L’entreprise pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK) vient de signer un partenariat avec la société indienne Bharat Biotech (BBIL) afin de faciliter la production d’un vaccin contre la malaria. C’est ce qu’a indiqué la firme britannique dans un communiqué publié sur son site le 27 janvier 2021.
Le nouvel accord porte sur un transfert de technologie et permettra à l’entreprise GSK de transférer à son partenaire indien « la fabrication de la partie antigène du vaccin RTS,S » qu’il développe contre le paludisme. La société britannique s’engage également à octroyer à l’entreprise BBIL une licence sur tous les droits relatifs au vaccin antipaludique RTS,S/AS01, tout en conservant la production de l’adjuvant (substance ajoutée au vaccin pour renforcer son action).
Alors que l’attention de la plupart des pays est portée sur la lutte contre la pandémie de covid-19, cette stratégie vise à augmenter la production du vaccin anti-malaria en profitant des grandes capacités de recherche, de développement et de fabrication de la société BBIL qui a actuellement à son actif, la fabrication de 17 vaccins homologués et distribués sur les marchés indien et mondial.
Ce vaccin, développé par GSK depuis plus de 30 ans et en partenariat avec l’ONG PATH depuis 2001 est actuellement testé dans des régions du Ghana, du Kenya et du Malawi dans le cadre du Programme de mise en œuvre d'un vaccin antipaludique (MVIP) piloté par l’OMS.
« Cet accord avec le BBIL est le résultat des efforts déployés par GSK, PATH et l'OMS pour contribuer à assurer un approvisionnement durable en vaccins à long terme, dans l'éventualité où l'OMS recommanderait une utilisation plus large et s'engagerait à assurer un financement durable. Il s'appuie sur les engagements existants de GSK de donner jusqu'à 10 millions de doses de RTS,S/AS01E pour le projet pilote et de fournir jusqu'à 15 millions de doses par an jusqu'en 2028, si l'OMS recommande une utilisation plus large du produit. Il est prévu qu'en 2029 au plus tard, BBIL sera le seul fournisseur du vaccin, GSK lui fournissant l'adjuvant AS01E », indique le communiqué.
Cette annonce devrait rassurer de nombreux décideurs publics africains qui craignaient que les investissements dans la lutte contre la malaria qui affecte particulièrement le continent ne pâtissent de celle contre le coronavirus.
En novembre 2020, l’OMS s’inquiétait des perturbations qu’enregistre la lutte contre le paludisme qui a été écartée du devant de la scène par la covid-19. Selon l’Organisation, si la situation persiste, le paludisme pourrait entraîner jusqu’à 100 000 décès en plus par rapport au nombre déjà enregistré chaque année en Afrique subsaharienne.
« Le paludisme fait tellement de victimes parmi les enfants africains, nos systèmes de santé et nos économies que la mise au point de ce vaccin est une source d'optimisme, étant donné son potentiel à réduire davantage les maladies et les décès dus au paludisme […] Maintenant, avec la signature de cet accord avec Bharat Biotech, nous avons un nouveau partenaire supplémentaire qui nous aidera à faire en sorte que ce vaccin puisse être plus largement disponible pour être utilisé en Afrique, parallèlement à d'autres interventions contre la malaria, dans les années à venir », a indiqué John Bawa, directeur Afrique du projet d’implémentation du vaccin, pour l’ONG PATH.
Notons que le RTS,S/AS01E est le premier et, à ce jour, le seul vaccin contre la malaria à avoir reçu un avis positif des autorités réglementaires et a déjà été utilisé sur plus de 500 000 enfants depuis le lancement des projets pilotes par les ministères de la Santé du Ghana, du Kenya et du Malawi en 2019.
https://www.agenceecofin.com
Le nouvel accord porte sur un transfert de technologie et permettra à l’entreprise GSK de transférer à son partenaire indien « la fabrication de la partie antigène du vaccin RTS,S » qu’il développe contre le paludisme. La société britannique s’engage également à octroyer à l’entreprise BBIL une licence sur tous les droits relatifs au vaccin antipaludique RTS,S/AS01, tout en conservant la production de l’adjuvant (substance ajoutée au vaccin pour renforcer son action).
Alors que l’attention de la plupart des pays est portée sur la lutte contre la pandémie de covid-19, cette stratégie vise à augmenter la production du vaccin anti-malaria en profitant des grandes capacités de recherche, de développement et de fabrication de la société BBIL qui a actuellement à son actif, la fabrication de 17 vaccins homologués et distribués sur les marchés indien et mondial.
Ce vaccin, développé par GSK depuis plus de 30 ans et en partenariat avec l’ONG PATH depuis 2001 est actuellement testé dans des régions du Ghana, du Kenya et du Malawi dans le cadre du Programme de mise en œuvre d'un vaccin antipaludique (MVIP) piloté par l’OMS.
« Cet accord avec le BBIL est le résultat des efforts déployés par GSK, PATH et l'OMS pour contribuer à assurer un approvisionnement durable en vaccins à long terme, dans l'éventualité où l'OMS recommanderait une utilisation plus large et s'engagerait à assurer un financement durable. Il s'appuie sur les engagements existants de GSK de donner jusqu'à 10 millions de doses de RTS,S/AS01E pour le projet pilote et de fournir jusqu'à 15 millions de doses par an jusqu'en 2028, si l'OMS recommande une utilisation plus large du produit. Il est prévu qu'en 2029 au plus tard, BBIL sera le seul fournisseur du vaccin, GSK lui fournissant l'adjuvant AS01E », indique le communiqué.
Cette annonce devrait rassurer de nombreux décideurs publics africains qui craignaient que les investissements dans la lutte contre la malaria qui affecte particulièrement le continent ne pâtissent de celle contre le coronavirus.
En novembre 2020, l’OMS s’inquiétait des perturbations qu’enregistre la lutte contre le paludisme qui a été écartée du devant de la scène par la covid-19. Selon l’Organisation, si la situation persiste, le paludisme pourrait entraîner jusqu’à 100 000 décès en plus par rapport au nombre déjà enregistré chaque année en Afrique subsaharienne.
« Le paludisme fait tellement de victimes parmi les enfants africains, nos systèmes de santé et nos économies que la mise au point de ce vaccin est une source d'optimisme, étant donné son potentiel à réduire davantage les maladies et les décès dus au paludisme […] Maintenant, avec la signature de cet accord avec Bharat Biotech, nous avons un nouveau partenaire supplémentaire qui nous aidera à faire en sorte que ce vaccin puisse être plus largement disponible pour être utilisé en Afrique, parallèlement à d'autres interventions contre la malaria, dans les années à venir », a indiqué John Bawa, directeur Afrique du projet d’implémentation du vaccin, pour l’ONG PATH.
Notons que le RTS,S/AS01E est le premier et, à ce jour, le seul vaccin contre la malaria à avoir reçu un avis positif des autorités réglementaires et a déjà été utilisé sur plus de 500 000 enfants depuis le lancement des projets pilotes par les ministères de la Santé du Ghana, du Kenya et du Malawi en 2019.
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