© l'Exposition internationale d'importation de la Chine | Le secrétaire général adjoint Pedro Manuel Moreno en visite officielle à Shanghai, en Chine, le 5 novembre.
Les pays en développement, qui gagnent en importance sur la scène mondiale, ont encore besoin d'une voix plus forte et de nouvelles stratégies de développement pour renforcer leur dynamique de croissance.
Tel est le message du secrétaire général adjoint d’ONU commerce et développement (CNUCED), Pedro Manuel Moreno, qui s'est exprimé lors d'un événement intitulé « Développement durable du Sud et coopération Chine-Afrique ».
L'événement, qui s'est tenu le 5 novembre à Shanghai, en Chine, fait partie du 7e Forum économique international de Hongqiao et de l'Exposition internationale d'importation de la Chine, dont la CNUCED est un partenaire mondial.
Au cours des 60 dernières années, les pays du Sud ont parcouru un long chemin. En 2023, il représentera 42 % du PIB mondial, 44 % des exportations de marchandises et 65 % des investissements directs étrangers.
Tel est le message du secrétaire général adjoint d’ONU commerce et développement (CNUCED), Pedro Manuel Moreno, qui s'est exprimé lors d'un événement intitulé « Développement durable du Sud et coopération Chine-Afrique ».
L'événement, qui s'est tenu le 5 novembre à Shanghai, en Chine, fait partie du 7e Forum économique international de Hongqiao et de l'Exposition internationale d'importation de la Chine, dont la CNUCED est un partenaire mondial.
Au cours des 60 dernières années, les pays du Sud ont parcouru un long chemin. En 2023, il représentera 42 % du PIB mondial, 44 % des exportations de marchandises et 65 % des investissements directs étrangers.
Repenser le développement pour lutter contre la faible croissance et saisir de nouvelles opportunités
La croissance mondiale est confrontée à une « normalité basse », comme le souligne la CNUCED dans son dernier Rapport sur le commerce et le développement, qui prévoit que l'économie mondiale ne progressera que de 2,7 % en 2024 et 2025.
La décélération est plus marquée pour les économies en développement, qui ont connu une croissance de 6,6 % entre 2003 et 2013, mais de seulement 4,1 % en moyenne au cours de la décennie suivante.
Cependant, même dans une économie morose, de vastes possibilités s'offrent aux pays du Sud, qu'il s'agisse de l'avènement d'une économie de services, de l'expansion du commerce Sud-Sud ou de la montée en flèche de la demande de minerais essentiels à la transition énergétique.
Pour aider les pays en développement à réorienter leur développement dans un contexte de ralentissement mondial, ONU commerce et développement souligne la nécessité de donner la priorité à la résilience et à la diversification de l'économie, en dépassant les modèles d'exportation axés sur l'industrie manufacturière.
Il appelle également à une action multilatérale plus forte pour améliorer la coopération fiscale, assurer une transition énergétique équitable et construire un système financier mondial axé sur le développement.
« Nous avons toujours insisté sur le fait que le défi du développement est autant une question internationale que nationale, et que la gouvernance économique mondiale doit mieux refléter les aspirations en matière de développement », a conclu la vice-secrétaire générale.
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