Ecobank blinde ses coffres. Les États financiers certifiés ont produit un PNB s’établissant fin 2014 à 2,3 milliards $EU (soit une hausse de 14 % par rapport à 2013). Le coefficient d’exploitation s’élève-lui à 65,4 % et s’améliore à hauteur de 4,7 points comparé à 2013, renseigne le rapport parvenu à Les Afriques. Malgré un contexte difficile qu’a traversé le groupe Ecobank en 2013, le résultat avant impôt ressort à 520 millions $EU, poursuivant un taux de progression de 134 %. Le rendement des capitaux propres s'établit à 16,5% contre 6,9 % en 2013. Alors que le résultat net consolidé du groupe atteint 398 millions $EU, en hausse de 155 % par rapport à l’année précédente. Le groupe a prêté mieux et plus par rapport à l'activité 2013, puisque le volume des encours de prêts s'élèvent à 12,3 milliards $ EU (soit une hausse de 890 millions $ EU avec un pic de croissance de 8 points. Les dépôts de la clientèle ont franchi la barre de 17,4 milliards $EU, en hausse de 947 millions $EU (+6 %), alors que le ratio Tiers 1 des capitaux propres s’élève à 18,3 % selon la définition de Bâle 1 avec un ratio d’adéquation du capital 20,4 %.
En 2014, le résultat net de la région UEMOA s’est établi à 114 millions $EU, en progression de 8 % par rapport à l’exercice précédent, grâce à la hausse du PNB et à la maîtrise des coûts. Le PNB ressort à 472 millions $EU, en hausse de 9 % par rapport à 2013. La marge nette d’intérêts s’inscrit en hausse de 7 % (+16 millions $EU), à 251 millions $EU, sous l’effet de la croissance de l’encours moyen des bons du Trésor et de meilleurs rendements des actifs rémunérés. Les produits hors intérêts atteignent 222 millions $EU, soit une augmentation de 11 % (+22 millions $EU) principalement imputable aux revenus des activités de trading liées aux opérations de change de la clientèle.
Les provisions s’élèvent à 45 millions $EU, en hausse de 36 % par rapport à l’exercice précédent, découlant d’une augmentation des dépréciations au Togo et au Bénin, en partie compensée par une diminution de celles-ci au Sénégal et en Côte d’Ivoire. Le ratio des créances douteuses rapportées au total des prêts a augmenté́ de 90 points de base, à 5,0 %, contre 4,1 % en 2013
Le géant bancaire panafricain, qui a démarré ses activités en 1988 en dépit d’un environnement difficile en 2013, confirme son statut et sa vocation de banque de classe mondiale tournée résolument vers le développement économique et financier du continent africain. Le 30 juin 2014, à l'issue de l'assemblée générale du groupe, les administrateurs avaient décidé de surmonter la tempête et de se concentrer sur l’avenir du groupe bancaire.
Lesafriques
En 2014, le résultat net de la région UEMOA s’est établi à 114 millions $EU, en progression de 8 % par rapport à l’exercice précédent, grâce à la hausse du PNB et à la maîtrise des coûts. Le PNB ressort à 472 millions $EU, en hausse de 9 % par rapport à 2013. La marge nette d’intérêts s’inscrit en hausse de 7 % (+16 millions $EU), à 251 millions $EU, sous l’effet de la croissance de l’encours moyen des bons du Trésor et de meilleurs rendements des actifs rémunérés. Les produits hors intérêts atteignent 222 millions $EU, soit une augmentation de 11 % (+22 millions $EU) principalement imputable aux revenus des activités de trading liées aux opérations de change de la clientèle.
Les provisions s’élèvent à 45 millions $EU, en hausse de 36 % par rapport à l’exercice précédent, découlant d’une augmentation des dépréciations au Togo et au Bénin, en partie compensée par une diminution de celles-ci au Sénégal et en Côte d’Ivoire. Le ratio des créances douteuses rapportées au total des prêts a augmenté́ de 90 points de base, à 5,0 %, contre 4,1 % en 2013
Le géant bancaire panafricain, qui a démarré ses activités en 1988 en dépit d’un environnement difficile en 2013, confirme son statut et sa vocation de banque de classe mondiale tournée résolument vers le développement économique et financier du continent africain. Le 30 juin 2014, à l'issue de l'assemblée générale du groupe, les administrateurs avaient décidé de surmonter la tempête et de se concentrer sur l’avenir du groupe bancaire.
Lesafriques