En effet, explique M. Ba, la gestion budgétaire, au titre de l’année 2023, s’est déroulée dans un contexte international caractérisé, notamment par la persistance des incertitudes liées aux tensions géopolitiques avec la poursuite de la guerre russo-ukrainienne et la crise israélo-palestinienne. Il s’en est suivi, selon lui, une contraction des échanges de marchandises, lesquels devraient connaître, selon l’Organisation mondiale du commerce (Omc), une hausse de seulement 0,8% en 2023 contre 5% environ un an plus tôt.
Parallèlement, les conditions financières de mobilisation des crédits ont été fortement resserrées, en raison d’une politique monétaire contra cyclique. Ces facteurs qui ont fortement affecté la croissance mondiale qui ressortirait à 3% en 2023 contre 3,5% en 2022, a précisé M. Ba, se sont répercutés sur la conjoncture sous régionale déjà en proie à une situation sécuritaire encore déliquescente.
En effet, l’activité de l’Union économique et monétaire serait à 5,2% en 2023 contre 5,6% en 2022 pendant que l’inflation est projetée à 3,7% en 2023 contre 7,4% en 2022. Au niveau interne, renseigne le patron des finances, le report de la date de démarrage de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières ainsi que les tensions socio-politiques internes se sont greffés à cette conjoncture déjà difficile, entraînant ainsi la révision à la baisse de la croissance de 2023 qui s’établirait finalement à 4,1%, contre 10,1% initialement prévue. Le taux d’inflation annuel moyen en 2023 ressort à +5,9%, contre 9,7% en 2022, soit un repli de 3,8 points.
«Le déficit budgétaire arrêté à 1045 milliards, soit 5,5 % dans la loi de finances initiale a été revue à la baisse à 917,5 milliards FCfa, 4,9 %, dans la perspective de la consolidation budgétaire, avec l’objectif de la ramener à 3% du Pib en 2025 », a détaillé le ministre Mamadou Moustapha Ba. Cela a bien sûr nécessité selon lui, des ajustements au niveau des dépenses, comme vous avez pu le constater en cours de gestion.
«Toutefois, l’économie sénégalaise s’inscrit dans une trajectoire de reprise, après trois années de démonstration d’une grande résilience grâce à la bonne tenue des finances publiques. Ainsi, à la faveur d’un taux d’exécution des dépenses budgétaires de 94%, porté par une mobilisation très satisfaisantes des ressources internes et externes, les importants projets et programmes de développement du Plan d’Actions prioritaires II ajusté et accéléré (PAP2A) ont atteint des niveaux de réalisation appréciables », a salué le ministre des Finances.
Adou Faye
Parallèlement, les conditions financières de mobilisation des crédits ont été fortement resserrées, en raison d’une politique monétaire contra cyclique. Ces facteurs qui ont fortement affecté la croissance mondiale qui ressortirait à 3% en 2023 contre 3,5% en 2022, a précisé M. Ba, se sont répercutés sur la conjoncture sous régionale déjà en proie à une situation sécuritaire encore déliquescente.
En effet, l’activité de l’Union économique et monétaire serait à 5,2% en 2023 contre 5,6% en 2022 pendant que l’inflation est projetée à 3,7% en 2023 contre 7,4% en 2022. Au niveau interne, renseigne le patron des finances, le report de la date de démarrage de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières ainsi que les tensions socio-politiques internes se sont greffés à cette conjoncture déjà difficile, entraînant ainsi la révision à la baisse de la croissance de 2023 qui s’établirait finalement à 4,1%, contre 10,1% initialement prévue. Le taux d’inflation annuel moyen en 2023 ressort à +5,9%, contre 9,7% en 2022, soit un repli de 3,8 points.
«Le déficit budgétaire arrêté à 1045 milliards, soit 5,5 % dans la loi de finances initiale a été revue à la baisse à 917,5 milliards FCfa, 4,9 %, dans la perspective de la consolidation budgétaire, avec l’objectif de la ramener à 3% du Pib en 2025 », a détaillé le ministre Mamadou Moustapha Ba. Cela a bien sûr nécessité selon lui, des ajustements au niveau des dépenses, comme vous avez pu le constater en cours de gestion.
«Toutefois, l’économie sénégalaise s’inscrit dans une trajectoire de reprise, après trois années de démonstration d’une grande résilience grâce à la bonne tenue des finances publiques. Ainsi, à la faveur d’un taux d’exécution des dépenses budgétaires de 94%, porté par une mobilisation très satisfaisantes des ressources internes et externes, les importants projets et programmes de développement du Plan d’Actions prioritaires II ajusté et accéléré (PAP2A) ont atteint des niveaux de réalisation appréciables », a salué le ministre des Finances.
Adou Faye