Les semences certifiées font le bonheur des paysans du Bassin arachidier

Vendredi 21 Novembre 2014

Les producteurs qui ont bénéficié des semences certifiées se frottent les mains, dans le Bassin arachidier, en cette période de récolte où les productions attendues font le double des rendements, habituels malgré un déficit pluviométrique, a constaté l’APS.


Les semences certifiées font le bonheur des paysans du Bassin arachidier
Dans la localité de Thiaré, un village situé dans la commune de Ndoffane, les producteurs qui avaient bénéficié des semences certifiées avec de nouvelles variétés de mil et de maïs, n’en reviennent toujours pas. Les rendements obtenus sont nettement au-delà des prévisions, malgré une fin prématurée de la pluviométrique.

‘’Nous ne comprenons toujours pas les choses. A un moment de l’hivernage, moi personnellement, j’avais décidé de mettre une croix sur les champs, tant l’eau nous manquait, mais les semences certifiées ont sauvé la situation’’, explique Adama Mangane, un paysan du village de Thiaré.

M. Mangane a eu le privilège de recevoir dans ses champs une mission initiée par le gouvernement et la Banque mondiale dans le monde rural dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de productivité agricole en Afrique de l’ouest (PPAAO/WAAPP).

Ce projet vise à multiplier l’utilisation de semences certifiées tout en respectant un paquet technologique qui permet une diffusion à grande échelle.

Des chercheurs de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), des représentants du Conseil ouest et centre-africain pour le développement agricole (CORAF), de l’Agence nationale de conseil agricole et rural (ANCAR) et du Fonds national de recherches agricoles et agroalimentaires (FNRA) ont participé à la visite.

Ont également participé à cette visite, qui a concerné plusieurs zones écologiques du pays, des organisations paysannes et des membres du Comité de pilotage mis en place pour la supervision du programme.

‘’J’espère avoir 1,5 tonne à l’hectare, alors qu’avec les semences écrémées je ne dépasse pas les 500 kilogrammes à l’hectare. Avec les semences certifiées, nos rendements ont plus que doublé’’, s’est félicité Adama Mangane.

A Gadio, un petit village à quelques encablures de Ndoffane, les prévisions chez les producteurs ayant bénéficié de ces nouvelles semences sont prometteuses. Ici, les pointes de production à l’hectare avoisinent les deux tonnes avec les nouvelles variétés du mil.

‘’J’avais abandonné mon champ à un moment donné. Mais je ne sais par quel miracle les choses ont pris une tournure positive. J’ai déjà récolté mon champ, mais je peux avoir 1,7 tonne à l’hectare. C’est vraiment miraculeux!’’, s’exclame Amadou Ba, un paysan de Gadio.
APS
 
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