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‘’Nous avons constaté que beaucoup de nos pas ont un taux assez faible de condamnation en ce qui concerne le blanchiment de capitaux. Cela s’explique, peut-être, par le faible niveau de compréhension de cas de blanchiment de capitaux par les juges’’, a-t-il notamment estimé.
Dr Nduka s’exprimait lundi à Saly-Portudal, au démarrage d’un atelier régional de formation des formateurs qui, à son avis, devrait permettre aux juges de pouvoir faire, de manière expéditive, des jugements sur le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et, ainsi, obtenir les condamnations recherchées.
SAMWA est un projet mis en œuvre conjointe par le GIABA et l’Union européenne (UE) dans le but de contribuer à la lutte contre le blanchiment de capitaux en Afrique de l’Ouest, par le renforcement des capacités des acteurs impliqués dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) dans la région, a signalé M. Nduka.
D’une durée de trois ans, ce projet qui prend fin en octobre prochain est financé à hauteur de 3,6 millions d’euros, selon lui, rappelant qu’en 2010, l’UE, au titre du Programme indicatif régional du 10ième FED pour l’Afrique de l’Ouest, a approuvé une aide financière destinée au renforcement des capacités en matière de LBC/FT.
Le projet comprend trois principaux volets, notamment le renforcement des capacités des cellules de renseignements financiers et des entités déclarantes, le renforcement des capacités des organismes chargés des enquêtes et poursuites pénales et de la justice, pour les aider à mener ‘’efficacement’’ des enquêtes sur les cas de blanchiment de capitaux et à recouvrer des avoirs illicites et une plus grande sensibilisation du public et le renforcement de l’engagement politiquez en faveur de la lutte contre le blanchiment d’argent.
Evoquant le cas du Sénégal en matiére de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT), Dr Buno Nduka a signalé que les équipes du GIABA viennent de terminer une visite sur place du deuxième cycle des évaluations mutuelles dont le rapport annuel va être examiné pendant la plénière du mois de novembre prochain.
‘’Mais je peux, dores et déjà que le Sénégal fait partie de ces pays qui sont de bons élèves dans ce cadre. Mais, nous attendons d’avoir les résultats du rapport pour confirmer ce que je viens de dire’’, a-t-il toutefois souligné, précisant qu’en ce qui concerne le terrorisme, ‘’pour le moment, le Sénégal n’a pas eu d’attaques’’.
‘’Des pays limitrophes sont en train de vivre le même phénomène. C’est la raison pour laquelle nous encourageons les pays à mettre en place un dispositif assez fort pour pouvoir préserver le pays ou les personnes qui vivent au sein du pays’’, a lancé le directeur des programmes et projets du GIABA.
Serigne Makhtar Fall
Dr Nduka s’exprimait lundi à Saly-Portudal, au démarrage d’un atelier régional de formation des formateurs qui, à son avis, devrait permettre aux juges de pouvoir faire, de manière expéditive, des jugements sur le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et, ainsi, obtenir les condamnations recherchées.
SAMWA est un projet mis en œuvre conjointe par le GIABA et l’Union européenne (UE) dans le but de contribuer à la lutte contre le blanchiment de capitaux en Afrique de l’Ouest, par le renforcement des capacités des acteurs impliqués dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) dans la région, a signalé M. Nduka.
D’une durée de trois ans, ce projet qui prend fin en octobre prochain est financé à hauteur de 3,6 millions d’euros, selon lui, rappelant qu’en 2010, l’UE, au titre du Programme indicatif régional du 10ième FED pour l’Afrique de l’Ouest, a approuvé une aide financière destinée au renforcement des capacités en matière de LBC/FT.
Le projet comprend trois principaux volets, notamment le renforcement des capacités des cellules de renseignements financiers et des entités déclarantes, le renforcement des capacités des organismes chargés des enquêtes et poursuites pénales et de la justice, pour les aider à mener ‘’efficacement’’ des enquêtes sur les cas de blanchiment de capitaux et à recouvrer des avoirs illicites et une plus grande sensibilisation du public et le renforcement de l’engagement politiquez en faveur de la lutte contre le blanchiment d’argent.
Evoquant le cas du Sénégal en matiére de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT), Dr Buno Nduka a signalé que les équipes du GIABA viennent de terminer une visite sur place du deuxième cycle des évaluations mutuelles dont le rapport annuel va être examiné pendant la plénière du mois de novembre prochain.
‘’Mais je peux, dores et déjà que le Sénégal fait partie de ces pays qui sont de bons élèves dans ce cadre. Mais, nous attendons d’avoir les résultats du rapport pour confirmer ce que je viens de dire’’, a-t-il toutefois souligné, précisant qu’en ce qui concerne le terrorisme, ‘’pour le moment, le Sénégal n’a pas eu d’attaques’’.
‘’Des pays limitrophes sont en train de vivre le même phénomène. C’est la raison pour laquelle nous encourageons les pays à mettre en place un dispositif assez fort pour pouvoir préserver le pays ou les personnes qui vivent au sein du pays’’, a lancé le directeur des programmes et projets du GIABA.
Serigne Makhtar Fall