Au total, il s’agit de 1392 cas suspectés et 44 confirmés. Ce décompte concerne les cas enregistrés du début de l’année jusqu’à la mi-mai, et repose sur des rapports préliminaires. Les cas ont été signalés au Cameroun, en République centrafricaine (RCA), en République démocratique du Congo (RDC), au Libéria, au Nigéria, en République du Congo et en Sierra Leone. Le nombre de cas signalés en 2022 est légèrement inférieur à la moitié des cas enregistrés en 2021.
Bien que le virus ne se soit pas étendu à de nouveaux pays non endémiques en Afrique, sa portée géographique au sein des pays où des foyers sont apparus s’est élargie ces dernières années, a détaillé l’OMS dans un communiqué. Par exemple, au Nigéria, la variole du singe a été signalée principalement dans le sud du pays jusqu’en 2019 et, depuis 2020, le virus s’est étendu aux régions du centre, de l’est et du nord du pays.
L’OMS et ses partenaires s’efforcent à mieux comprendre l’ampleur et les causes de l’épidémie de variole du singe dans le monde, qui est atypique dans la mesure où de nombreux cas sont signalés dans des pays non endémiques et n’ayant jamais connu une propagation considérable parmi des personnes ne s’étant pas rendues dans des zones endémiques.
Depuis que le Royaume-Uni a signalé pour la première fois un cas confirmé de variole du singe le 7 mai, près de 400 cas ont été signalés à l’OMS dans près d’une vingtaine de pays habituellement non touchés par ce virus.
Pour le continent africain, l’urgence est de ne pas revivre l’iniquité vaccinale après l’épisode notée avec la pandémie de Covid-19. « Nous devons éviter d’avoir deux ripostes différentes à la variole du singe – une pour les pays occidentaux qui ne connaissent pas de transmissions importantes et une autre pour l’Afrique », a déclaré dans un communiqué, la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.
Il s’agit de mener des actions conjointes au niveau mondial qui prennent en compte l’expérience, l’expertise et les besoins de l’Afrique. « C’est la seule façon de s’assurer de renforcer la surveillance et de mieux comprendre l’évolution de la maladie, tout en généralisant la préparation et la riposte pour endiguer toute propagation », a ajouté la Dre Moeti.
A noter que depuis l’éradication mondiale de la variole en 1979, la variole du singe est devenue l’infection à orthopoxvirus la plus répandue chez l’homme. La vaccination contre la variole s’est avérée protectrice contre la variole du singe et un nouveau vaccin contre la variole et la variole du singe a été approuvé mais n’est pas encore largement disponible.
Pour l’OMS, il est essentiel que le continent africain ait un accès égal aux vaccins efficaces contre la variole du singe. « Il faut s’assurer que les doses parviennent à toutes les communautés dans le besoin au niveau mondial. Si des parties du continent ont pu développer une certaine immunité contre la maladie, certaines populations sont particulièrement vulnérables, comme les professionnels de santé et les contacts des cas ».
La variole du singe a été détectée pour la première fois chez l’homme en 1970 sur le continent africain et depuis lors, la plupart des cas ont été signalés dans les zones rurales et les forêts tropicales. Pendant des décennies, seuls quelques cas ont été signalés de manière sporadique, selon l’OMS.
Puis, en 2017, il y a eu un pic soudain, avec plus de 2.800 cas signalés dans cinq pays. Cette flambée s’est poursuivie, atteignant un pic en 2020 avec plus de 6.300 cas. La RDC concentrait 95% du nombre total de cas signalés.
Les chiffres ont ensuite chuté l’année dernière pour atteindre environ 3.200 cas. Les raisons de ces pics ne sont pas entièrement connues, mais ils peuvent être dus à la déforestation et à l’empiètement des populations sur les habitats des animaux hôtes de la variole du singe.
« L’Afrique a réussi à contenir des épidémies de variole du singe dans le passé et, d’après ce que nous savons du virus et de ses modes de transmission, la hausse du nombre de cas peut être arrêtée », a fait valoir la Dre Moeti.
En étroite collaboration avec les pays africains, l’OMS soutient les efforts visant à renforcer le diagnostic en laboratoire, la surveillance de la maladie, la préparation et les mesures d’intervention pour enrayer les infections. L’Organisation apporte également son expertise à travers des conseils techniques essentiels sur le dépistage, les soins cliniques, la prévention et la lutte contre les infections, ainsi que sur la manière d’informer et d’éduquer le public sur la variole du singe et ses risques, et sur comment collaborer avec les communautés pour soutenir les efforts de lutte contre la maladie.
La variole du singe est une maladie virale qui peut se transmettre de l’animal à l’homme, mais aussi d’une personne à l’autre, par un contact étroit avec une personne infectée et/ou des objets, ainsi que des gouttelettes respiratoires. Les symptômes, qui durent entre deux à quatre semaines, comprennent généralement une éruption cutanée ou des lésions, de la fièvre, des maux de tête intenses, des douleurs musculaires, des maux de dos, une baisse d’énergie et des ganglions lymphatiques enflés.
Chez de nombreux patients, les symptômes disparaissent d’eux-mêmes, mais des cas graves et même la mort peuvent survenir. Le taux de létalité, c’est-à-dire le pourcentage de personnes décédées par rapport aux personnes diagnostiquées, est d’environ 3 à 6%.
https://news.un.org/fr
Bien que le virus ne se soit pas étendu à de nouveaux pays non endémiques en Afrique, sa portée géographique au sein des pays où des foyers sont apparus s’est élargie ces dernières années, a détaillé l’OMS dans un communiqué. Par exemple, au Nigéria, la variole du singe a été signalée principalement dans le sud du pays jusqu’en 2019 et, depuis 2020, le virus s’est étendu aux régions du centre, de l’est et du nord du pays.
Eviter d’adopter deux ripostes différentes qui fragiliseraient l’Afrique
L’OMS et ses partenaires s’efforcent à mieux comprendre l’ampleur et les causes de l’épidémie de variole du singe dans le monde, qui est atypique dans la mesure où de nombreux cas sont signalés dans des pays non endémiques et n’ayant jamais connu une propagation considérable parmi des personnes ne s’étant pas rendues dans des zones endémiques.
Depuis que le Royaume-Uni a signalé pour la première fois un cas confirmé de variole du singe le 7 mai, près de 400 cas ont été signalés à l’OMS dans près d’une vingtaine de pays habituellement non touchés par ce virus.
Pour le continent africain, l’urgence est de ne pas revivre l’iniquité vaccinale après l’épisode notée avec la pandémie de Covid-19. « Nous devons éviter d’avoir deux ripostes différentes à la variole du singe – une pour les pays occidentaux qui ne connaissent pas de transmissions importantes et une autre pour l’Afrique », a déclaré dans un communiqué, la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.
Il s’agit de mener des actions conjointes au niveau mondial qui prennent en compte l’expérience, l’expertise et les besoins de l’Afrique. « C’est la seule façon de s’assurer de renforcer la surveillance et de mieux comprendre l’évolution de la maladie, tout en généralisant la préparation et la riposte pour endiguer toute propagation », a ajouté la Dre Moeti.
A noter que depuis l’éradication mondiale de la variole en 1979, la variole du singe est devenue l’infection à orthopoxvirus la plus répandue chez l’homme. La vaccination contre la variole s’est avérée protectrice contre la variole du singe et un nouveau vaccin contre la variole et la variole du singe a été approuvé mais n’est pas encore largement disponible.
Pour un accès égal de l’Afrique aux vaccins efficaces contre la variole du singe
Pour l’OMS, il est essentiel que le continent africain ait un accès égal aux vaccins efficaces contre la variole du singe. « Il faut s’assurer que les doses parviennent à toutes les communautés dans le besoin au niveau mondial. Si des parties du continent ont pu développer une certaine immunité contre la maladie, certaines populations sont particulièrement vulnérables, comme les professionnels de santé et les contacts des cas ».
La variole du singe a été détectée pour la première fois chez l’homme en 1970 sur le continent africain et depuis lors, la plupart des cas ont été signalés dans les zones rurales et les forêts tropicales. Pendant des décennies, seuls quelques cas ont été signalés de manière sporadique, selon l’OMS.
Puis, en 2017, il y a eu un pic soudain, avec plus de 2.800 cas signalés dans cinq pays. Cette flambée s’est poursuivie, atteignant un pic en 2020 avec plus de 6.300 cas. La RDC concentrait 95% du nombre total de cas signalés.
Les chiffres ont ensuite chuté l’année dernière pour atteindre environ 3.200 cas. Les raisons de ces pics ne sont pas entièrement connues, mais ils peuvent être dus à la déforestation et à l’empiètement des populations sur les habitats des animaux hôtes de la variole du singe.
« L’Afrique a réussi à contenir des épidémies de variole du singe dans le passé et, d’après ce que nous savons du virus et de ses modes de transmission, la hausse du nombre de cas peut être arrêtée », a fait valoir la Dre Moeti.
Diagnostic, surveillance, préparation et mesures d’intervention
En étroite collaboration avec les pays africains, l’OMS soutient les efforts visant à renforcer le diagnostic en laboratoire, la surveillance de la maladie, la préparation et les mesures d’intervention pour enrayer les infections. L’Organisation apporte également son expertise à travers des conseils techniques essentiels sur le dépistage, les soins cliniques, la prévention et la lutte contre les infections, ainsi que sur la manière d’informer et d’éduquer le public sur la variole du singe et ses risques, et sur comment collaborer avec les communautés pour soutenir les efforts de lutte contre la maladie.
La variole du singe est une maladie virale qui peut se transmettre de l’animal à l’homme, mais aussi d’une personne à l’autre, par un contact étroit avec une personne infectée et/ou des objets, ainsi que des gouttelettes respiratoires. Les symptômes, qui durent entre deux à quatre semaines, comprennent généralement une éruption cutanée ou des lésions, de la fièvre, des maux de tête intenses, des douleurs musculaires, des maux de dos, une baisse d’énergie et des ganglions lymphatiques enflés.
Chez de nombreux patients, les symptômes disparaissent d’eux-mêmes, mais des cas graves et même la mort peuvent survenir. Le taux de létalité, c’est-à-dire le pourcentage de personnes décédées par rapport aux personnes diagnostiquées, est d’environ 3 à 6%.
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