Dans un communiqué de presse, le Cdeps condamne avec vigueur les injures, les propos diffamatoires et outranciers observés dans l’espace public depuis de nombreuses années, sans que cela n’ait ému le Cnra au point de justifier la diffusion d’un communiqué signé du Président à la suite de l'appel d'un parti politique.
Selon le Cdeps, ce rappel aux médias, fait par le président du Cnra, dans le fond comme dans la forme, est une manière insidieuse de mettre au pas la presse et de s’immiscer dans le fonctionnement interne des rédactions. Le Cdeps soutient qu’il ne saurait accepter une liberté surveillée accordée aux groupes de presse, surtout dans un contexte où le régime, depuis son installation, multiplie les atteintes à la liberté de la presse, par des inquisitions fiscales, la privation de publicités, le refus d’honorer les prestations déjà effectuées, les coupures illégales de signaux de certaines chaînes de télévision et la volonté de régir l’exercice du journalisme.
Le Cdeps appelle le Cnra à se conformer en priorité aux textes en vigueur en procédant à l’installation des huit nouveaux membres de son collège. Ce communiqué de son président, soutient le Cdeps, est la preuve d’un fonctionnement bancal, voire illégal, de l'organe.
«L’instance, censée réguler un secteur vital à la démocratie comme la presse, ne saurait souffrir de tels manquements, qui nuisent à son efficacité et à sa crédibilité’, note le patronat de la presse.
Le Cdeps réitère son exigence d'une indépendance absolue du Cnra et met en garde contre toute soumission aux pressions partisanes.
Réaffirmant son attachement indéfectible à la liberté de la presse, pilier essentiel de la démocratie, le Cdeps appelle les autorités à agir sans délai pour garantir la sécurité des journalistes et des médias ; rétablir le fonctionnement indépendant du Cnra ; mettre fin à toute forme d’intimidation ou de pression contre la presse.
Adou FAYE
Selon le Cdeps, ce rappel aux médias, fait par le président du Cnra, dans le fond comme dans la forme, est une manière insidieuse de mettre au pas la presse et de s’immiscer dans le fonctionnement interne des rédactions. Le Cdeps soutient qu’il ne saurait accepter une liberté surveillée accordée aux groupes de presse, surtout dans un contexte où le régime, depuis son installation, multiplie les atteintes à la liberté de la presse, par des inquisitions fiscales, la privation de publicités, le refus d’honorer les prestations déjà effectuées, les coupures illégales de signaux de certaines chaînes de télévision et la volonté de régir l’exercice du journalisme.
Le Cdeps appelle le Cnra à se conformer en priorité aux textes en vigueur en procédant à l’installation des huit nouveaux membres de son collège. Ce communiqué de son président, soutient le Cdeps, est la preuve d’un fonctionnement bancal, voire illégal, de l'organe.
«L’instance, censée réguler un secteur vital à la démocratie comme la presse, ne saurait souffrir de tels manquements, qui nuisent à son efficacité et à sa crédibilité’, note le patronat de la presse.
Le Cdeps réitère son exigence d'une indépendance absolue du Cnra et met en garde contre toute soumission aux pressions partisanes.
Réaffirmant son attachement indéfectible à la liberté de la presse, pilier essentiel de la démocratie, le Cdeps appelle les autorités à agir sans délai pour garantir la sécurité des journalistes et des médias ; rétablir le fonctionnement indépendant du Cnra ; mettre fin à toute forme d’intimidation ou de pression contre la presse.
Adou FAYE