Réalisée en collaboration avec McKinsey & Company, l'étude renforce le rôle crucial de l'autonomisation économique des femmes pour faire entrer le continent dans une nouvelle ère de croissance transformationnelle.
Le rapport, intitulé «Les jeunes femmes en Afrique : Agents de la croissance économique et de la transformation d'ici à 2030 – Fondation Mastercard », présente une série de solutions immédiates et réalisables pour les gouvernements, le secteur privé et la société civile, afin d'inverser le déclin brutal de la contribution des jeunes femmes au Pib de l'Afrique, qui est passée de 18 % en 2000 à seulement 11 % en 2022. Les domaines les plus importants à traiter sont la charge des responsabilités familiales et domestiques qui limite l'accès des femmes au marché du travail, les faibles taux d'achèvement des études, la nécessité de renforcer les compétences concurrentielles dans des secteurs clés et d'adopter des politiques d'emploi tenant compte de l'égalité des sexes, ainsi que le manque d'accès aux services financiers.
Le rapport note qu'il existe des approches efficaces menées par le secteur privé et des modèles financés par le gouvernement, axés sur le développement des services de garde d'enfants fournis par les employeurs, qui peuvent alléger le poids des prises en charge pour les jeunes femmes, et créer plus de 11 millions d'emplois d'ici à 2030.
Les secteurs de l'agriculture, de l'éducation, de la restauration et de l'hébergement, du commerce – en gros et en détail - étant les plus gros employeurs de jeunes femmes en Afrique, la Fondation plaide pour le déploiement d'apprentissages et de centres de formation, afin d'accélérer la participation des femmes dans ces secteurs à forte croissance. Le secteur des Tic est également identifié comme un secteur d’activité primordial pour catalyser une productivité substantielle, avec un taux de rémunération plus élevé pour les
femmes que pour les hommes au Nigéria, au Ghana et en Ouganda.
L'étude considère également que la Namibie est un modèle à suivre pour les autres pays africains quant à la priorité à accorder aux avantages économiques de l'égalité des sexes, étant donné que la participation des femmes à l'économie est passée de 40 à 42 % en cinq ans seulement. L'Égypte, la République démocratique du Congo, l'Éthiopie, le Kenya, le Mali, le Nigeria, le Rwanda, le Sénégal, la Tanzanie et l'Ouganda pourraient connaître la croissance la plus rapide s'ils reproduisaient la stratégie de la Namibie.
Marieme Esther Dassanou, directrice des programmes sur le genre à la Fondation Mastercard, a déclaré à l'occasion de la présentation du rapport : « L'autonomisation des jeunes femmes en Afrique est à la fois un impératif économique et une opportunité de transformation pour le continent. En s'attaquant aux barrières systémiques, en améliorant les compétences et en encourageant les politiques d'intégration du genre, nous pouvons générer 287 milliards de dollars de PIB supplémentaire d'ici à 2030. Nous devons créer des environnements où les femmes peuvent réussir en tant qu'employées et entrepreneures, afin que la croissance de l'Afrique soit inclusive, durable et tirée par le plein potentiel de sa population de jeunes femmes ».
Adou FAYE
Le rapport, intitulé «Les jeunes femmes en Afrique : Agents de la croissance économique et de la transformation d'ici à 2030 – Fondation Mastercard », présente une série de solutions immédiates et réalisables pour les gouvernements, le secteur privé et la société civile, afin d'inverser le déclin brutal de la contribution des jeunes femmes au Pib de l'Afrique, qui est passée de 18 % en 2000 à seulement 11 % en 2022. Les domaines les plus importants à traiter sont la charge des responsabilités familiales et domestiques qui limite l'accès des femmes au marché du travail, les faibles taux d'achèvement des études, la nécessité de renforcer les compétences concurrentielles dans des secteurs clés et d'adopter des politiques d'emploi tenant compte de l'égalité des sexes, ainsi que le manque d'accès aux services financiers.
Le rapport note qu'il existe des approches efficaces menées par le secteur privé et des modèles financés par le gouvernement, axés sur le développement des services de garde d'enfants fournis par les employeurs, qui peuvent alléger le poids des prises en charge pour les jeunes femmes, et créer plus de 11 millions d'emplois d'ici à 2030.
Les secteurs de l'agriculture, de l'éducation, de la restauration et de l'hébergement, du commerce – en gros et en détail - étant les plus gros employeurs de jeunes femmes en Afrique, la Fondation plaide pour le déploiement d'apprentissages et de centres de formation, afin d'accélérer la participation des femmes dans ces secteurs à forte croissance. Le secteur des Tic est également identifié comme un secteur d’activité primordial pour catalyser une productivité substantielle, avec un taux de rémunération plus élevé pour les
femmes que pour les hommes au Nigéria, au Ghana et en Ouganda.
L'étude considère également que la Namibie est un modèle à suivre pour les autres pays africains quant à la priorité à accorder aux avantages économiques de l'égalité des sexes, étant donné que la participation des femmes à l'économie est passée de 40 à 42 % en cinq ans seulement. L'Égypte, la République démocratique du Congo, l'Éthiopie, le Kenya, le Mali, le Nigeria, le Rwanda, le Sénégal, la Tanzanie et l'Ouganda pourraient connaître la croissance la plus rapide s'ils reproduisaient la stratégie de la Namibie.
Marieme Esther Dassanou, directrice des programmes sur le genre à la Fondation Mastercard, a déclaré à l'occasion de la présentation du rapport : « L'autonomisation des jeunes femmes en Afrique est à la fois un impératif économique et une opportunité de transformation pour le continent. En s'attaquant aux barrières systémiques, en améliorant les compétences et en encourageant les politiques d'intégration du genre, nous pouvons générer 287 milliards de dollars de PIB supplémentaire d'ici à 2030. Nous devons créer des environnements où les femmes peuvent réussir en tant qu'employées et entrepreneures, afin que la croissance de l'Afrique soit inclusive, durable et tirée par le plein potentiel de sa population de jeunes femmes ».
Adou FAYE