Selon lui, si des progrès ont été enregistrés ces derniers temps, avec une croissance du secteur agricole dans plusieurs pays, le continent reste trop dépendant des importations alimentaires.
«L’Afrique importe plus de 100 millions de tonnes de denrées alimentaires aujourd’hui, d’une valeur de 75 milliards de dollars par an. Aujourd’hui, plus de 283 millions de personnes en Afrique souffrent de la faim au quotidien. Cela n’est pas acceptable. Aucune mère ne devrait avoir à subir les gargouillis d’estomac de son enfant affamé, jamais », a confié M. Adesina avant de marteler : « L’Afrique peut et doit se nourrir par elle-même.
Avec 65 % des terres arables non cultivées de la planète, ce que l’Afrique fera de son agriculture déterminera l’avenir de l’alimentation dans le monde ». Dans son discours, il a souligné que les récentes perturbations de l’approvisionnement mondial en denrées alimentaires ont révélé, une fois de plus, les vulnérabilités de l’Afrique.
Il a rappelé que pour atténuer les effets de la guerre de la Russie en Ukraine sur la disponibilité des denrées alimentaires en Afrique, la Banque africaine de développement a immédiatement lancé une Facilité africaine de production alimentaire d’urgence d’un montant de 1,5 milliard de dollars qui, en huit semaines, a approuvé des opérations pour 34 pays.
«La facilité offre désormais son soutien à 20 millions d’agriculteurs en Afrique, pour produire 38 millions de tonnes de denrées alimentaires, d’une valeur de 12 milliards de dollars. Nous ne travaillons pas seuls. Nos efforts viennent compléter les initiatives menées au niveau mondial par le G7, l’Europe et d’autres partenaires au développement », a indiqué le président Adesina.
Adou FAYE
«L’Afrique importe plus de 100 millions de tonnes de denrées alimentaires aujourd’hui, d’une valeur de 75 milliards de dollars par an. Aujourd’hui, plus de 283 millions de personnes en Afrique souffrent de la faim au quotidien. Cela n’est pas acceptable. Aucune mère ne devrait avoir à subir les gargouillis d’estomac de son enfant affamé, jamais », a confié M. Adesina avant de marteler : « L’Afrique peut et doit se nourrir par elle-même.
Avec 65 % des terres arables non cultivées de la planète, ce que l’Afrique fera de son agriculture déterminera l’avenir de l’alimentation dans le monde ». Dans son discours, il a souligné que les récentes perturbations de l’approvisionnement mondial en denrées alimentaires ont révélé, une fois de plus, les vulnérabilités de l’Afrique.
Il a rappelé que pour atténuer les effets de la guerre de la Russie en Ukraine sur la disponibilité des denrées alimentaires en Afrique, la Banque africaine de développement a immédiatement lancé une Facilité africaine de production alimentaire d’urgence d’un montant de 1,5 milliard de dollars qui, en huit semaines, a approuvé des opérations pour 34 pays.
«La facilité offre désormais son soutien à 20 millions d’agriculteurs en Afrique, pour produire 38 millions de tonnes de denrées alimentaires, d’une valeur de 12 milliards de dollars. Nous ne travaillons pas seuls. Nos efforts viennent compléter les initiatives menées au niveau mondial par le G7, l’Europe et d’autres partenaires au développement », a indiqué le président Adesina.
Adou FAYE