« Cette importante rencontre qui nous réunit, vise à identifier les actions prioritaires d’éducation financière à mettre en œuvre au Sénégal par l’ensemble des parties prenantes conformément aux orientations arrêtées dans le cadre du programme régional d’éducation financière de l’Union monétaire Ouest-africaine (Umoa) », précise le directeur national de Bceao pour le Sénégal pour camper le décor de l’atelier de priorisation des actions d’éducation financière organisé par la banque centrale, en partenariat avec l’Oqsf.
Pour Ahmadou Al Amine Lo, le programme national d’éducation financière constitue une composante majeure de la stratégie régionale d’inclusion financière. Cela, explique-t-il, dans la mesure où ladite stratégie qui vise à assurer l’inclusion financière de 75% de la population adulte dans l’Umoa ne peut prospérer sans une éducation financière de qualité.
M. Lo indique dans la foulée que cette cible d’inclusion financière de 75% nécessite qu’une bonne frange de la population notamment les jeunes, les femmes, les ruraux ainsi que les Petites et moyennes entreprises et industries soit dotées des connaissances requises en matière financière afin de leur permettre de faire des choix éclairés et de prendre des décisions en parfaite connaissance de cause.
Le Sénégal peut être considéré comme un bon exemple en matière d’inclusion financière. En effet, selon M. Lo, le pays continue d’enregistrer des résultats remarquables d’inclusion financière. Il appuie cette thèse par un taux globale d’utilisation des services financiers qui concerne à la fois les banques, les institutions de micro finance, les services financiers postaux ainsi que les établissements de monnaie électronique qui évolue de manière ascendante.
Pour lui, ce taux est de 69,15% en 2018 à 79,4% en 2020, soit une hausse de 10 points de pourcentage d’adultes qui ont été inclus financièrement. Dans l’Umoa, dit-il, ces performances seront renforcées dès lors que la problématique de l’éducation financière aura été prise en charge. En effet, explique le directeur national de Bceao pour le Sénégal, plus des 2/3 de la population vit en milieu rural et près 45% des adultes (âgés de 15 ou plus) sont analphabète financièrement.
Au regard de ces indicateurs, Ahmadou Al Amine Lo confie qu’il apparait essentiel de mieux faire comprendre aux populations ciblées notamment les enfants et les jeunes en milieu scolaire, les jeunes qui ne sont plus scolarisés, les femmes, les salariés des secteurs public et privé, les personnes âgées, les populations rurales et les Pme, de faire de sorte qu’ils puissent s’assurer et assurer leur protection contre les risques induits par l’utilisation des services financiers.
« (…) malgré les actions entreprises par les Etats (…), ils subsistent des défis. »
Pour matérialiser ces priorités, M. Lo souligne que la banque centrale a entrepris d’accompagner les Etats dans la formulation de leurs programmes nationaux d’éducation financière. En ce sens, il a remercié le directeur exécutif de l’Observatoire de la qualité des services financiers, Habib Ndao, « pour le travail remarquable que l’Oqsf fait au Sénégal et dans l’Union, étant le premier organisme à s’occuper de la protection des consommateurs de façon structurée.
D’après le directeur national de la Bceao, malgré les actions entreprises par les Etats, avec l’appui des partenaires technique et financier, pour renforcer l’éducation financière des populations, ils subsistent des défis. Il s’agit, à l’en croire, du développement de compétences financières des enfants et des jeunes dès le bas âge surtout dans un monde digital, du renforcement des capacités des cibles de la stratégie régionale d’inclusion financière sur les bonnes pratiques en matière de finance responsable et enfin le recours à la technologie pour l’élargissement des actions d’éducation financière.
Bassirou MBAYE
Pour Ahmadou Al Amine Lo, le programme national d’éducation financière constitue une composante majeure de la stratégie régionale d’inclusion financière. Cela, explique-t-il, dans la mesure où ladite stratégie qui vise à assurer l’inclusion financière de 75% de la population adulte dans l’Umoa ne peut prospérer sans une éducation financière de qualité.
M. Lo indique dans la foulée que cette cible d’inclusion financière de 75% nécessite qu’une bonne frange de la population notamment les jeunes, les femmes, les ruraux ainsi que les Petites et moyennes entreprises et industries soit dotées des connaissances requises en matière financière afin de leur permettre de faire des choix éclairés et de prendre des décisions en parfaite connaissance de cause.
Le Sénégal peut être considéré comme un bon exemple en matière d’inclusion financière. En effet, selon M. Lo, le pays continue d’enregistrer des résultats remarquables d’inclusion financière. Il appuie cette thèse par un taux globale d’utilisation des services financiers qui concerne à la fois les banques, les institutions de micro finance, les services financiers postaux ainsi que les établissements de monnaie électronique qui évolue de manière ascendante.
Pour lui, ce taux est de 69,15% en 2018 à 79,4% en 2020, soit une hausse de 10 points de pourcentage d’adultes qui ont été inclus financièrement. Dans l’Umoa, dit-il, ces performances seront renforcées dès lors que la problématique de l’éducation financière aura été prise en charge. En effet, explique le directeur national de Bceao pour le Sénégal, plus des 2/3 de la population vit en milieu rural et près 45% des adultes (âgés de 15 ou plus) sont analphabète financièrement.
Au regard de ces indicateurs, Ahmadou Al Amine Lo confie qu’il apparait essentiel de mieux faire comprendre aux populations ciblées notamment les enfants et les jeunes en milieu scolaire, les jeunes qui ne sont plus scolarisés, les femmes, les salariés des secteurs public et privé, les personnes âgées, les populations rurales et les Pme, de faire de sorte qu’ils puissent s’assurer et assurer leur protection contre les risques induits par l’utilisation des services financiers.
« (…) malgré les actions entreprises par les Etats (…), ils subsistent des défis. »
Pour matérialiser ces priorités, M. Lo souligne que la banque centrale a entrepris d’accompagner les Etats dans la formulation de leurs programmes nationaux d’éducation financière. En ce sens, il a remercié le directeur exécutif de l’Observatoire de la qualité des services financiers, Habib Ndao, « pour le travail remarquable que l’Oqsf fait au Sénégal et dans l’Union, étant le premier organisme à s’occuper de la protection des consommateurs de façon structurée.
D’après le directeur national de la Bceao, malgré les actions entreprises par les Etats, avec l’appui des partenaires technique et financier, pour renforcer l’éducation financière des populations, ils subsistent des défis. Il s’agit, à l’en croire, du développement de compétences financières des enfants et des jeunes dès le bas âge surtout dans un monde digital, du renforcement des capacités des cibles de la stratégie régionale d’inclusion financière sur les bonnes pratiques en matière de finance responsable et enfin le recours à la technologie pour l’élargissement des actions d’éducation financière.
Bassirou MBAYE