Quant à l’encours du crédit bancaire aux entreprises non financiers (ENF) privées, il s’est élevé à 845,4 MMDH, soit une augmentation annuelle de 4,1%%. Selon Bank Al Maghrib, cette augmentation <<recouvre des hausses de 9,7% des facilités de trésorerie et de 1,8% des prêts à l’équipement ainsi qu’une baisse de 7,3% des prêts immobiliers.>>
L’enquête de conjoncture de Bank Al Maghrib indique que l’accès au financement, au troisième trimestre 2021, a été jugé normal par 89% des entreprises industrielles, avec un coût du crédit en stagnation.
Selon les résultats de l’enquête sur les conditions d’octroi de crédit disponibles au troisième trimestre 2021, les banques auraient maintenu inchangés les critères d’octroi des crédits aux entreprises pour tous les objets de crédit à l’exception des prêts à la promotion immobilière où ils auraient été légèrement durcis. Par taille d’entreprise, ils auraient été maintenus inchangés aussi bien pour les TPME que pour les GE.
Pour la demande, elle aurait enregistré une hausse aussi bien pour les GE que pour les TPME. Par objet, elle aurait marqué un accroissement pour les prêts de trésorerie, une baisse pour les crédits à l’équipement et une stagnation pour ceux à la promotion immobilière.
Toujours au troisième trimestre 2021, l’institut d’émission marocain note que les taux appliqués aux nouveaux crédits ressortent en hausse, d’un trimestre à l’autre, de 13 points de base(pbs) à 4,17%. Par taille d’entreprise, elles ont augmenté de 12 pbs à 3,83% pour les GE et de 15 pbs à 4,98% pour les TPME.
Concernant les taux débiteurs, à fin novembre 2021, <<les crédits aux ménages ont enregistré une hausse annuelle de 5%, traduisant essentiellement une augmentation de 5,3% des prêts à l’habitat>>, souligne Bank Al Maghrib. Le financement participatif destiné à l’habitat, sous forme notamment de Mourabaha immobilière, a poursuivi sa progression et s’est établi à 15,5 MMDH, après 10,7 MMDH une année auparavant.
Au troisième trimestre 2021, les banques marocaines déclarent un durcissement des critères d’octroi aussi bien pour les prêts à l’habitat que pour les crédits à la consommation. Pour la demande, elle aurait connu une stagnation, recouvrant une hausse pour les prêts à la consommation et une baisse pour ceux à l’habitat. Pour ce qui est des taux appliqués aux nouveaux crédits aux ménages, ils ressortent, durant la période sous revue, en baisse de 2 pbs à 4,24% pour les crédits à l’habitat et de 13 pbs à 6,51% pour ceux à la consommation.
Les dépôts auprès des banques ont enregistré, à fin novembre 2021, une hausse annuelle de 7,2% pour s’établir à 1 046 MMDH. Les dépôts des ménages se sont établis à 774,1 MMDH, en hausse annuelle de 3,9% avec 185,2 MMDH détenus par les Marocains résidant à l’étranger (MRE).
De leur côté, les dépôts des entreprises privées ont progressé de 9,9% pour atteindre 161,9 MMDH à fin novembre.
Les taux de rémunération des dépôts à terme à 6 mois et de ceux à 12 mois ont enregistré, à fin novembre 2021, des hausses de 2 points de base et de 30 points pour s’établir respectivement à 2,15% et à 2,51%.
Pour les comptes d’épargne, leur taux minimum de rémunération a été fixé à 1,05% pour le premier semestre 2022, soit une hausse de 2 points de base par rapport au semestre précédent.
Oumar Nourou
L’enquête de conjoncture de Bank Al Maghrib indique que l’accès au financement, au troisième trimestre 2021, a été jugé normal par 89% des entreprises industrielles, avec un coût du crédit en stagnation.
Selon les résultats de l’enquête sur les conditions d’octroi de crédit disponibles au troisième trimestre 2021, les banques auraient maintenu inchangés les critères d’octroi des crédits aux entreprises pour tous les objets de crédit à l’exception des prêts à la promotion immobilière où ils auraient été légèrement durcis. Par taille d’entreprise, ils auraient été maintenus inchangés aussi bien pour les TPME que pour les GE.
Pour la demande, elle aurait enregistré une hausse aussi bien pour les GE que pour les TPME. Par objet, elle aurait marqué un accroissement pour les prêts de trésorerie, une baisse pour les crédits à l’équipement et une stagnation pour ceux à la promotion immobilière.
Toujours au troisième trimestre 2021, l’institut d’émission marocain note que les taux appliqués aux nouveaux crédits ressortent en hausse, d’un trimestre à l’autre, de 13 points de base(pbs) à 4,17%. Par taille d’entreprise, elles ont augmenté de 12 pbs à 3,83% pour les GE et de 15 pbs à 4,98% pour les TPME.
Concernant les taux débiteurs, à fin novembre 2021, <<les crédits aux ménages ont enregistré une hausse annuelle de 5%, traduisant essentiellement une augmentation de 5,3% des prêts à l’habitat>>, souligne Bank Al Maghrib. Le financement participatif destiné à l’habitat, sous forme notamment de Mourabaha immobilière, a poursuivi sa progression et s’est établi à 15,5 MMDH, après 10,7 MMDH une année auparavant.
Au troisième trimestre 2021, les banques marocaines déclarent un durcissement des critères d’octroi aussi bien pour les prêts à l’habitat que pour les crédits à la consommation. Pour la demande, elle aurait connu une stagnation, recouvrant une hausse pour les prêts à la consommation et une baisse pour ceux à l’habitat. Pour ce qui est des taux appliqués aux nouveaux crédits aux ménages, ils ressortent, durant la période sous revue, en baisse de 2 pbs à 4,24% pour les crédits à l’habitat et de 13 pbs à 6,51% pour ceux à la consommation.
Les dépôts auprès des banques ont enregistré, à fin novembre 2021, une hausse annuelle de 7,2% pour s’établir à 1 046 MMDH. Les dépôts des ménages se sont établis à 774,1 MMDH, en hausse annuelle de 3,9% avec 185,2 MMDH détenus par les Marocains résidant à l’étranger (MRE).
De leur côté, les dépôts des entreprises privées ont progressé de 9,9% pour atteindre 161,9 MMDH à fin novembre.
Les taux de rémunération des dépôts à terme à 6 mois et de ceux à 12 mois ont enregistré, à fin novembre 2021, des hausses de 2 points de base et de 30 points pour s’établir respectivement à 2,15% et à 2,51%.
Pour les comptes d’épargne, leur taux minimum de rémunération a été fixé à 1,05% pour le premier semestre 2022, soit une hausse de 2 points de base par rapport au semestre précédent.
Oumar Nourou