Cette surveillance ''pourrait nous permettre d’éviter ce que nous avons connu en 1994, à savoir la dévaluation du franc CFA ‘’, a-t-elle dit, jeudi, devant les élèves du lycée Coumba Ndoffène Diouf de Fatick.
Mme Sawadogo s'exprimait lors d’une conférence d’information et de sensibilisation sur les chantiers et les réalisations de l’UEMOA, qui fête cette année ses 20 ans d’existence.
‘’La surveillance multilatérale des politiques macro-économiques est un droit de regard que les Etats membres se donnent mutuellement sur leurs politiques économiques pour prévenir les déséquilibres’’, a expliqué la représentante résidente, en présence des autorités académiques et élus du département de Fatick.
Mme Sawadogo a rappelé que l’absence d’un système de surveillance multilatérale des politiques macro-économiques des Etats ayant en commun le franc CFA était à l’origine de la dévaluation de 1994.
‘’A l’époque, a-t-elle expliqué, il y avait quelques états de la zone CFA qui ne s’en sortaient pas, et ayant en en commun, le franc CFA, on a tous était dévalué’’.
‘’Du jour au lendemain, nous avons perdu la moitié de nos avoirs’’, a-t-elle précisé.
''A ce titre, la surveillance multilatérale qui est mise en œuvre aujourd’hui au niveau de l’UEMOA est véritablement une révolution parce que, selon elle, aucun pays membre ne peut se permettre de mener sa politique économique comme il veut’’.
‘’Ce n’est plus possible parce que justement il y a ce qu’on appelle le pacte de convergence de stabilité de croissance et de solidarité qui a été mise en place par les Etats membres’’, a-t-elle soutenu.
Pour veiller sur des dérives économiques des Etats membres, la représentante résidente a également signalé l’existence d’un rapport qui est fait tous les semestres par la Commission de l’UEMOA pour attirer l’attention des décideurs sur d’éventuelles difficultés.
‘’Il y a tel pays qui est en train de dérailler un peu à tel niveau donc il faut qu’on le rappelle à l’ordre’’, a-t-elle indiqué, ajoutant que la surveillance multilatérale ''n’est rien d’autre qu’un moyen pour attirer l’attention des décideurs afin d’éviter un naufrage collectif des Etats membres’’.
Fatimata Sawadogo est à Fatick depuis mercredi dans le cadre d’une tournée de sensibilisation et d’information sur les réalisations de l’UEMOA en vingt ans d’existence.
Elle a animé durant mercredi et jeudi à Fatick des conférences sur ce sujet au lycée Coumba Ndoffène Diouf de Fatick et à la Chambre de commerce.
APS
Mme Sawadogo s'exprimait lors d’une conférence d’information et de sensibilisation sur les chantiers et les réalisations de l’UEMOA, qui fête cette année ses 20 ans d’existence.
‘’La surveillance multilatérale des politiques macro-économiques est un droit de regard que les Etats membres se donnent mutuellement sur leurs politiques économiques pour prévenir les déséquilibres’’, a expliqué la représentante résidente, en présence des autorités académiques et élus du département de Fatick.
Mme Sawadogo a rappelé que l’absence d’un système de surveillance multilatérale des politiques macro-économiques des Etats ayant en commun le franc CFA était à l’origine de la dévaluation de 1994.
‘’A l’époque, a-t-elle expliqué, il y avait quelques états de la zone CFA qui ne s’en sortaient pas, et ayant en en commun, le franc CFA, on a tous était dévalué’’.
‘’Du jour au lendemain, nous avons perdu la moitié de nos avoirs’’, a-t-elle précisé.
''A ce titre, la surveillance multilatérale qui est mise en œuvre aujourd’hui au niveau de l’UEMOA est véritablement une révolution parce que, selon elle, aucun pays membre ne peut se permettre de mener sa politique économique comme il veut’’.
‘’Ce n’est plus possible parce que justement il y a ce qu’on appelle le pacte de convergence de stabilité de croissance et de solidarité qui a été mise en place par les Etats membres’’, a-t-elle soutenu.
Pour veiller sur des dérives économiques des Etats membres, la représentante résidente a également signalé l’existence d’un rapport qui est fait tous les semestres par la Commission de l’UEMOA pour attirer l’attention des décideurs sur d’éventuelles difficultés.
‘’Il y a tel pays qui est en train de dérailler un peu à tel niveau donc il faut qu’on le rappelle à l’ordre’’, a-t-elle indiqué, ajoutant que la surveillance multilatérale ''n’est rien d’autre qu’un moyen pour attirer l’attention des décideurs afin d’éviter un naufrage collectif des Etats membres’’.
Fatimata Sawadogo est à Fatick depuis mercredi dans le cadre d’une tournée de sensibilisation et d’information sur les réalisations de l’UEMOA en vingt ans d’existence.
Elle a animé durant mercredi et jeudi à Fatick des conférences sur ce sujet au lycée Coumba Ndoffène Diouf de Fatick et à la Chambre de commerce.
APS