Parallèlement à ce nouvel appel public à l’épargne, qui sera alors le quatrième de l’histoire du Trésor public camerounais, après ceux de 2010 (200 milliards de FCfa), 2013 (80 milliards de FCfa) et 2014 (150 milliards de FCfa), le gouvernement camerounais tentera également, toujours au mois de juin 2015, de lever 10 autres milliards de francs Cfa par adjudication sur le marché des titres publics de la banque centrale, grâce à une émission cette fois-ci d’Obligations du trésor assimilables (OTA). Au total, au mois de juin 2015, l’Etat camerounais émettra des titres de créance de moyen et long terme, pour 160 milliards de francs Cfa au total.
Pour rappel, depuis le lancement de nouveaux mécanismes de financement du budget de l’Etat du Cameroun avec l’emprunt obligataire de décembre 2010, le Trésor public remporte un véritable succès sur le marché des capitaux national et sous-régional. A ce jour, tous ses emprunts par appel public à l’épargne ont été sursouscrits, le pic ayant été atteint en 2013, avec une surallocation de 30 milliards de francs Cfa sur les 50 milliards sollicités.
Sur le marché des titres publics de la BEAC, les performances sont encore plus intéressantes. Depuis le lancement de ce marché en 2011, le Cameroun fait pratiquement un sans-faute sur toutes ses émissions de bons et obligations du Trésor. En 2014, les souscriptions aux titres publics camerounais ont littéralement explosé, atteignant la moyenne de 300% au premier semestre. Au terme de certaines séances, le taux de souscription a même franchi la barre de 500%.
Ecofin
Pour rappel, depuis le lancement de nouveaux mécanismes de financement du budget de l’Etat du Cameroun avec l’emprunt obligataire de décembre 2010, le Trésor public remporte un véritable succès sur le marché des capitaux national et sous-régional. A ce jour, tous ses emprunts par appel public à l’épargne ont été sursouscrits, le pic ayant été atteint en 2013, avec une surallocation de 30 milliards de francs Cfa sur les 50 milliards sollicités.
Sur le marché des titres publics de la BEAC, les performances sont encore plus intéressantes. Depuis le lancement de ce marché en 2011, le Cameroun fait pratiquement un sans-faute sur toutes ses émissions de bons et obligations du Trésor. En 2014, les souscriptions aux titres publics camerounais ont littéralement explosé, atteignant la moyenne de 300% au premier semestre. Au terme de certaines séances, le taux de souscription a même franchi la barre de 500%.
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