Un résumé de ce rapport transmis à l’APS, lundi, indique le secteur informel non agricole a employé 2 216 717 personnes, soit 48,8% de la population active occupée estimée à 4 538 360 personnes et produit 4 336 milliards de F CFA en 2010, soit 39,8% de la production.
Le document précise que L’ENSIS a été exécutée par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) pour ‘’apprécier, non seulement sa contribution à l’activité économique en termes d’emplois et de valeur ajoutée, mais aussi les contraintes auxquelles il fait face’’. C’est la troisième enquête sur le secteur après celles de 1996 et 2002.
La même source note que ce rapport, ‘’assez descriptif, examine les principaux indicateurs pouvant faire ressortir la situation du secteur informel au Sénégal, notamment sur les conditions d’activité, la main d’œuvre et les emplois, le capital, l’investissement et le financement, les performances économiques et les difficultés rencontrées’’.
Il fait ressortir que le revenu mixte ‘’qui rémunère aussi bien le travail de l'entrepreneur individuel et des petits patrons que le capital avancé, est la composante la plus importante de la valeur ajoutée avec 73,2%’’.
L’enquête signale aussi que la masse salariale totale versée au personnel du secteur informel se chiffre à 600 milliards de FCFA.
‘’En moyenne, une UPI (Unité de production informelle) verse annuellement 1,1 million de FCFA à ses employés et la moitié des UPI a une masse salariale annuelle inférieure à 521 429 FCFA. Le salaire annuel moyen perçu par un employé du secteur s’élève à 505 805 FCFA, soit un salaire mensuel de 42 150 FCFA’’, selon l’enquête..
Le capital est ‘’un facteur déterminant’’ de production du secteur informel, souligne l’étude, car ‘’dans l’ensemble, très peu d’unités (2,5%) ne disposent pas de capital pour l’exercice de leurs activités’’.
‘’Ce capital, explique-t-on, provient essentiellement de l’épargne personnelle du Chef d’unité, du soutien de parents ou d’amis et, dans une moindre mesure, de l’héritage et des dons’’.
L’étude signale aussi que le taux d’investissement ‘’qui représente la part du capital acquis sur une période rapportée à la valeur ajoutée dégagée au cours de la période est de 8,8%, marquant la faible intensité du capital de ce secteur’’.
Le financement de l’investissement est également une caractéristique du secteur et se fait essentiellement sur la base de l’épargne personnelle de l’entrepreneur.
Selon l’étude, ‘’11,2% seulement des UPI ont eu recours aux emprunts pour financer leurs activités et les fonds empruntés sont essentiellement consacrés à l’achat des matières premières et des marchandises (59,4%), à l’extension de l’activité (17,9%) et à l’acquisition ou l’entretien d'équipement (11,3%)’’.
APS
Le document précise que L’ENSIS a été exécutée par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) pour ‘’apprécier, non seulement sa contribution à l’activité économique en termes d’emplois et de valeur ajoutée, mais aussi les contraintes auxquelles il fait face’’. C’est la troisième enquête sur le secteur après celles de 1996 et 2002.
La même source note que ce rapport, ‘’assez descriptif, examine les principaux indicateurs pouvant faire ressortir la situation du secteur informel au Sénégal, notamment sur les conditions d’activité, la main d’œuvre et les emplois, le capital, l’investissement et le financement, les performances économiques et les difficultés rencontrées’’.
Il fait ressortir que le revenu mixte ‘’qui rémunère aussi bien le travail de l'entrepreneur individuel et des petits patrons que le capital avancé, est la composante la plus importante de la valeur ajoutée avec 73,2%’’.
L’enquête signale aussi que la masse salariale totale versée au personnel du secteur informel se chiffre à 600 milliards de FCFA.
‘’En moyenne, une UPI (Unité de production informelle) verse annuellement 1,1 million de FCFA à ses employés et la moitié des UPI a une masse salariale annuelle inférieure à 521 429 FCFA. Le salaire annuel moyen perçu par un employé du secteur s’élève à 505 805 FCFA, soit un salaire mensuel de 42 150 FCFA’’, selon l’enquête..
Le capital est ‘’un facteur déterminant’’ de production du secteur informel, souligne l’étude, car ‘’dans l’ensemble, très peu d’unités (2,5%) ne disposent pas de capital pour l’exercice de leurs activités’’.
‘’Ce capital, explique-t-on, provient essentiellement de l’épargne personnelle du Chef d’unité, du soutien de parents ou d’amis et, dans une moindre mesure, de l’héritage et des dons’’.
L’étude signale aussi que le taux d’investissement ‘’qui représente la part du capital acquis sur une période rapportée à la valeur ajoutée dégagée au cours de la période est de 8,8%, marquant la faible intensité du capital de ce secteur’’.
Le financement de l’investissement est également une caractéristique du secteur et se fait essentiellement sur la base de l’épargne personnelle de l’entrepreneur.
Selon l’étude, ‘’11,2% seulement des UPI ont eu recours aux emprunts pour financer leurs activités et les fonds empruntés sont essentiellement consacrés à l’achat des matières premières et des marchandises (59,4%), à l’extension de l’activité (17,9%) et à l’acquisition ou l’entretien d'équipement (11,3%)’’.
APS