566,3 milliards FCfa ont été levés au mois février dernier sur le marché des titres de la dette publique. L’information est de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao). Qui précise que 255,7 milliards de cette somme levée constituent des bons et 310,6 milliards d’obligations (148,6 milliards d’obligations de relance).
En variation annuelle, la banque centrale indique que le montant des titres publics souscrits a également augmenté de 129,6 milliards par rapport à son niveau de février 2020. Le taux de couverture des émissions est ressorti, en moyenne, à 255,2% en février 2021 contre 209,8% un an auparavant, renseigne la Bceao. Qui ajoute que les obligations ont représenté 54,8% des émissions.
Sur le compartiment des bons du Trésor, l’institution souligne que les taux se sont inscrits en baisse d’un mois à l’autre. En ce sens, elle relève que le taux d’intérêt moyen pondéré est ressorti à 3,56% en février 2021 contre 3,80% le mois précédent. Il est également ressorti en diminution par rapport à février 2020 où il était de 4,34%, selon la même source.
Pour les émissions obligataires, « le taux de rendement moyen a aussi régressé pour se situer à 5,95% au cours de la période sous revue, contre 6,07% en janvier 2021 ». A en croire la Bceao, ce taux a également enregistré un repli de 0,15 point de pourcentage comparativement au mois de février 2020 où il était de 6,10%.
Par ailleurs, elle note que sur les marchés internationaux des capitaux, la Côte d’Ivoire a mobilisé, le 08 février 2021, 926,7 millions d’euros, soit 607,9 milliards FCFA par la réouverture des séries d’euro-obligations émises en mars 2018 et novembre 2020 pour des échéances respectives de 2048 et 2032.
Avantages des Obligations de Relance lancées au mois de février dernier
Selon la Bceao, le mois de février 2021 a été marqué par le lancement des Obligations de relance (Odr). Les Odr, explique la banque centrale, sont des titres d’une maturité supérieure ou égale à 3 ans, qui visent à permettre aux Etats membres de l’Uemoa de financer leurs plans de relance économique, suite au ralentissement de l’activité consécutif à la pandémie liée au coronavirus.
A l’en croire, ces titres bénéficient d’avantages spécifiques profitables à la fois pour les investisseurs et pour les émetteurs souverains. Ceux-ci, confie-t-elle, concernent notamment l’éligibilité au refinancement auprès de la Bceao.
C’est-à-dire, argue la Bceao, au niveau de ses guichets classiques mais également auprès d’un guichet spécial dit de Relance, où les investisseurs ont la possibilité de mobiliser des ressources au taux minimum de soumission aux appels d’offres d’injection de liquidité de la Bceao (actuellement 2%), pour une durée de 6 mois renouvelable tant que les Odr 2021 sont en vie.
Bassirou MBAYE
En variation annuelle, la banque centrale indique que le montant des titres publics souscrits a également augmenté de 129,6 milliards par rapport à son niveau de février 2020. Le taux de couverture des émissions est ressorti, en moyenne, à 255,2% en février 2021 contre 209,8% un an auparavant, renseigne la Bceao. Qui ajoute que les obligations ont représenté 54,8% des émissions.
Sur le compartiment des bons du Trésor, l’institution souligne que les taux se sont inscrits en baisse d’un mois à l’autre. En ce sens, elle relève que le taux d’intérêt moyen pondéré est ressorti à 3,56% en février 2021 contre 3,80% le mois précédent. Il est également ressorti en diminution par rapport à février 2020 où il était de 4,34%, selon la même source.
Pour les émissions obligataires, « le taux de rendement moyen a aussi régressé pour se situer à 5,95% au cours de la période sous revue, contre 6,07% en janvier 2021 ». A en croire la Bceao, ce taux a également enregistré un repli de 0,15 point de pourcentage comparativement au mois de février 2020 où il était de 6,10%.
Par ailleurs, elle note que sur les marchés internationaux des capitaux, la Côte d’Ivoire a mobilisé, le 08 février 2021, 926,7 millions d’euros, soit 607,9 milliards FCFA par la réouverture des séries d’euro-obligations émises en mars 2018 et novembre 2020 pour des échéances respectives de 2048 et 2032.
Avantages des Obligations de Relance lancées au mois de février dernier
Selon la Bceao, le mois de février 2021 a été marqué par le lancement des Obligations de relance (Odr). Les Odr, explique la banque centrale, sont des titres d’une maturité supérieure ou égale à 3 ans, qui visent à permettre aux Etats membres de l’Uemoa de financer leurs plans de relance économique, suite au ralentissement de l’activité consécutif à la pandémie liée au coronavirus.
A l’en croire, ces titres bénéficient d’avantages spécifiques profitables à la fois pour les investisseurs et pour les émetteurs souverains. Ceux-ci, confie-t-elle, concernent notamment l’éligibilité au refinancement auprès de la Bceao.
C’est-à-dire, argue la Bceao, au niveau de ses guichets classiques mais également auprès d’un guichet spécial dit de Relance, où les investisseurs ont la possibilité de mobiliser des ressources au taux minimum de soumission aux appels d’offres d’injection de liquidité de la Bceao (actuellement 2%), pour une durée de 6 mois renouvelable tant que les Odr 2021 sont en vie.
Bassirou MBAYE