Pour la représentante de la Banque mondiale, Louise Cord, c'est dans cette vision, que s’inscrit le Programme d’appui aux communes et aux agglomérations, le PACASEN, un Programme structurant que nous appuyons avec l’Agence Française de Developpement.
"C’est ce programme qui bénéficie d’un financement de plus de 93 millions d’Euros que j’ai l’honneur de signer aujourd’hui, au nom de la Banque Mondiale avec l’Etat du Sénégal. Le PACASEN n’est pas un projet de la Banque Mondiale, mais un financement du programme gouvernemental qui sera versé dans le budget national. La plus grande partie des ressources du Programme iront directement aux Collectivités Territoriales bénéficiaires", indique-t-elle.
En effet, le PACASEN soutien deux dimensions clés de la mise en œuvre de l’Acte III. D’un côté, il vise à améliorer le niveau et l’allocation des ressources financières des collectivités territoriales. Et, de l’autre, il vise à renforcer la capacité et la performance des Collectivités Territoriales à gérer ces ressources de manière transparente et inclusive.
Plus spécifiquement, le PACASEN permettra d’abord une augmentation sensible des ressources des Collectivités Territoriales. A travers le programme, l’allocation globale des transferts de l’Etat destinés à toutes les Collectivités Territoriales accroitra - et nous nous félicitons des engagements de l’Etat d’augmenter de 5 milliards de FCFA annuellement les ressources transférées aux Collectivités locales.
Ainsi, pour les 130 Collectivités Territoriales ciblés par le Programme, a titre pilote, le PACASEN soutiendra un système d’incitation et d’accompagnement qui leur permettra d’accéder aux ressources additionnelles pour les investissements publics locaux à travers des allocations conditionnelles basés sur les critères de performance préétablies.
"Le PACASEN permettra également une refonte des mécanismes de transferts de l’Etat pour les rendre plus efficients afin de toucher les Communes dans le besoin", explique-t-elle.
Louise Cord s'est par ailleurs réjouie de la reforme historique qui est au cœur du programme en l'occurrence la restructuration du Fonds d’Equipement des Collectivités Territoriales. Pour la première fois, les dotations du FECT seront reparties aux 599 Collectivités Territoriales de façon prévisible, selon des critères claires et objectifs, qui favorisent notamment les Collectivités Territoriales les plus pauvres et les plus rurales. Ainsi le FECT restructuré permettra les allocations conditionnelles basés sur la performance.
"Cependant, et je suis convaincue que votre gouvernement est en conscient, la refonte du FECT ne représente qu’un pas vers une décentralisation effective qui est un long processus dans tous nos pays. L’enjeu du financement local reste primordial et nécessitera une réflexion répandue qui prends en compte les sources de financement (y compris les transferts multiples de l’Etat et la fiscalité locale), ainsi que la répartition de ces ressources entre les différents niveaux des gouvernements locaux", poursuit-elle.
De même, ajoute-t-elle, la capacité des Collectivités Territoriales de pouvoir exercer leurs mandats afin de répondre aux besoins des populations repose sur la nécessité de permettre aux communes de gérer progressivement le développement local de manière autonome, ce qui suppose une redéfinition du rôle des structures et agences de l’Etat qui devront se positionner comme des organes d’accompagnement.
Toujours pour la représentante de la Banque mondiale, l'émergence du Sénégal devrait être fondé sur la garantie qu'aucune partie du territoire, ni segment de la population, ne soit laissée pour compte et que tous les citoyens bénéficient et participent activement au développement de leur pays.
Pathe TOURE
"C’est ce programme qui bénéficie d’un financement de plus de 93 millions d’Euros que j’ai l’honneur de signer aujourd’hui, au nom de la Banque Mondiale avec l’Etat du Sénégal. Le PACASEN n’est pas un projet de la Banque Mondiale, mais un financement du programme gouvernemental qui sera versé dans le budget national. La plus grande partie des ressources du Programme iront directement aux Collectivités Territoriales bénéficiaires", indique-t-elle.
En effet, le PACASEN soutien deux dimensions clés de la mise en œuvre de l’Acte III. D’un côté, il vise à améliorer le niveau et l’allocation des ressources financières des collectivités territoriales. Et, de l’autre, il vise à renforcer la capacité et la performance des Collectivités Territoriales à gérer ces ressources de manière transparente et inclusive.
Plus spécifiquement, le PACASEN permettra d’abord une augmentation sensible des ressources des Collectivités Territoriales. A travers le programme, l’allocation globale des transferts de l’Etat destinés à toutes les Collectivités Territoriales accroitra - et nous nous félicitons des engagements de l’Etat d’augmenter de 5 milliards de FCFA annuellement les ressources transférées aux Collectivités locales.
Ainsi, pour les 130 Collectivités Territoriales ciblés par le Programme, a titre pilote, le PACASEN soutiendra un système d’incitation et d’accompagnement qui leur permettra d’accéder aux ressources additionnelles pour les investissements publics locaux à travers des allocations conditionnelles basés sur les critères de performance préétablies.
"Le PACASEN permettra également une refonte des mécanismes de transferts de l’Etat pour les rendre plus efficients afin de toucher les Communes dans le besoin", explique-t-elle.
Louise Cord s'est par ailleurs réjouie de la reforme historique qui est au cœur du programme en l'occurrence la restructuration du Fonds d’Equipement des Collectivités Territoriales. Pour la première fois, les dotations du FECT seront reparties aux 599 Collectivités Territoriales de façon prévisible, selon des critères claires et objectifs, qui favorisent notamment les Collectivités Territoriales les plus pauvres et les plus rurales. Ainsi le FECT restructuré permettra les allocations conditionnelles basés sur la performance.
"Cependant, et je suis convaincue que votre gouvernement est en conscient, la refonte du FECT ne représente qu’un pas vers une décentralisation effective qui est un long processus dans tous nos pays. L’enjeu du financement local reste primordial et nécessitera une réflexion répandue qui prends en compte les sources de financement (y compris les transferts multiples de l’Etat et la fiscalité locale), ainsi que la répartition de ces ressources entre les différents niveaux des gouvernements locaux", poursuit-elle.
De même, ajoute-t-elle, la capacité des Collectivités Territoriales de pouvoir exercer leurs mandats afin de répondre aux besoins des populations repose sur la nécessité de permettre aux communes de gérer progressivement le développement local de manière autonome, ce qui suppose une redéfinition du rôle des structures et agences de l’Etat qui devront se positionner comme des organes d’accompagnement.
Toujours pour la représentante de la Banque mondiale, l'émergence du Sénégal devrait être fondé sur la garantie qu'aucune partie du territoire, ni segment de la population, ne soit laissée pour compte et que tous les citoyens bénéficient et participent activement au développement de leur pays.
Pathe TOURE