La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) note qu’au sein des principales économies avancées, la croissance de l’activité s’est accélérée aux Etats-Unis (54,5 après 51,3), en zone euro (52,2 après 51,7) et au Japon (52,6 après 52,3).
L’indice des directeurs d’achat (Pmi) est un outil développé par Markit. Il prend en compte les activités dans les industries manufacturières et les services. Si la valeur de l’indice dépasse le seuil de 50 points alors l’activité est en expansion. Par contre s’il se trouve au-dessous de 50 points, l’activité est en contraction.
Dans les économies émergentes, l’activité a connu une évolution mixte en mai 2024. En effet, l’indice s’est accéléré en Chine (54,1 après 52,8) et en Russie (52,7 après 52,2), mais a reculé en Inde (60,5 après 61,5) et au Brésil (54 après 54,8).
Dans ses dernières perspectives économiques, la Banque mondiale a revu à la hausse ses prévisions de croissance pour 2024.
En effet, l’Institution internationale anticipe désormais une croissance de 2,6%, soit 0,2 point de pourcentage (pp) de plus par rapport aux prévisions établies en janvier 2024.
Cette amélioration générale des attentes a été occasionnée par les économies avancées (+0,3 pp à 1,5%) et, dans une moindre mesure, les économies émergentes et en développement (+0,1 pp à 4,0%).
Au sein des pays avancés, les prévisions de croissance ont été relevées aux Etats-Unis (+0,9 pp à 2,5%). Par contre, elles ont été revues à la baisse au Japon (-0,2 pp à 0,7%). En zone euro, la croissance anticipée est restée à son niveau de janvier, à 0,7%.
Les perspectives de croissance ont été améliorées dans la plupart des grands marchés émergents. En particulier, la Chine devrait afficher une croissance de 4,8% cette année, contre 4,5% anticipée en janvier dernier.
En Inde, en Russie et au Brésil, la progression de l’économie s’établirait, respectivement, à 6,6%, 2,9% et 2,0% contre 6,4%, 1,3% et 1,5% aux précédentes prévisions.
Dans son rapport intitulé ‘’Point mensuel de conjoncture’’, la Bceao relève qu’en Afrique subsaharienne, l’activité devrait croitre de 3,5% en 2024, soit un recul de 0,3 pp par rapport aux projections de janvier dernier.
Au sein de la zone, la croissance est désormais attendue à 1,2% en Afrique du sud et 2,9% en Angola contre, respectivement, 1,3% et 2,8%. S’agissant du Nigéria, les prévisions de croissance restent maintenues à 3,0%.
Bassirou MBAYE
L’indice des directeurs d’achat (Pmi) est un outil développé par Markit. Il prend en compte les activités dans les industries manufacturières et les services. Si la valeur de l’indice dépasse le seuil de 50 points alors l’activité est en expansion. Par contre s’il se trouve au-dessous de 50 points, l’activité est en contraction.
Dans les économies émergentes, l’activité a connu une évolution mixte en mai 2024. En effet, l’indice s’est accéléré en Chine (54,1 après 52,8) et en Russie (52,7 après 52,2), mais a reculé en Inde (60,5 après 61,5) et au Brésil (54 après 54,8).
Dans ses dernières perspectives économiques, la Banque mondiale a revu à la hausse ses prévisions de croissance pour 2024.
En effet, l’Institution internationale anticipe désormais une croissance de 2,6%, soit 0,2 point de pourcentage (pp) de plus par rapport aux prévisions établies en janvier 2024.
Cette amélioration générale des attentes a été occasionnée par les économies avancées (+0,3 pp à 1,5%) et, dans une moindre mesure, les économies émergentes et en développement (+0,1 pp à 4,0%).
Au sein des pays avancés, les prévisions de croissance ont été relevées aux Etats-Unis (+0,9 pp à 2,5%). Par contre, elles ont été revues à la baisse au Japon (-0,2 pp à 0,7%). En zone euro, la croissance anticipée est restée à son niveau de janvier, à 0,7%.
Les perspectives de croissance ont été améliorées dans la plupart des grands marchés émergents. En particulier, la Chine devrait afficher une croissance de 4,8% cette année, contre 4,5% anticipée en janvier dernier.
En Inde, en Russie et au Brésil, la progression de l’économie s’établirait, respectivement, à 6,6%, 2,9% et 2,0% contre 6,4%, 1,3% et 1,5% aux précédentes prévisions.
Dans son rapport intitulé ‘’Point mensuel de conjoncture’’, la Bceao relève qu’en Afrique subsaharienne, l’activité devrait croitre de 3,5% en 2024, soit un recul de 0,3 pp par rapport aux projections de janvier dernier.
Au sein de la zone, la croissance est désormais attendue à 1,2% en Afrique du sud et 2,9% en Angola contre, respectivement, 1,3% et 2,8%. S’agissant du Nigéria, les prévisions de croissance restent maintenues à 3,0%.
Bassirou MBAYE