« Pour ce qui nous préoccupe aujourd’hui, il ressort les enceintes portuaires ou les ports de plaisance sont les principaux points d’entrée et de sortie des flux de marchandises. Ce sont des espaces stratégiques et de fait, comme vous l’avez compris, le lieu qu’empruntent les trafiquants pour commettre des infractions délictueuses. », a remarqué le représentant de l’ambassadeur de la France au Sénégal lors de la cérémonie d’ouverture du séminaire sur le thème « : Ciblage et fouille des navires », tenue ce matin dans un hôtel de la place.
Pour Michel Gindroz, par ailleurs attaché douanier régional pour l’Afrique de l’ouest et du centre, les pays ouest africains n’échappent pas à cette règle. Par conséquent, a-t-il soutenu, « ils doivent tous faire face à de multiples menaces liées à la criminalité transnationale organisée sous toutes ses formes ».
Pour ne parler que du trafic de drogue, M. Gindroz a indiqué qu’il est bon de rappeler l’Afrique de l’ouest est une importante zone de transit pour les trafics de cocaïne, d’héroïne et de drogues de synthèse. « Elle est aussi une zone de production de cannabis et de drogues de synthèse. La consommation de drogues y est de plus en plus importante et les saisies sont nombreuses », ajoute le douanier français.
Qui signale dans la foulée que « si, face à cette réalité préoccupante, l’ensemble des services chargés de la protection des territoires et des citoyens mettent en place des initiatives innovantes pour mieux lutter contre l’ensemble des trafics et pour mieux protéger les frontières, il demeure que le développement de la coopération interservices, l’échange de renseignements et le partage de méthodes de travail sont des clés de réussite ».
Pour sa part, le représentant du directeur général des Douanes du Sénégal s’est réjoui de la pertinence de l’organisation de ce séminaire qui, a-t-il dit, « est un événement important dans l’acquisition de compétences en vue d’une sécurisation accrue de la chaine logistique internationale ». En effet, explique Babacar Mbaye, les récentes saisies de produits stupéfiants en Afrique de l’ouest, notamment au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Bénin, montrent à suffisance le rôle primordial que joue la voie maritime dans le transport et la circulation des produits illicites.
Selon lui, l’administration des Douanes du Sénégal a très tôt compris l’enjeu de la surveillance maritime dans la lutte contre la circulation des marchandises illicites. C’est à cet effet, indique M. Mbaye, que des vedettes avaient été achetées, un protocole avec la Marine nationale signé, du personnel marin recruté, un mémorandum signé avec le programme Seacop et les services de l’attaché douanier de l’ambassade de France au Sénégal, des unités comme l’unité mixte de contrôle des conteneurs et des navires ( Umcc) et la subdivision marine ont été formées en fouilles des navires.
S’agissant dudit séminaire, il convient de noter, d’après Michel Gindroz, qu’il est le fruit d’une coopération tripartite efficace entre l’Institut de sécurité maritime interrégional (Ismi), l’Union européenne, en l’occurrence les représentants du programme Seacop et la Douane française qu’il a représentée à la cérémonie et qui permis, à l’en croire, la mise à disposition des experts intervenant sur des thématiques très techniques.
Bassirou MBAYE
Pour Michel Gindroz, par ailleurs attaché douanier régional pour l’Afrique de l’ouest et du centre, les pays ouest africains n’échappent pas à cette règle. Par conséquent, a-t-il soutenu, « ils doivent tous faire face à de multiples menaces liées à la criminalité transnationale organisée sous toutes ses formes ».
Pour ne parler que du trafic de drogue, M. Gindroz a indiqué qu’il est bon de rappeler l’Afrique de l’ouest est une importante zone de transit pour les trafics de cocaïne, d’héroïne et de drogues de synthèse. « Elle est aussi une zone de production de cannabis et de drogues de synthèse. La consommation de drogues y est de plus en plus importante et les saisies sont nombreuses », ajoute le douanier français.
Qui signale dans la foulée que « si, face à cette réalité préoccupante, l’ensemble des services chargés de la protection des territoires et des citoyens mettent en place des initiatives innovantes pour mieux lutter contre l’ensemble des trafics et pour mieux protéger les frontières, il demeure que le développement de la coopération interservices, l’échange de renseignements et le partage de méthodes de travail sont des clés de réussite ».
Pour sa part, le représentant du directeur général des Douanes du Sénégal s’est réjoui de la pertinence de l’organisation de ce séminaire qui, a-t-il dit, « est un événement important dans l’acquisition de compétences en vue d’une sécurisation accrue de la chaine logistique internationale ». En effet, explique Babacar Mbaye, les récentes saisies de produits stupéfiants en Afrique de l’ouest, notamment au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Bénin, montrent à suffisance le rôle primordial que joue la voie maritime dans le transport et la circulation des produits illicites.
Selon lui, l’administration des Douanes du Sénégal a très tôt compris l’enjeu de la surveillance maritime dans la lutte contre la circulation des marchandises illicites. C’est à cet effet, indique M. Mbaye, que des vedettes avaient été achetées, un protocole avec la Marine nationale signé, du personnel marin recruté, un mémorandum signé avec le programme Seacop et les services de l’attaché douanier de l’ambassade de France au Sénégal, des unités comme l’unité mixte de contrôle des conteneurs et des navires ( Umcc) et la subdivision marine ont été formées en fouilles des navires.
S’agissant dudit séminaire, il convient de noter, d’après Michel Gindroz, qu’il est le fruit d’une coopération tripartite efficace entre l’Institut de sécurité maritime interrégional (Ismi), l’Union européenne, en l’occurrence les représentants du programme Seacop et la Douane française qu’il a représentée à la cérémonie et qui permis, à l’en croire, la mise à disposition des experts intervenant sur des thématiques très techniques.
Bassirou MBAYE