Le Conseil Ouest et Centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF/WECARD), regroupant les systèmes nationaux de recherche agricoles de 22 pays membres de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, vient de mettre en place deux projets pour protéger la filière tomate et celle des légumes feuilles.Le premier projet s'intitule" Gestion intégrée de Ralstonia solanacearum(Smith) Yabuuchi et al" dans le contexte de l’augmentation des risques phytosanitaires liés aux changements climatiques et pour le second "Accroître la productivité, la compétitivité et les marchés des légumes traditionnels africains pour améliorer les revenues et l’alimentation en Afrique de l’Ouest et du Centre.
« Les produits de la culture maraichère tels que les tomates et les légumes feuilles sont très prisés dans notre alimentation quotidienne » soutient Dr Harold Roy-Macaurey, directeur exécutif de CORAF. Selon lui, « les légumes traditionnels referment beaucoup de vitamines et de micro nutriments ». Le manque de diversité dans les cultures et la forte présence de glucose dans les aliments sont « la cause de la malnutrition notée dans beaucoup de nos pays » révèle Dr Harold Roy-Macaurey. C’est pourquoi, « le CORAF compte soutenir les efforts consentis par les acteurs de développement pour l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) ».
A ce propos, le directeur général de l’ISRA, Macoumba Diouf affirme que les deux projets permettront à l’Institut Sénégalaise de Recherche Agricole (ISRA) « de mener d’autres activités agricoles, en vue de promouvoir les cultures autochtones et endogènes ». Il soutient que cette année la filière tomate a été fortement touché par ce pathogène qu’on appel bactériose qui a fait que « sur les 70.000 tonnes attendus, nous n’avons pu avoir que 40.000 tonnes ». C’est pourquoi, le financement de ces deux projets « nous permettra d’être à l’avant-garde, de nous protéger, de mener des activités d’envergure dans toutes les zones ou la culture de tomate est pratiquée et de faire de la prospective sur cette question pour limiter des dégâts » déclare Macoumba Diouf. Pour ce dernier, l’urgence dans nos pays est « de promouvoir nos cultures maraichères ». Pour autant, qu’elles constituent « un aspect nutritionnel très important dans la croissance des enfants mais aussi dans l’accroissement de l’économie » souligne le directeur de l’ISRA. Pour cela, une étude sera menée pour identifier les besoins en alimentation chez les femmes et chez les enfants afin « de renforcer le marché des légumes traditionnels du Sénégal et de donner une nouvelle opportunité aux agriculteurs d’élargir leurs cultures » affirme Macoumba Diouf.
Amy Diallo
« Les produits de la culture maraichère tels que les tomates et les légumes feuilles sont très prisés dans notre alimentation quotidienne » soutient Dr Harold Roy-Macaurey, directeur exécutif de CORAF. Selon lui, « les légumes traditionnels referment beaucoup de vitamines et de micro nutriments ». Le manque de diversité dans les cultures et la forte présence de glucose dans les aliments sont « la cause de la malnutrition notée dans beaucoup de nos pays » révèle Dr Harold Roy-Macaurey. C’est pourquoi, « le CORAF compte soutenir les efforts consentis par les acteurs de développement pour l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) ».
A ce propos, le directeur général de l’ISRA, Macoumba Diouf affirme que les deux projets permettront à l’Institut Sénégalaise de Recherche Agricole (ISRA) « de mener d’autres activités agricoles, en vue de promouvoir les cultures autochtones et endogènes ». Il soutient que cette année la filière tomate a été fortement touché par ce pathogène qu’on appel bactériose qui a fait que « sur les 70.000 tonnes attendus, nous n’avons pu avoir que 40.000 tonnes ». C’est pourquoi, le financement de ces deux projets « nous permettra d’être à l’avant-garde, de nous protéger, de mener des activités d’envergure dans toutes les zones ou la culture de tomate est pratiquée et de faire de la prospective sur cette question pour limiter des dégâts » déclare Macoumba Diouf. Pour ce dernier, l’urgence dans nos pays est « de promouvoir nos cultures maraichères ». Pour autant, qu’elles constituent « un aspect nutritionnel très important dans la croissance des enfants mais aussi dans l’accroissement de l’économie » souligne le directeur de l’ISRA. Pour cela, une étude sera menée pour identifier les besoins en alimentation chez les femmes et chez les enfants afin « de renforcer le marché des légumes traditionnels du Sénégal et de donner une nouvelle opportunité aux agriculteurs d’élargir leurs cultures » affirme Macoumba Diouf.
Amy Diallo