Selon le magazine dans son numéro 009 d’avril 2023, les montants mobilisés chaque année par les États de l’Union sont passés de 3 330 milliards de FCFA en 2016 à 5 256 milliards de FCFA en 2022, soit une croissance appréciable de 58%. Dans un contexte marqué par la raréfaction des ressources concessionnelles, ajoute la même source, le Marché des Titres publics devrait maintenir la même dynamique au cours des prochaines années, en lien avec l’accroissement des besoins de financement aussi bien des projets structurants que des mesures prises par les États pour lutter contre la cherté de la vie.
«Ces besoins de financement, en hausse dans une conjoncture internationale peu favorable, devraient s’adresser principalement au marché sous régional, démontrant s’il en était encore besoin, son importance et la nécessité de mettre en œuvre toutes les initiatives pour son approfondissement et le hisser aux meilleurs standards », lit-on dans la publication.
A cet égard, explique-t-on, bien que le processus d’émission de titres publics soit totalement dématérialisé et ouvert à tous, la participation du grand public au marché régional de la dette souveraine demeure très faible et constitue un véritable enjeu pour son développement et sa vulgarisation. Ce constat est renforcé par l’analyse des détenteurs des titres souverains émis sur ce marché qui se trouvent être quasi-exclusivement des acteurs du secteur bancaire. Cela suscite alors une réflexion sur les moyens appropriés à mettre en place pour encourager les populations à investir leur épargne sur les marchés financiers, et en particulier sur le Marché des Titres publics.
La mobilisation de l’épargne publique sous-entend que les populations de l’Union ont accès à des produits d’épargne variés et adaptés à différents profils de risque. Mais aussi, que ces épargnants sont informés de l’existence de ces produits, ont accès à des services de qualité fournis par des acteurs spécialisés (banques, Sgi, Sgo, etc.) et trouvent un réel intérêt à investir sur ces actifs. Il y a donc selon le document, une nécessité de renforcer le niveau de culture financière des populations, notamment sur la connaissance des produits financiers, leur utilité, les bénéfices et risques associés pour un individu ou un ménage, et aussi sur les notions d’investissement et de dette, et les mécanismes de fonctionnement du marché afin qu’ils soient clairs et compris de tous.
Adou Faye
«Ces besoins de financement, en hausse dans une conjoncture internationale peu favorable, devraient s’adresser principalement au marché sous régional, démontrant s’il en était encore besoin, son importance et la nécessité de mettre en œuvre toutes les initiatives pour son approfondissement et le hisser aux meilleurs standards », lit-on dans la publication.
A cet égard, explique-t-on, bien que le processus d’émission de titres publics soit totalement dématérialisé et ouvert à tous, la participation du grand public au marché régional de la dette souveraine demeure très faible et constitue un véritable enjeu pour son développement et sa vulgarisation. Ce constat est renforcé par l’analyse des détenteurs des titres souverains émis sur ce marché qui se trouvent être quasi-exclusivement des acteurs du secteur bancaire. Cela suscite alors une réflexion sur les moyens appropriés à mettre en place pour encourager les populations à investir leur épargne sur les marchés financiers, et en particulier sur le Marché des Titres publics.
La mobilisation de l’épargne publique sous-entend que les populations de l’Union ont accès à des produits d’épargne variés et adaptés à différents profils de risque. Mais aussi, que ces épargnants sont informés de l’existence de ces produits, ont accès à des services de qualité fournis par des acteurs spécialisés (banques, Sgi, Sgo, etc.) et trouvent un réel intérêt à investir sur ces actifs. Il y a donc selon le document, une nécessité de renforcer le niveau de culture financière des populations, notamment sur la connaissance des produits financiers, leur utilité, les bénéfices et risques associés pour un individu ou un ménage, et aussi sur les notions d’investissement et de dette, et les mécanismes de fonctionnement du marché afin qu’ils soient clairs et compris de tous.
Adou Faye