L’indépendance progressive des territoires colonisés et leur constitution en états, dans les années 50-60, n’induit cependant en rien leur retrait de la zone du nouvellement nommé « Franc de la Communauté Française d’Afrique » (1958). En effet, entre 1960 et 1973, seuls quatre états sur la quinzaine d’états appartenant à la zone Franc se retirent des accords monétaires engagés au moment de leur indépendance. C’est notamment le cas de la Guinée, en 1960, parallèlement à la réévaluation de la parité fixe (1 Franc Français = 50 Francs CFA), suivie du Mali, en 1962, qui revendique, lui, une souveraineté intégrale conditionnée par l’indépendance monétaire. Les états qui demeurent dans la zone Franc se rassemblent alors en deux unions monétaires indépendantes : l’U.M.O.A. (Union Monétaire des Etats d’Afrique de l’Ouest), créée en 1962, et l’U.M.A.C. (Union Monétaire de l’Afrique Centrale), constituée plus tardivement, en 1972. A ce moment, le centre de gravité institutionnel du Franc CFA reste ancré à Paris. En effet, les sièges des deux banques centrales ne seront déplacés qu’à la fin des années 70. De plus, les ministres des finances de la Zone Franc se réunissent semestriellement à Paris depuis 1965.
Une extension des domaines de coopération entre états africains
Les années 80-90 sont marquées par un double élargissement des unions monétaires et par des ajustements de parité successifs. Le premier est de nature géographique, avec la réintégration du Mali en 1984, l’inclusion de la Guinée Equatoriale en 1985, et celle de la Guinée-Bissau en 1997. On observe de plus une extension des domaines de coopération entre états africains ; parallèlement à la dévaluation de moitié du Franc CFA en 1994, les deux unions monétaires sont refondées et affichent désormais des objectifs de coopération économique et de développement. L’U.M.O.A. devient alors l’U.E.M.O.A. (Union économique et monétaire Ouest-Africaine), et l’U.M.A.C, la C.E.M.A.C. (Communauté économique et Monétaire de l’Afrique Centrale). Le passage à l’euro en 1999 fixe la nouvelle parité fixe (1 Euro = 656 Francs CFA).
Le Soleil Avec GeneratePress
Une extension des domaines de coopération entre états africains
Les années 80-90 sont marquées par un double élargissement des unions monétaires et par des ajustements de parité successifs. Le premier est de nature géographique, avec la réintégration du Mali en 1984, l’inclusion de la Guinée Equatoriale en 1985, et celle de la Guinée-Bissau en 1997. On observe de plus une extension des domaines de coopération entre états africains ; parallèlement à la dévaluation de moitié du Franc CFA en 1994, les deux unions monétaires sont refondées et affichent désormais des objectifs de coopération économique et de développement. L’U.M.O.A. devient alors l’U.E.M.O.A. (Union économique et monétaire Ouest-Africaine), et l’U.M.A.C, la C.E.M.A.C. (Communauté économique et Monétaire de l’Afrique Centrale). Le passage à l’euro en 1999 fixe la nouvelle parité fixe (1 Euro = 656 Francs CFA).
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