Le minimum vieillesse permettrait d’élever le niveau de vie des personnes âgées

Vendredi 18 Avril 2014

L’institutionnalisation du minimum vieillesse permettrait d’augmenter la couverture vieillesse et d’élever le niveau de vie des personnes âgées et de leur entourage tout en réduisant la pauvreté au sein de cette population a indiqué vendredi, à Dakar Bakary Diabaté, assistant du directeur des études de l’Institut de prévoyance Retraire (IPRES).


Le minimum vieillesse  permettrait d’élever le niveau de vie des personnes âgées
Selon lui, ‘’L’objectif recherché à travers l’institution du minimum vieillesse est d’accorder un montant sous forme de pension à toute personne âgée. Cette pension sera non contributive et universelle mais permettrait également d'augmenter la couverture vieillesse, d'élever le niveau de vie des personnes âgées et de leur entourage.
Il ajoute que la population ciblée est celle âgée de 60 ans  au moins,  la même que celle du plan SESAME.
L’annonce a été faite lors d'un atelier de partage sur ''les simulations actuarielles, la gouvernance, l'administration et le financement du minimum vieillesse et de la pension minimale au Sénégal.''
M. Diabaté  a tenu à préciser que toutes les personnes âgées de plus de 60 ans et touchant une pension (retraite ou veuve) de l’IPRES ou du FNR (Fond National de Retraite) sont exclues.
Il a souligné par ailleurs ‘’que pour éviter des phénomènes d’anti-sélection ou de sélection adverse, il sera relevé au sein des différents régimes, le montant de la pension minimale et la durée de stage surtout pour ce qui concerne l’IPRES ‘’
Ainsi Trois formes de scenarios sont envisagées. Ils sont basés sur le seuil de pauvreté alimentaire à Dakar, en zone rural et dans les autres centres urbains. Seront pris en compte, d’abords l’indexation au seuil de pauvreté alimentaire à Dakar, soit 20.000 F. CFA par bimestre  (10 000 par mois), ensuite l’indexation du cash transfert sur le seuil de pauvreté global en zone rural équivalant à  30.000 F. CFA par bimestre (15000 par mois) et en enfin indexation au seuil de pauvreté global dans les autres centres urbains, soit 40.000  FCFA par bimestre  (20000 par mois).
Ndeye Maguette Kébé
 
 
Actu-Economie


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