La ZLECA, disent-ils, offre une opportunité pour des économies d’échelle, dont le manque empêchait auparavant la production de produits pharmaceutiques en Afrique.
Lors de la clôture du forum consacré aux produits pharmaceutiques, Stephen Karingi, Directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce, de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), déclare que les politiques nationales pouvant être utilisées pour soutenir l’industrie comprennent des garanties d’investissement, des subventions, des incitations fiscales et des exigences en matière de contenu local.
« Cependant, nous devrons également examiner la question d’un point de vue régional. Nous pouvons disposer d’une marge de manœuvre pour promouvoir la production locale, mais pas dans la mesure où cela empêche le flux des échanges commerciaux », dit-il, ajoutant que le continent dispose d’une expertise considérable pour aider à construire et à développer son industrie pharmaceutique.
Les centres d’excellence régionaux peuvent être utilisés pour surmonter les problèmes de capacités humaines et de ressources limitées pour la recherche et le développement et les tests, conviennent les participants.
« La médecine traditionnelle africaine est un domaine où l’innovation africaine doit être mise à contribution, mais nous devons améliorer la commercialisation. C’est un domaine dans lequel travaillent de nombreuses micros, petites et moyennes entreprises », indique M. Karingi de la CEA.
Certains des messages clés du forum sont que la mise en œuvre de la ZLECA constituera le véritable test maintenant que ladite Zone est en vigueur ; il faut renforcer les cadres réglementaires indispensables au développement du secteur pharmaceutique ; encourager la production nationale axée sur la région ; entreprendre des réformes nationales ; des chaînes logistiques efficaces et sûres peuvent réduire considérablement le coût de la médecine africaine.
Ils reconnaissent le lien étroit existant entre la paix et le commerce et la nécessité pour les gouvernements de faire davantage appel au secteur privé pour que la ZLECA puisse atteindre ses objectifs.
Les participants ont également discuté des prochaines étapes nécessaires à la mise en œuvre de l’accord et des stratégies nationales de mise en œuvre.
Pour sa part, Johan Borgstam, Ambassadeur de l’Union européenne en Éthiopie, souligne la nécessité d’avoir la paix dans la région de la Corne de l'Afrique.
« Avec l’entrée en vigueur de la ZLECA en mai 2019, avec les initiatives de paix de 2018 et avec la discussion des deux derniers jours, je crois qu’une ère d’espoir et d’optimisme s’ouvre pour les pays de la Corne », dit-il.
« Les pays de la Corne pourront bénéficier considérablement de l’énorme potentiel du continent pour une industrialisation durable et une intégration économique plus étroite ».
M. Borgstam informe que pour que l’Afrique exploite pleinement le potentiel de la ZLECA et fasse de cette initiative une entreprise véritablement panafricaine, des efforts concertés devront être fournis par toutes les parties prenantes pour inciter tous les États membres à ratifier pleinement le traité.
Il ajoute que la ZLECA offre un grand potentiel au continent qui est le plus jeune du monde et qui comptera d’ici 2050 deux milliards d’habitants. Selon lui, l’Éthiopie comptera environ 200 millions d’habitants à cette même période, dont la moitié aura moins de 15 ans et l’Afrique comptera elle-même, plus de 830 millions de jeunes.
« J’espère vivement que vous avez examiné de manière critique comment le processus de la ZLECA, par la création du type de diversification des exportations nécessaire pour créer des emplois à forte intensité de main-d’œuvre pour les jeunes africains dans des secteurs tels que l’industrie manufacturière et l’agro-industrie, permettra de répondre à la question du chômage des jeunes de façon durable et équitable », annonce M. Borgstam.
Le forum, organisé par la CEA, le Gouvernement éthiopien, la Commission de l’Union africaine (CUA) et l’Union européenne (UE), avait pour thème, « Mise en œuvre de la ZLECA : Éliminer les obstacles géographiques, logistiques et réglementaires au commerce et à l’investissement dans la Corne pour stimuler l’industrialisation : Mettre un accent sur l’industrie pharmaceutique ».
Lors de la clôture du forum consacré aux produits pharmaceutiques, Stephen Karingi, Directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce, de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), déclare que les politiques nationales pouvant être utilisées pour soutenir l’industrie comprennent des garanties d’investissement, des subventions, des incitations fiscales et des exigences en matière de contenu local.
« Cependant, nous devrons également examiner la question d’un point de vue régional. Nous pouvons disposer d’une marge de manœuvre pour promouvoir la production locale, mais pas dans la mesure où cela empêche le flux des échanges commerciaux », dit-il, ajoutant que le continent dispose d’une expertise considérable pour aider à construire et à développer son industrie pharmaceutique.
Les centres d’excellence régionaux peuvent être utilisés pour surmonter les problèmes de capacités humaines et de ressources limitées pour la recherche et le développement et les tests, conviennent les participants.
« La médecine traditionnelle africaine est un domaine où l’innovation africaine doit être mise à contribution, mais nous devons améliorer la commercialisation. C’est un domaine dans lequel travaillent de nombreuses micros, petites et moyennes entreprises », indique M. Karingi de la CEA.
Certains des messages clés du forum sont que la mise en œuvre de la ZLECA constituera le véritable test maintenant que ladite Zone est en vigueur ; il faut renforcer les cadres réglementaires indispensables au développement du secteur pharmaceutique ; encourager la production nationale axée sur la région ; entreprendre des réformes nationales ; des chaînes logistiques efficaces et sûres peuvent réduire considérablement le coût de la médecine africaine.
Ils reconnaissent le lien étroit existant entre la paix et le commerce et la nécessité pour les gouvernements de faire davantage appel au secteur privé pour que la ZLECA puisse atteindre ses objectifs.
Les participants ont également discuté des prochaines étapes nécessaires à la mise en œuvre de l’accord et des stratégies nationales de mise en œuvre.
Pour sa part, Johan Borgstam, Ambassadeur de l’Union européenne en Éthiopie, souligne la nécessité d’avoir la paix dans la région de la Corne de l'Afrique.
« Avec l’entrée en vigueur de la ZLECA en mai 2019, avec les initiatives de paix de 2018 et avec la discussion des deux derniers jours, je crois qu’une ère d’espoir et d’optimisme s’ouvre pour les pays de la Corne », dit-il.
« Les pays de la Corne pourront bénéficier considérablement de l’énorme potentiel du continent pour une industrialisation durable et une intégration économique plus étroite ».
M. Borgstam informe que pour que l’Afrique exploite pleinement le potentiel de la ZLECA et fasse de cette initiative une entreprise véritablement panafricaine, des efforts concertés devront être fournis par toutes les parties prenantes pour inciter tous les États membres à ratifier pleinement le traité.
Il ajoute que la ZLECA offre un grand potentiel au continent qui est le plus jeune du monde et qui comptera d’ici 2050 deux milliards d’habitants. Selon lui, l’Éthiopie comptera environ 200 millions d’habitants à cette même période, dont la moitié aura moins de 15 ans et l’Afrique comptera elle-même, plus de 830 millions de jeunes.
« J’espère vivement que vous avez examiné de manière critique comment le processus de la ZLECA, par la création du type de diversification des exportations nécessaire pour créer des emplois à forte intensité de main-d’œuvre pour les jeunes africains dans des secteurs tels que l’industrie manufacturière et l’agro-industrie, permettra de répondre à la question du chômage des jeunes de façon durable et équitable », annonce M. Borgstam.
Le forum, organisé par la CEA, le Gouvernement éthiopien, la Commission de l’Union africaine (CUA) et l’Union européenne (UE), avait pour thème, « Mise en œuvre de la ZLECA : Éliminer les obstacles géographiques, logistiques et réglementaires au commerce et à l’investissement dans la Corne pour stimuler l’industrialisation : Mettre un accent sur l’industrie pharmaceutique ».