Selon ce rapport, le cannabis était la drogue la plus consommée en 2016, avec 192 millions de personnes l'utilisant au moins une fois au cours de l'année écoulée. Le nombre total de consommateurs de cannabis semble avoir augmenté d'environ 16% au cours de la décennie précédent 2016, reflétant une augmentation similaire de la population mondiale.
Des drogues telles que l'héroïne et la cocaïne, disponibles depuis longtemps, coexistent de plus en plus avec de nouvelles substances psychoactives et des médicaments délivrés sur ordonnance. Un flot croissant de préparations pharmaceutiques d'origine imprécise destinées à un usage non médical, ainsi que la polytoxicomanie, ajoutent des niveaux de complexité sans précédent au problème de la drogue.
Les conclusions du rapport cette année « montrent que les marchés de la drogue se développent, la production de cocaïne et d'opium atteignant des records absolus, présentant de multiples défis sur plusieurs fronts », a déclaré le Directeur exécutif de l'ONUDC, Yury Fedotov.
Il a souligné que « l'ONUDC s'est engagé à travailler avec les pays pour trouver des solutions équilibrées et intégrées aux problèmes liées aux drogues et progresser vers les objectifs de développement durable ».
Le rapport annuel a été publié à l’occasion de la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues.
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a rappelé qu’il s’agissait d’un problème complexe qui affecte « tous les secteurs de la société ».
« Pour trouver une solution à ce problème, il faut adopter une démarche globale, comme cela a été souligné dans le document final adopté à l’unanimité à la session extraordinaire de l’Assemblée générale sur le problème mondial de la drogue tenue en 2016 », a-t-il dit dans un message.
« La coopération internationale et des mesures de détection et de répression efficaces sont essentielles pour venir à bout des réseaux de la criminalité organisée et des trafiquants de drogue, dans le plein respect des droits de l’homme et des règles et normes internationales. Dans le même temps, nous devons favoriser davantage des approches fondées sur des données factuelles en matière de prévention, de traitement et de soutien », a-t-il ajouté.
Le chef de l’ONU a rappelé qu’il avait proposé que le fait de détenir de la drogue pour un usage personnel ne fasse pas l’objet de mesures de répression, que les ressources allouées à la prévention, au traitement et la réinsertion sociale soient augmentées, et que la criminalisation du trafic de drogue soit renforcée.
‘Ecoutez d’abord’, le thème de la Journée internationale de cette année, est une initiative de l'ONUDC visant à accroître le soutien à la prévention de la consommation de drogues, fondée sur la science.
« La recherche suggère que l'adolescence, du stage précoce au stade final, représente une période de risques critiques pour le début de la consommation de substances. En brisant la chaîne des facteurs sociaux, neurobiologiques et psychologiques et des inégalités qui peuvent augmenter la susceptibilité aux troubles liés à l'usage de drogues, nous pouvons aider les jeunes à grandir en bonne santé et en sécurité », a souligné le chef de l’ONUDC. « Lorsque nous parlons de la vie et de l'avenir de la prochaine génération, il vaut mieux prévenir que guérir ».
Un.org
Des drogues telles que l'héroïne et la cocaïne, disponibles depuis longtemps, coexistent de plus en plus avec de nouvelles substances psychoactives et des médicaments délivrés sur ordonnance. Un flot croissant de préparations pharmaceutiques d'origine imprécise destinées à un usage non médical, ainsi que la polytoxicomanie, ajoutent des niveaux de complexité sans précédent au problème de la drogue.
Les conclusions du rapport cette année « montrent que les marchés de la drogue se développent, la production de cocaïne et d'opium atteignant des records absolus, présentant de multiples défis sur plusieurs fronts », a déclaré le Directeur exécutif de l'ONUDC, Yury Fedotov.
Il a souligné que « l'ONUDC s'est engagé à travailler avec les pays pour trouver des solutions équilibrées et intégrées aux problèmes liées aux drogues et progresser vers les objectifs de développement durable ».
Le rapport annuel a été publié à l’occasion de la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues.
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a rappelé qu’il s’agissait d’un problème complexe qui affecte « tous les secteurs de la société ».
« Pour trouver une solution à ce problème, il faut adopter une démarche globale, comme cela a été souligné dans le document final adopté à l’unanimité à la session extraordinaire de l’Assemblée générale sur le problème mondial de la drogue tenue en 2016 », a-t-il dit dans un message.
« La coopération internationale et des mesures de détection et de répression efficaces sont essentielles pour venir à bout des réseaux de la criminalité organisée et des trafiquants de drogue, dans le plein respect des droits de l’homme et des règles et normes internationales. Dans le même temps, nous devons favoriser davantage des approches fondées sur des données factuelles en matière de prévention, de traitement et de soutien », a-t-il ajouté.
Le chef de l’ONU a rappelé qu’il avait proposé que le fait de détenir de la drogue pour un usage personnel ne fasse pas l’objet de mesures de répression, que les ressources allouées à la prévention, au traitement et la réinsertion sociale soient augmentées, et que la criminalisation du trafic de drogue soit renforcée.
‘Ecoutez d’abord’, le thème de la Journée internationale de cette année, est une initiative de l'ONUDC visant à accroître le soutien à la prévention de la consommation de drogues, fondée sur la science.
« La recherche suggère que l'adolescence, du stage précoce au stade final, représente une période de risques critiques pour le début de la consommation de substances. En brisant la chaîne des facteurs sociaux, neurobiologiques et psychologiques et des inégalités qui peuvent augmenter la susceptibilité aux troubles liés à l'usage de drogues, nous pouvons aider les jeunes à grandir en bonne santé et en sécurité », a souligné le chef de l’ONUDC. « Lorsque nous parlons de la vie et de l'avenir de la prochaine génération, il vaut mieux prévenir que guérir ».
Un.org