Un bond de 60% au niveau mondial. Les capacités électronucléaires vont largement augmenter, passant de 392 gigawatts en 2013 à plus de 620 GW en 2040, selon le scénario central du rapport 2014 de l'Agence internationale de l'énergie.
"Cependant, leur part dans la production globale d'électricité, qui a culminé il y a près de deux décennies, n'augmente(ra) que d'un point de pourcentage à 12%", précise-t-il.
L'Asie tête de pont
Pas moins de 45% de cette croissance proviendront de Chine, tandis que l'Inde, la Corée du Sud et la Russie réunies représenteront 30% de la hausse et les États-Unis 16%.
La production atomique devrait rebondir au Japon (sans atteindre les niveaux d'avant la catastrophe de Fukushima), tandis qu'elle se repliera de 10% dans l'Union européenne. Au total, le nombre de pays exploitant des réacteurs passera de 31 à 36.
Le coût incertain du démantèlement
Dans le même temps, quelque 200 des 434 réacteurs opérationnels à la fin 2013 seront mis à l'arrêt, principalement en Europe, aux États-Unis, en Russie et au Japon.
"Nous estimons le coût de démantèlement des centrales nucléaires mises à l'arrêt durant cette période à plus de 100 milliards de dollars", indique l'AIE, pointant toutefois "des incertitudes considérables" sur ces coûts en raison du manque d'un retour d'expérience.
"Remplacer ce déficit de production représentera un défi particulièrement aigu en Europe", souligne-t-elle. L'agence appelle dès lors les gouvernements à clarifier le plus tôt possible leur stratégie en matière d'extension de la durée de vie des installations.
Alerte sur le réchauffement climatique
Le rapport de l'AIE tire par ailleurs la sonnette d'alarme quant au réchauffement climatique. Selon ses experts, la température sur Terre pourrait grimper de 3,6 degrés d'ici la fin du siècle à cause notamment de l'accroissement de la consommation mondiale d'énergie, qui va gagner 37% d'ici à 2040. Un nouveau message d'alerte à l'adresse des dirigeants avant la conférence de Paris sur le Climat en 2015 (COP 21).
Des efforts d'efficacité énergétique sont donc urgents souligne Fatih Birol, économiste en chef de l'AIE et principal auteur du rapport. Autre solution clé pour limiter le réchauffement climatique : développer les énergies renouvelables et... le nucléaire. Près de la moitié de la hausse de la production électrique attendue d'ici à 2040 devrait être couverte par les énergies vertes, estime l'AIE. Au niveau mondial, la part des éoliennes et des panneaux solaires dans l'électricité devrait quadrupler.
Latribune.fr
"Cependant, leur part dans la production globale d'électricité, qui a culminé il y a près de deux décennies, n'augmente(ra) que d'un point de pourcentage à 12%", précise-t-il.
L'Asie tête de pont
Pas moins de 45% de cette croissance proviendront de Chine, tandis que l'Inde, la Corée du Sud et la Russie réunies représenteront 30% de la hausse et les États-Unis 16%.
La production atomique devrait rebondir au Japon (sans atteindre les niveaux d'avant la catastrophe de Fukushima), tandis qu'elle se repliera de 10% dans l'Union européenne. Au total, le nombre de pays exploitant des réacteurs passera de 31 à 36.
Le coût incertain du démantèlement
Dans le même temps, quelque 200 des 434 réacteurs opérationnels à la fin 2013 seront mis à l'arrêt, principalement en Europe, aux États-Unis, en Russie et au Japon.
"Nous estimons le coût de démantèlement des centrales nucléaires mises à l'arrêt durant cette période à plus de 100 milliards de dollars", indique l'AIE, pointant toutefois "des incertitudes considérables" sur ces coûts en raison du manque d'un retour d'expérience.
"Remplacer ce déficit de production représentera un défi particulièrement aigu en Europe", souligne-t-elle. L'agence appelle dès lors les gouvernements à clarifier le plus tôt possible leur stratégie en matière d'extension de la durée de vie des installations.
Alerte sur le réchauffement climatique
Le rapport de l'AIE tire par ailleurs la sonnette d'alarme quant au réchauffement climatique. Selon ses experts, la température sur Terre pourrait grimper de 3,6 degrés d'ici la fin du siècle à cause notamment de l'accroissement de la consommation mondiale d'énergie, qui va gagner 37% d'ici à 2040. Un nouveau message d'alerte à l'adresse des dirigeants avant la conférence de Paris sur le Climat en 2015 (COP 21).
Des efforts d'efficacité énergétique sont donc urgents souligne Fatih Birol, économiste en chef de l'AIE et principal auteur du rapport. Autre solution clé pour limiter le réchauffement climatique : développer les énergies renouvelables et... le nucléaire. Près de la moitié de la hausse de la production électrique attendue d'ici à 2040 devrait être couverte par les énergies vertes, estime l'AIE. Au niveau mondial, la part des éoliennes et des panneaux solaires dans l'électricité devrait quadrupler.
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