D’après elle, il est souvent arrivé, à l’occasion des séances de négociation que soient soulevées des questions liées, soit à la mise en œuvre des accords, à certaines réformes mises en œuvre par l’Etat du Sénégal ou la procédure de règlement des différends collectifs dans
le secteur public de l’éducation et de la formation puisque depuis plus de deux décennies, le système éducatif sénégalais est marqué par une instabilité qui a affecté le déroulement normal des enseignements et le quantum horaire.
‘’Pour éviter que ces questions n’affectent la mise en œuvre des accords ou n’alimentent d’éventuels futurs préavis de grève, nous mettrons à profit une plateforme de dialogue pour les aborder de manière approfondie avec des experts en la matière’’, a déclaré la
présidente du HCDS qui présidait, à Saly-Portudal, le démarrage des travaux de la session prérentrée 2018-2019 dont le thème porte sur ‘’Contribuer à la pacification du secteur public de l’éducation et de la formation par la formulation de recommandations concourant à la
mise en œuvre des accords et le renforcement des capacités des acteurs.
Par son volet ‘’renforcement de capacités des acteurs’’, cette session constituera une tribune offerte aux acteurs pour exprimer leurs attentes et leurs préoccupations sur la fiscalité sur les salaires, le processus de dématérialisation des procédures administratives, la réforme des retraites, les réformes opérées au niveau des échelonnements indiciaires ainsi que la procédure de règlement des différends collectifs dans le secteur public.
Innocence Ntap Ndiaye a signalé que cette session prérentrée est un mécanisme de dialogue social qui offre l’opportunité de développer en synergie des initiatives autour de la stabilité de l’espace scolaire qui, à l’en croire, constitue aujourd’hui l’un des défis majeurs
auxquels doit faire face la nation sénégalaise. ‘’Un défi que nous devons relever, au regard de la place de choix occupée par le capital humain dans la quête de compétitivité et dans la réalisation de performances’’, a-t-elle dit, non sans rappeler l’importance que lui consacre le Plan Sénégal émergent (PSE) à travers son axe 2 qui tourne autour du ‘’capital humain, protection sociale et développement durable’’.
C’est la raison pour laquelle, depuis sa mise en place, en 2015, le HCDS s’est engagé à tenir régulièrement des sessions prérentrées pour contribuer à l’instauration et la consolidation d’un climat social apaisé dans ce secteur. Cette année encore, restant attachée à la dimension participative du dialogue social et après s’en être ouverte aux différents secrétaires généraux qui ont souhaité que la session se tienne plus tôt que d’habitude, la commission technique préparatoire mise en place à cet effet, a retenu d’aborder la session 2018-2019 dans la perspective d’une pacification du secteur public de l’éducation et de la formation.
Malgré l’accalmie notée durant l’année 2016-2017, l’école sénégalaise a renoué avec des perturbations qui ont amené les acteurs à se retrouver de la table de négociation, à signer le protocole d’accord du 30 avril 2018 et prendre l’engagement d’assurer le suivi des
accords antérieurs. Dès lors, il convient d’accompagner ces acteurs dans la mise en œuvre des accords qui les lient dans une approche leur permettant de formuler ensemble des recommandations pouvant contribuer à la prise en charge de leurs attentes et préoccupations respectives dans un climat social apaisé, a soutenu Mme Ndiaye.
‘’Au-delà des actions de médiation, de facilitation ainsi que de renforcement de capacités des acteurs, le HCDS s’emploie à contribuer à la mise en place de mécanismes adaptés de dialogue social au niveau sectoriel. Après le renouvellement des instances du Comité de dialogue social du secteur de l’éducation et de la formation, celui de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation sera mis sur pied la semaine prochaine pour assurer une meilleure quiétude dans les espaces universitaires’’, a souligné Innocence Ntap Ndiaye qui annonce qu’il en sera de même avec l’installation du sous-comité du secteur de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’artisanat pour une prise en charge plus inclusive des défis liés à l’employabilité et au développement de certaines franges de l’économie informelle.
Serigne Makhtar Fall
le secteur public de l’éducation et de la formation puisque depuis plus de deux décennies, le système éducatif sénégalais est marqué par une instabilité qui a affecté le déroulement normal des enseignements et le quantum horaire.
‘’Pour éviter que ces questions n’affectent la mise en œuvre des accords ou n’alimentent d’éventuels futurs préavis de grève, nous mettrons à profit une plateforme de dialogue pour les aborder de manière approfondie avec des experts en la matière’’, a déclaré la
présidente du HCDS qui présidait, à Saly-Portudal, le démarrage des travaux de la session prérentrée 2018-2019 dont le thème porte sur ‘’Contribuer à la pacification du secteur public de l’éducation et de la formation par la formulation de recommandations concourant à la
mise en œuvre des accords et le renforcement des capacités des acteurs.
Par son volet ‘’renforcement de capacités des acteurs’’, cette session constituera une tribune offerte aux acteurs pour exprimer leurs attentes et leurs préoccupations sur la fiscalité sur les salaires, le processus de dématérialisation des procédures administratives, la réforme des retraites, les réformes opérées au niveau des échelonnements indiciaires ainsi que la procédure de règlement des différends collectifs dans le secteur public.
Innocence Ntap Ndiaye a signalé que cette session prérentrée est un mécanisme de dialogue social qui offre l’opportunité de développer en synergie des initiatives autour de la stabilité de l’espace scolaire qui, à l’en croire, constitue aujourd’hui l’un des défis majeurs
auxquels doit faire face la nation sénégalaise. ‘’Un défi que nous devons relever, au regard de la place de choix occupée par le capital humain dans la quête de compétitivité et dans la réalisation de performances’’, a-t-elle dit, non sans rappeler l’importance que lui consacre le Plan Sénégal émergent (PSE) à travers son axe 2 qui tourne autour du ‘’capital humain, protection sociale et développement durable’’.
C’est la raison pour laquelle, depuis sa mise en place, en 2015, le HCDS s’est engagé à tenir régulièrement des sessions prérentrées pour contribuer à l’instauration et la consolidation d’un climat social apaisé dans ce secteur. Cette année encore, restant attachée à la dimension participative du dialogue social et après s’en être ouverte aux différents secrétaires généraux qui ont souhaité que la session se tienne plus tôt que d’habitude, la commission technique préparatoire mise en place à cet effet, a retenu d’aborder la session 2018-2019 dans la perspective d’une pacification du secteur public de l’éducation et de la formation.
Malgré l’accalmie notée durant l’année 2016-2017, l’école sénégalaise a renoué avec des perturbations qui ont amené les acteurs à se retrouver de la table de négociation, à signer le protocole d’accord du 30 avril 2018 et prendre l’engagement d’assurer le suivi des
accords antérieurs. Dès lors, il convient d’accompagner ces acteurs dans la mise en œuvre des accords qui les lient dans une approche leur permettant de formuler ensemble des recommandations pouvant contribuer à la prise en charge de leurs attentes et préoccupations respectives dans un climat social apaisé, a soutenu Mme Ndiaye.
‘’Au-delà des actions de médiation, de facilitation ainsi que de renforcement de capacités des acteurs, le HCDS s’emploie à contribuer à la mise en place de mécanismes adaptés de dialogue social au niveau sectoriel. Après le renouvellement des instances du Comité de dialogue social du secteur de l’éducation et de la formation, celui de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation sera mis sur pied la semaine prochaine pour assurer une meilleure quiétude dans les espaces universitaires’’, a souligné Innocence Ntap Ndiaye qui annonce qu’il en sera de même avec l’installation du sous-comité du secteur de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’artisanat pour une prise en charge plus inclusive des défis liés à l’employabilité et au développement de certaines franges de l’économie informelle.
Serigne Makhtar Fall