Le Premier ministre chinois évoque des «douleurs de croissance» entre la Chine et l’Afrique

Lundi 5 Mai 2014

Les différends entourant les investissements chinois en Afrique ne sont que des «douleurs de croissance», a estimé le Premier ministre chinois, Li Keqiang le 4 mai avant de s'envoler pour une tournée en Afrique, qui doit le conduire au Nigeria, en Angola, en Ethiopie et au Kenya.


Le Premier ministre chinois, Li Keqiang
Le Premier ministre chinois, Li Keqiang
M. Li a cependant appelé les entreprises chinoises présentes en Afrique à «se conformer aux lois et règlements locaux et à prendre leurs responsabilités pour protéger les intérêts des communautés locales». Il a également indiqué que le gouvernement chinois est «prêt à négocier avec les pays africains pour résoudre les problèmes qui se posent entre les deux parties», tout en indiquant que les différends sino-africains représentent des «cas isolés dans une relation fondée sur l'égalité et les avantages mutuels».
«Je voudrais affirmer à nos amis africains, avec toute ma sincérité, que la Chine entend aucunement agir de façon impérialiste comme certains pays l'ont fait auparavant sur le continent africain. Le colonialisme doit appartenir au passé», a ajouté le dirigeant chinois, avant  sa première tournée en Afrique depuis sa prise de fonction en 2013. Et d’ajouter: «Les relations entre la Chine et l'Afrique sont entrées dans un âge d'or».
Depuis 2009, la Chine est devenue le premier partenaire commercial de l'Afrique. Le commerce bilatéral s'est élevé à 210 milliards de dollars en 2013 en constante augmentation. Le volume des investissements directs chinois en Afrique a atteint 25 milliards de dollars fin 2013 et 2500 sociétés chinoises ont investi sur le continent, mais non sans accroc. Les Chinois sont régulièrement soupçonnés de chercher uniquement à piller les matières premières ou encore de vouloir inonder le marché africain de produits manufacturés à bas prix sans transférer de savoir-faire.
En février 2013 les autorités zambiennes avaient été amenées à confisquer une mine de charbon appartenant à un groupe chinois après une violente révolte des mineurs qui fustigeaient les mauvaises conditions de travail et le non-respect des normes environnementales. Les salariés de deux entreprises chinoises opérant au Tchad et aux Niger ont également observé, en mars dernier, des grèves pour protester contre des salaires bas.
Ecofin
Actu-Economie


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