Environ 80% des avoirs de la finance islamique sont détenus par les banques, 15% sous forme de «sukuk» (obligations islamiques), 4% placés dans des fonds d'investissement et 1% dans le système d'assurance islamique takaful. L'Iran détient environ 40% des avoirs des banques islamiques, l'Arabie saoudite 12% et la Malaisie 10%.
Le secteur de la finance islamique, qui compte des centaines d'institutions opérant dans plus de 70 pays, va encore doubler de volume à 4000 milliards de dollars en 2020, selon des experts. Pour répondre à une demande sans cesse croissante, la finance islamique a développé de nombreux produits financiers conformes à la charia qui, rappelons-le, interdit l'usure.
L’un des principaux produits financiers islamiques est la «Mourabaha», une forme d'emprunt sans intérêt. Son principe: lorsqu'un client veut acheter un bien, la banque en fait l'acquisition à sa place. Le client lui rembourse ensuite en une ou plusieurs fois le montant du bien, majoré d'une commission déterminée à l'avance et qui reste fixe. A l'échéance du contrat, la banque transfère la propriété du bien à son client. Un des autres produits phare est l' «Ijara», une sorte de crédit-bail: comme dans la Mourabaha, la banque acquiert le bien. Mais cette fois, elle ne le revend pas au client. Elle le lui donne en location, avec possibilité de rachat au terme du contrat. Autre produit phare: la «Moucharaka»: deux partenaires investissent ensemble dans un projet. Les profits comme les pertes sont partagés en fonction du capital investi par chacun.
Enfin, les sukuk, des obligations qui permettent de participer au financement de grands projets, connaissent un franc succès.
En juin, la Grande-Bretagne est devenu le premier émetteur de sukuk en dehors des pays islamiques avec une émission de 323 millions de dollars qui a été 12 fois sur-souscrite.
La valeur globale des sukuk était de 269 milliards de dollars fin 2013 et est appelée à connaître une augmentation en pourcentage à deux chiffres, selon Essa Kazim, gouverneur du Dubaï International Financial Centre.
Ecofin
Le secteur de la finance islamique, qui compte des centaines d'institutions opérant dans plus de 70 pays, va encore doubler de volume à 4000 milliards de dollars en 2020, selon des experts. Pour répondre à une demande sans cesse croissante, la finance islamique a développé de nombreux produits financiers conformes à la charia qui, rappelons-le, interdit l'usure.
L’un des principaux produits financiers islamiques est la «Mourabaha», une forme d'emprunt sans intérêt. Son principe: lorsqu'un client veut acheter un bien, la banque en fait l'acquisition à sa place. Le client lui rembourse ensuite en une ou plusieurs fois le montant du bien, majoré d'une commission déterminée à l'avance et qui reste fixe. A l'échéance du contrat, la banque transfère la propriété du bien à son client. Un des autres produits phare est l' «Ijara», une sorte de crédit-bail: comme dans la Mourabaha, la banque acquiert le bien. Mais cette fois, elle ne le revend pas au client. Elle le lui donne en location, avec possibilité de rachat au terme du contrat. Autre produit phare: la «Moucharaka»: deux partenaires investissent ensemble dans un projet. Les profits comme les pertes sont partagés en fonction du capital investi par chacun.
Enfin, les sukuk, des obligations qui permettent de participer au financement de grands projets, connaissent un franc succès.
En juin, la Grande-Bretagne est devenu le premier émetteur de sukuk en dehors des pays islamiques avec une émission de 323 millions de dollars qui a été 12 fois sur-souscrite.
La valeur globale des sukuk était de 269 milliards de dollars fin 2013 et est appelée à connaître une augmentation en pourcentage à deux chiffres, selon Essa Kazim, gouverneur du Dubaï International Financial Centre.
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