• Le Rapport 2024 sur le développement économique en Afrique de l’ONU commerce et développement (CNUCED) décrit comment l'Afrique peut transformer les vulnérabilités économiques en opportunités grâce au commerce, à l'investissement et à l'intégration régionale. • La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), les réformes macroéconomiques et les outils financiers innovants peuvent aider à stabiliser les économies et à réduire la dépendance à l'égard des marchés mondiaux volatils. • Il est essentiel d'investir dans les infrastructures, la diversification du commerce et les petites et moyennes entreprises(PME) pour stimuler la croissance et le développement durable.
![© Shutterstock/Sunshine Seeds | Deux électriciens travaillent sur des lignes à haute tension à Johannesburg, en Afrique du Sud. © Shutterstock/Sunshine Seeds | Deux électriciens travaillent sur des lignes à haute tension à Johannesburg, en Afrique du Sud.](https://www.lejecos.com/photo/art/default/86368601-61447809.jpg?v=1739204550)
© Shutterstock/Sunshine Seeds | Deux électriciens travaillent sur des lignes à haute tension à Johannesburg, en Afrique du Sud.
L'Afrique a le potentiel de devenir un moteur majeur du commerce mondial et de la croissance économique. Le Rapport 2024 sur le développement économique en Afrique, lancé le 10 février par la Secrétaire générale de la CNUCED, Rebeca Grynspan, et le Ministre ivoirien du Commerce, de l'Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, souligne comment des réformes politiques audacieuses et des investissements stratégiques peuvent renforcer la résilience de l'Afrique face aux chocs mondiaux et créer de nouvelles opportunités économiques.
« L'Afrique est confrontée à de graves défis, qu'il s'agisse de la volatilité des marchés mondiaux, du coût élevé de la dette ou des déficits d'infrastructures », a déclaré Rebeca Grynspan.
« Mais ces défis sont aussi l'occasion de remodeler l'avenir économique du continent. Grâce à des réformes audacieuses, à des investissements et à la mise en œuvre intégrale de la ZLECAf, l'Afrique peut en sortir plus forte, plus résiliente et plus compétitive.
La dépendance de l'Afrique à l'égard des exportations de produits de base, les coûts élevés du commerce et la faiblesse des infrastructures la rendent très vulnérable aux chocs extérieurs. Le rapport identifie les principaux domaines d'action :
« L'Afrique est confrontée à de graves défis, qu'il s'agisse de la volatilité des marchés mondiaux, du coût élevé de la dette ou des déficits d'infrastructures », a déclaré Rebeca Grynspan.
« Mais ces défis sont aussi l'occasion de remodeler l'avenir économique du continent. Grâce à des réformes audacieuses, à des investissements et à la mise en œuvre intégrale de la ZLECAf, l'Afrique peut en sortir plus forte, plus résiliente et plus compétitive.
La dépendance de l'Afrique à l'égard des exportations de produits de base, les coûts élevés du commerce et la faiblesse des infrastructures la rendent très vulnérable aux chocs extérieurs. Le rapport identifie les principaux domaines d'action :
Réduire la dépendance vis-à-vis de marchés volatils, réduire les coûts, renforcer les PME
Près de la moitié des pays africains dépendent du pétrole, du gaz ou des minéraux pour au moins 60 % de leurs recettes d'exportation, ce qui les expose aux fluctuations des prix. La diversification des exportations et l'augmentation du commerce intra-africain créeront des flux de revenus plus stables.
Les lacunes en matière d'infrastructures dans les domaines des transports, de l'énergie et des TIC rendent le commerce 50% plus cher que la moyenne mondiale, ce qui limite la compétitivité, en particulier pour les pays enclavés. Investir dans la logistique et la connectivité numérique est essentiel pour débloquer la croissance.
Les petites et moyennes entreprises (PME) fournissent 80% des emplois en Afrique, mais sont confrontées à la faiblesse des infrastructures, à la volatilité des devises et à un accès limité aux instruments de financements abordables. L'expansion du crédit, des outils de gestion des risques et des chaînes d'approvisionnement régionales renforcera leur résilience.
Les lacunes en matière d'infrastructures dans les domaines des transports, de l'énergie et des TIC rendent le commerce 50% plus cher que la moyenne mondiale, ce qui limite la compétitivité, en particulier pour les pays enclavés. Investir dans la logistique et la connectivité numérique est essentiel pour débloquer la croissance.
Les petites et moyennes entreprises (PME) fournissent 80% des emplois en Afrique, mais sont confrontées à la faiblesse des infrastructures, à la volatilité des devises et à un accès limité aux instruments de financements abordables. L'expansion du crédit, des outils de gestion des risques et des chaînes d'approvisionnement régionales renforcera leur résilience.
Libérer le potentiel du commerce régional
Le commerce intra-africain reste l'une des plus grandes opportunités du continent, mais il ne représente que 16% des exportations totales, la plupart des échanges étant toujours dirigés vers l'extérieur du continent.
La mise en œuvre intégrale de la ZLECAf pourrait créer un marché de 3 400 millards de dollars. Mais pour libérer ce potentiel, il faut investir dans les infrastructures en développant les réseaux de transport, d'énergie et de TIC, en rationalisant les politiques et les processus commerciaux tels que les douanes et en soutenant l'industrialisation grâce, par exemple, à des allégements fiscaux incitatifs et à des prêts à taux d'intérêt abordables pour stimuler la production industrielle et régionale.
Des mesures politiques pour un avenir meilleur
Le « Rapport sur le développement économique en Afrique 2024 » de l'ONU commerce et développement présente des stratégies clés pour transformer les défis en opportunités :
La mise en œuvre intégrale de la ZLECAf pourrait créer un marché de 3 400 millards de dollars. Mais pour libérer ce potentiel, il faut investir dans les infrastructures en développant les réseaux de transport, d'énergie et de TIC, en rationalisant les politiques et les processus commerciaux tels que les douanes et en soutenant l'industrialisation grâce, par exemple, à des allégements fiscaux incitatifs et à des prêts à taux d'intérêt abordables pour stimuler la production industrielle et régionale.
Des mesures politiques pour un avenir meilleur
Le « Rapport sur le développement économique en Afrique 2024 » de l'ONU commerce et développement présente des stratégies clés pour transformer les défis en opportunités :
- Incitations à l’industrialisation : Allégements fiscaux, coûts d’investissement réduits et prêts à taux d'intérêt abordables pour les entreprises qui investissent dans l'industrie manufacturière et la production pour les marchés régionaux.
- Mécanismes de gestion des risques : Mise en place de fonds régionaux et de systèmes d'alerte précoce pour les risques liés au commerce, mise en commun des ressources publiques et privées pour la planification d'urgence et l'assurance.
- Mécanismes de réponse aux crises : Créer des mécanismes de financement du commerce pour soutenir les entreprises touchées par les chocs mondiaux, les aider à se tourner vers les marchés régionaux et à préserver les emplois.
Avec les bonnes politiques, l'Afrique peut renforcer sa résilience économique, réduire sa dépendance vis-à-vis des marchés extérieurs et stimuler une croissance inclusive. La voie à suivre consiste à transformer les vulnérabilités en opportunités durables grâce à des réformes audacieuses, à la collaboration régionale et aux investissements stratégiques.
https://unctad.org/fr/
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