Le retour du Ministère du Plan dans l’architecture gouvernementale a délesté le département en charge de l’Economie et des Finances de structures clés comme l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), du CEPOD et l’Unité de Suivi des Politiques Economiques(USPE) a échappé de peu. Selon nos sources, c’est la préparation du Groupe Consultatif, d’octobre prochain à Paris qui a permis à Amadou Ba de conserver l’Unité de Coordination et de Suivi des Politiques Economiques. Ce n’est peut être qu’un sursis.
La Coopération Internationale échappe également à Amadou Ba, avec la création du nouveau département dénommé Ministère de la Promotion des Investissements et des Partenariats. Un département qui ressemble fort à celui de Karim Wade, quand il était le tout puissant ministre de la Coopération. Le nouveau ministre des Finances va également souffrir d’être le patron d’un fonctionnaire qui est hors hiérarchie. Inspecteur d’Etat, le ministre délégué au Budget est plus gradé que l’ancien directeur général des impôts. Venant des deux régies financières les plus importantes du pays (la Douane et les Impôts), il n’est pas évident qu’avec la concurrence qui pourrait naître, l’entente entre les deux hommes et les deux corps puisse être cordiale. On peut même se poser des questions sur les chances que cette collaboration a d’être parfaite. Ce duo ne sera certainement pas comme celui de Sakho -Loum.
Après Abdoulaye Diop, beaucoup d’observateurs avaient pensé que c’est Amadou Ba qui devait occuper ce poste, certainement le ci-nommé aussi. Surtout si on considère les bons résultats qu’il a obtenus au niveau de la Direction Générale des Impôts et Domaines(DGID), les appréciations positives des bailleurs et des partenaires sociaux et du patronat sur son action. Mais c’est Abdoulaye Daouda Diallo, un inspecteur des impôts qui était sous ses ordres qui a été promu. Cela a dû être une pilule très difficile à avaler pour Amadou Ba. Pour Makhtar Cissé, c’était presque la même situation. Il ne lui restait que le fauteuil de ministre de l’Economie et des Finances, à la suite des bons résultats qu’il a obtenus à la tête de la Douane et du nouveau management qu’il a su imprimer au sein ce corps. Chacun des deux voulait le poste de ministre de l’Economie et des Finances. Aujourd’hui que c’est Amadou Ba qui a été choisi, par le président Macky Sall pour l’occuper, il sera sans doute assez difficile pour le nouveau ministre délégué au Budget de ne pas lorgner le fauteuil sur lequel Amadou Ba est assis. Même si, ce poste n’a plus la valeur et l’importance qu’il a avait du temps de Abdoulaye Diop.
Omar Nourou
La Coopération Internationale échappe également à Amadou Ba, avec la création du nouveau département dénommé Ministère de la Promotion des Investissements et des Partenariats. Un département qui ressemble fort à celui de Karim Wade, quand il était le tout puissant ministre de la Coopération. Le nouveau ministre des Finances va également souffrir d’être le patron d’un fonctionnaire qui est hors hiérarchie. Inspecteur d’Etat, le ministre délégué au Budget est plus gradé que l’ancien directeur général des impôts. Venant des deux régies financières les plus importantes du pays (la Douane et les Impôts), il n’est pas évident qu’avec la concurrence qui pourrait naître, l’entente entre les deux hommes et les deux corps puisse être cordiale. On peut même se poser des questions sur les chances que cette collaboration a d’être parfaite. Ce duo ne sera certainement pas comme celui de Sakho -Loum.
Après Abdoulaye Diop, beaucoup d’observateurs avaient pensé que c’est Amadou Ba qui devait occuper ce poste, certainement le ci-nommé aussi. Surtout si on considère les bons résultats qu’il a obtenus au niveau de la Direction Générale des Impôts et Domaines(DGID), les appréciations positives des bailleurs et des partenaires sociaux et du patronat sur son action. Mais c’est Abdoulaye Daouda Diallo, un inspecteur des impôts qui était sous ses ordres qui a été promu. Cela a dû être une pilule très difficile à avaler pour Amadou Ba. Pour Makhtar Cissé, c’était presque la même situation. Il ne lui restait que le fauteuil de ministre de l’Economie et des Finances, à la suite des bons résultats qu’il a obtenus à la tête de la Douane et du nouveau management qu’il a su imprimer au sein ce corps. Chacun des deux voulait le poste de ministre de l’Economie et des Finances. Aujourd’hui que c’est Amadou Ba qui a été choisi, par le président Macky Sall pour l’occuper, il sera sans doute assez difficile pour le nouveau ministre délégué au Budget de ne pas lorgner le fauteuil sur lequel Amadou Ba est assis. Même si, ce poste n’a plus la valeur et l’importance qu’il a avait du temps de Abdoulaye Diop.
Omar Nourou