Une tribune qui a permis au directeur des infrastructures et développement urbain à la Banque africaine de développement (Bad) de revenir sur les besoins en financements des infrastructures mais sur la perception du risque dont « l’Afrique souffre beaucoup ».
« Les besoins en matière de financement des infrastructures qui sont de plus en plus croissants en Afrique sont évalués entre 130 et 170 milliards de dollars américains par an », révèle Mike Salawou.
Selon lui, il a été documenté que les Etats africains sont les premiers financiers de leurs propres infrastructures à hauteur de 37%, suivis de la Chine, des bailleurs de fonds comme la Banque africaine de développement, d’autres banques commerciales et des fonds institutionnels.
A l’en croire, les Partenariats public-privés (Ppp) en Afrique « sont les derniers de la classe », pas parce qu’il n y a pas un environnement propice, car les pays, dit-il, ont fait d’énormes efforts dans l’amélioration du cadre institutionnel pour attirer les Ppp.
On représente environ 5% de valeur de Ppp dans le monde et 7% en terme de nombre de Ppp, fait-il savoir. Avant d’ajouter que dans ces nombres, l’Afrique du Sud fait, à peu près, 20 à 25% grâce à la qualité du cadre institutionnel, du marché financier local entre autres.
L’Afrique souffre de la perception du risque qui est exagérée et qui renchérit les coûts des projets d’infrastructures des partenariats public-privés, insiste M. Salawou.
Lequel soutient qu’il faut démystifier cela et rappeler que la compagnie de notation Moody's Analytics a sorti des statistiques assez fortes qui disent que l’Afrique est la deuxième destination, au monde, la plus sûre.
Au mois d’avril dernier, la ministre sénégalaise en charge de l’économie, du plan et de la coopération s’était désolée du fait que « l’évaluation qualitative actuelle ne reflète pas fidèlement nos économies ».
Oulimata Sarr s’exprimait en marge de la publication d’un rapport du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), selon lequel des « notations de crédit plus objectives » permettraient aux pays africains d’emprunter plus souvent et moins cher.
Ce qui leur permettrait d’économiser près de 75 milliards de dollars (l’équivalent de 80% des besoins annuels d’investissements de l’Afrique), selon les statistiques du Pnud.
Bassirou MBAYE
« Les besoins en matière de financement des infrastructures qui sont de plus en plus croissants en Afrique sont évalués entre 130 et 170 milliards de dollars américains par an », révèle Mike Salawou.
Selon lui, il a été documenté que les Etats africains sont les premiers financiers de leurs propres infrastructures à hauteur de 37%, suivis de la Chine, des bailleurs de fonds comme la Banque africaine de développement, d’autres banques commerciales et des fonds institutionnels.
A l’en croire, les Partenariats public-privés (Ppp) en Afrique « sont les derniers de la classe », pas parce qu’il n y a pas un environnement propice, car les pays, dit-il, ont fait d’énormes efforts dans l’amélioration du cadre institutionnel pour attirer les Ppp.
On représente environ 5% de valeur de Ppp dans le monde et 7% en terme de nombre de Ppp, fait-il savoir. Avant d’ajouter que dans ces nombres, l’Afrique du Sud fait, à peu près, 20 à 25% grâce à la qualité du cadre institutionnel, du marché financier local entre autres.
L’Afrique souffre de la perception du risque qui est exagérée et qui renchérit les coûts des projets d’infrastructures des partenariats public-privés, insiste M. Salawou.
Lequel soutient qu’il faut démystifier cela et rappeler que la compagnie de notation Moody's Analytics a sorti des statistiques assez fortes qui disent que l’Afrique est la deuxième destination, au monde, la plus sûre.
Au mois d’avril dernier, la ministre sénégalaise en charge de l’économie, du plan et de la coopération s’était désolée du fait que « l’évaluation qualitative actuelle ne reflète pas fidèlement nos économies ».
Oulimata Sarr s’exprimait en marge de la publication d’un rapport du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), selon lequel des « notations de crédit plus objectives » permettraient aux pays africains d’emprunter plus souvent et moins cher.
Ce qui leur permettrait d’économiser près de 75 milliards de dollars (l’équivalent de 80% des besoins annuels d’investissements de l’Afrique), selon les statistiques du Pnud.
Bassirou MBAYE