Selon une note d’information, cette visite de courtoisie a été transformée en séance de travail vu les défis de l’heure. Ainsi le ministre et son hôte qui représente l'autorité monétaire communautaire qui assure une mission de supervision du secteur de la microfinance, conjointement avec les ministères en charge des finances, ont eu un échange fructueux sur les questions du moment.
Vu la place centrale de la microfinance dans les financements de l'économie, précise-t-on, le Ministre a soulevé plusieurs préoccupations parmi lesquelles on peut citer :
- la lenteur du processus d'instruction des dossiers de demande d'agrément en finance islamique, qui peut prendre plusieurs mois, voire plusieurs années.
- La récurrence des problèmes de gouvernance dans certaines institutions de microfinance, y compris celles de grande taille.
- L'accès difficile aux ressources longues à coût réduit.
- La difficulté pour certaines IMF à respecter de manière durable certaines normes de gestion prudentielles.
- Les niveaux de taux d'intérêt débiteur jugés élevés.
- La difficulté pour certaines Imf d'assurer leur transformation digitale.
- L'absence d'éducation financière des usagers, qui impacte parfois la rentabilité des activités économiques et la qualité du portefeuille des Imf.
François Sène, Directeur national de la Bceao, a apporté des réponses aux préoccupations majeures notées dans le secteur de la microfinance au Sénégal. Parmi ces défis cruciaux figuraient la lenteur du processus d'instruction des dossiers de demande d'agrément. M. Sène a souligné que des efforts sont en cours pour optimiser les procédures.
En réponse aux problèmes récurrents de gouvernance dans certaines institutions de microfinance, y compris celles de grande taille, la Bceao annonce la mise en œuvre de programmes de renforcement de la gouvernance et de la transparence. En collaboration avec les institutions concernées, ces initiatives visent à améliorer leur gestion et leur conformité aux normes.
«Pour faciliter l'accès aux financements à long terme à des coûts réduits, le Directeur national de la Bceao a indiqué que des solutions innovantes sont explorées surtout pour les institutions financières. La grande difficulté demeure sur le point la question de la garantie et des risques élevés que présentent ces institutions », renseigne la même source.
Le Ministre a informé le Directeur national des réformes en cours au sein du département pour rationaliser et spécialiser les instruments pour plus d’efficience dans les interventions et l’a remercié pour le précieux cadeau offert constitué de trois tomes d’un livre qui retrace l’histoire riche de l’Umoa.
Adou FAYE
Vu la place centrale de la microfinance dans les financements de l'économie, précise-t-on, le Ministre a soulevé plusieurs préoccupations parmi lesquelles on peut citer :
- la lenteur du processus d'instruction des dossiers de demande d'agrément en finance islamique, qui peut prendre plusieurs mois, voire plusieurs années.
- La récurrence des problèmes de gouvernance dans certaines institutions de microfinance, y compris celles de grande taille.
- L'accès difficile aux ressources longues à coût réduit.
- La difficulté pour certaines IMF à respecter de manière durable certaines normes de gestion prudentielles.
- Les niveaux de taux d'intérêt débiteur jugés élevés.
- La difficulté pour certaines Imf d'assurer leur transformation digitale.
- L'absence d'éducation financière des usagers, qui impacte parfois la rentabilité des activités économiques et la qualité du portefeuille des Imf.
François Sène, Directeur national de la Bceao, a apporté des réponses aux préoccupations majeures notées dans le secteur de la microfinance au Sénégal. Parmi ces défis cruciaux figuraient la lenteur du processus d'instruction des dossiers de demande d'agrément. M. Sène a souligné que des efforts sont en cours pour optimiser les procédures.
En réponse aux problèmes récurrents de gouvernance dans certaines institutions de microfinance, y compris celles de grande taille, la Bceao annonce la mise en œuvre de programmes de renforcement de la gouvernance et de la transparence. En collaboration avec les institutions concernées, ces initiatives visent à améliorer leur gestion et leur conformité aux normes.
«Pour faciliter l'accès aux financements à long terme à des coûts réduits, le Directeur national de la Bceao a indiqué que des solutions innovantes sont explorées surtout pour les institutions financières. La grande difficulté demeure sur le point la question de la garantie et des risques élevés que présentent ces institutions », renseigne la même source.
Le Ministre a informé le Directeur national des réformes en cours au sein du département pour rationaliser et spécialiser les instruments pour plus d’efficience dans les interventions et l’a remercié pour le précieux cadeau offert constitué de trois tomes d’un livre qui retrace l’histoire riche de l’Umoa.
Adou FAYE