‘’Nous appelons la FAO et ses membres à soutenir nos efforts dans le processus de mise en place de Plan d’action nationaux pour une pêche artisanale durable, enracinés dans les Directives d'application volontaire visant à assurer la durabilité de la pêche artisanale’’, a notamment dit le président de la CAOPA, le sénégalais Gaoussou Guèye.
Il s’exprimait mercredi à la 33ième session du Comité des pêches (COFI, en anglais) du département des pêches et de l’aquaculture de la FAO, qui se tient du 9 au 13 juillet à Rome, en Italie.
‘’Au niveau des pays, en collaboration avec la FAO, des ateliers nationaux ont été organisés en 2018 en Guinée, au Sénégal, en Côte d’Ivoire. Dans ces trois pays, les gouvernements mettent en place des comités pour le développement d’un plan d’action national pour une pêche artisanale durable, qui permettra aux professionnels d'identifier eux-mêmes leurs besoins’’, a- fait savoir M. Guèye.
Une plateforme regroupant les différents Ministères impliqués, - la pêche, l'environnement, l'éducation, la santé etc… a été mise sur pied, afin que les meilleures réponses aux besoins exprimés soient apportées.
La CAOPA, qui regroupe des organisations professionnelles de la pêche artisanale maritime et continentale de 24 pays africains d'Afrique de l'Ouest, d'Afrique du Nord, d'Afrique de l'Est, et la Fédération des pêcheurs artisans de l'Océan indien (FPAOI), se réjouit de la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies qui a proclamé 2022 ‘’Année internationale de la pêche et de l’aquaculture artisanales’’.
‘’Concernant les préparatifs à mener en vue de la célébration de cette année internationale, les organisations comme la CAOPA ont un rôle important à jouer, en partenariat avec nos Etats. Dans ce cadre, la CAOPA a deux axes de travail’’, a fait valoir Gaoussou Guèye, également président de l’Association pour la promotion et la responsabilisation des acteurs de la pêche maritime (APRAPAM).
En premier lieu, renseigne M. Guèye, la CAOPA facilite la concertation entre les professionnels pour mettre en place au niveau national une seule organisation de pêche artisanale. Cette organisation nationale doit être composée des hommes et des femmes qui dépendent de la pêche artisanale pour vivre et doit fonctionner de façon indépendante, démocratique et transparente, et considérer une représentation paritaire des femmes, car les femmes sont présentes à toutes les étapes de la filière de la pêche artisanale en Afrique.
‘’En deuxième lieu, la CAOPA s'est engagée à promouvoir le développement, d'une manière transparente, participative et sensible aux enjeux de genre, de plans d’actions nationaux pour une pêche artisanale durable’’, a-t-il soutenu, ajoutant qu’au niveau panafricain, la CAOPA porte cet engagement dans le cadre de la Stratégie nationale de réforme de la pêche et de l’aquaculture en Afrique de l’Union africaine, via la Plateforme des Acteurs non étatiques. Gaoussou Guèye a été porté, récemment à Abuja, au Nigéria, pour un mandat de trois ans, à la tête de la Plateforme des acteurs non étatiques de la pêche artisanale et de l’aquaculture en Afrique de l’ouest (PANEPAO/WANSAFA)
Le Comité des pêches (COFI), un organe subsidiaire du Conseil de la FAO, a été établi par la Conférence de la FAO à sa treizième session en 1965. Le Comité est actuellement le seul forum intergouvernemental mondial dans lequel les grands problèmes des pêches et de l’aquaculture mondiales sont examinés et des recommandations adressées aux gouvernements, aux organes régionaux des pêches, aux ONG, aux travailleurs du secteur, à la FAO et à la communauté internationale, périodiquement et sur une base mondiale. Le COFI a également servi de forum pour la négociation d’instruments non contraignants et d’accords mondiaux.
En ce qui concerne la composition, le COFI est couvert aux Membres de la FAO ainsi qu’aux Non-Membres remplissant les conditions requises pour être un Observateur de l’Organisation. Des Représentants de l’ONU, de ses organes et de ses institutions spécialisées, des Organes régionaux des pêches, d’organisations internationales et internationales non gouvernementales participent au débat, sans avoir de droit de vote.
Le Comité s’est réuni 32 fois. Première session en 1966, puis sessions annuelles jusqu’en 1975. Depuis 1977, les sessions sont biennales.
Les deux principales fonctions du COFI sont d’examiner les programmes de travail de la FAO dans le domaine des pêches et de l’aquaculture ainsi que leur mise en œuvre, et de conduire des examens périodiques généraux des problèmes des pêches et de l’aquaculture présentant un caractère international ainsi que d’apprécier ces problèmes et leurs solutions possibles en vue d’une action concertée des nations, de la FAO, des organes intergouvernementaux et de la société civile. Le Comité examine également les questions spécifiques liées aux pêches et à l’aquaculture qui lui sont soumises par le Conseil ou le Directeur-général de la FAO, ou que le Comité inscrit à son ordre du jour à la demande des Membres, ou de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Les activités du Comité complètent celles d’autres organisations s’occupant de pêches et d’aquaculture, mais ne prétendent pas les supplanter.
Serigne Makhtar Fall
Il s’exprimait mercredi à la 33ième session du Comité des pêches (COFI, en anglais) du département des pêches et de l’aquaculture de la FAO, qui se tient du 9 au 13 juillet à Rome, en Italie.
‘’Au niveau des pays, en collaboration avec la FAO, des ateliers nationaux ont été organisés en 2018 en Guinée, au Sénégal, en Côte d’Ivoire. Dans ces trois pays, les gouvernements mettent en place des comités pour le développement d’un plan d’action national pour une pêche artisanale durable, qui permettra aux professionnels d'identifier eux-mêmes leurs besoins’’, a- fait savoir M. Guèye.
Une plateforme regroupant les différents Ministères impliqués, - la pêche, l'environnement, l'éducation, la santé etc… a été mise sur pied, afin que les meilleures réponses aux besoins exprimés soient apportées.
La CAOPA, qui regroupe des organisations professionnelles de la pêche artisanale maritime et continentale de 24 pays africains d'Afrique de l'Ouest, d'Afrique du Nord, d'Afrique de l'Est, et la Fédération des pêcheurs artisans de l'Océan indien (FPAOI), se réjouit de la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies qui a proclamé 2022 ‘’Année internationale de la pêche et de l’aquaculture artisanales’’.
‘’Concernant les préparatifs à mener en vue de la célébration de cette année internationale, les organisations comme la CAOPA ont un rôle important à jouer, en partenariat avec nos Etats. Dans ce cadre, la CAOPA a deux axes de travail’’, a fait valoir Gaoussou Guèye, également président de l’Association pour la promotion et la responsabilisation des acteurs de la pêche maritime (APRAPAM).
En premier lieu, renseigne M. Guèye, la CAOPA facilite la concertation entre les professionnels pour mettre en place au niveau national une seule organisation de pêche artisanale. Cette organisation nationale doit être composée des hommes et des femmes qui dépendent de la pêche artisanale pour vivre et doit fonctionner de façon indépendante, démocratique et transparente, et considérer une représentation paritaire des femmes, car les femmes sont présentes à toutes les étapes de la filière de la pêche artisanale en Afrique.
‘’En deuxième lieu, la CAOPA s'est engagée à promouvoir le développement, d'une manière transparente, participative et sensible aux enjeux de genre, de plans d’actions nationaux pour une pêche artisanale durable’’, a-t-il soutenu, ajoutant qu’au niveau panafricain, la CAOPA porte cet engagement dans le cadre de la Stratégie nationale de réforme de la pêche et de l’aquaculture en Afrique de l’Union africaine, via la Plateforme des Acteurs non étatiques. Gaoussou Guèye a été porté, récemment à Abuja, au Nigéria, pour un mandat de trois ans, à la tête de la Plateforme des acteurs non étatiques de la pêche artisanale et de l’aquaculture en Afrique de l’ouest (PANEPAO/WANSAFA)
Le Comité des pêches (COFI), un organe subsidiaire du Conseil de la FAO, a été établi par la Conférence de la FAO à sa treizième session en 1965. Le Comité est actuellement le seul forum intergouvernemental mondial dans lequel les grands problèmes des pêches et de l’aquaculture mondiales sont examinés et des recommandations adressées aux gouvernements, aux organes régionaux des pêches, aux ONG, aux travailleurs du secteur, à la FAO et à la communauté internationale, périodiquement et sur une base mondiale. Le COFI a également servi de forum pour la négociation d’instruments non contraignants et d’accords mondiaux.
En ce qui concerne la composition, le COFI est couvert aux Membres de la FAO ainsi qu’aux Non-Membres remplissant les conditions requises pour être un Observateur de l’Organisation. Des Représentants de l’ONU, de ses organes et de ses institutions spécialisées, des Organes régionaux des pêches, d’organisations internationales et internationales non gouvernementales participent au débat, sans avoir de droit de vote.
Le Comité s’est réuni 32 fois. Première session en 1966, puis sessions annuelles jusqu’en 1975. Depuis 1977, les sessions sont biennales.
Les deux principales fonctions du COFI sont d’examiner les programmes de travail de la FAO dans le domaine des pêches et de l’aquaculture ainsi que leur mise en œuvre, et de conduire des examens périodiques généraux des problèmes des pêches et de l’aquaculture présentant un caractère international ainsi que d’apprécier ces problèmes et leurs solutions possibles en vue d’une action concertée des nations, de la FAO, des organes intergouvernementaux et de la société civile. Le Comité examine également les questions spécifiques liées aux pêches et à l’aquaculture qui lui sont soumises par le Conseil ou le Directeur-général de la FAO, ou que le Comité inscrit à son ordre du jour à la demande des Membres, ou de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Les activités du Comité complètent celles d’autres organisations s’occupant de pêches et d’aquaculture, mais ne prétendent pas les supplanter.
Serigne Makhtar Fall