M. Ndiaye intervenait dans le cadre des « Samedis de l’économie », une rencontre mensuelle de réflexions et de débats organisé par la Fondation Rosa Luxemburg et l’Africaine de recherche et de coopération pour l’appui au développement intégral (ARCADE).
Selon lui, la convergence est basée sur un certain nombre d’indicateurs de critères. « Nous avons des avancées très significatives concernant l’inflation qui est maitrisée et est à un chiffre pour les pays anglophones et des taux inférieurs à 3% concernant les pays de l’UEMOA». Concernant le déficit budgétaire, M. Ndiaye estime qu’il y a certes des difficultés dues à l’évolution de certaines situations externes comme l’augmentation des prix du pétrole ou des denrées alimentaires, mais l’évolution est relativement maîtrisée au niveau de la sous-région.
En 2013, signale-t-il, la moitié des pays de la CEDEAO s’est approché des trois critères de convergence sur les quatre. Cependant, relativise le professeur Ndiaye, ce n’est pas suffisant pour lancer la monnaie commune. « Il faut un certain nombre d’indicateurs et de cohérences à respecter avant de pouvoir lancer la monnaie unique au niveau de la CEDEAO en 2020 ». Pour ces cohérences, il a évoqué le système de paiement. Il estime en outre que l’AMAO est en train de travailler sur la réglementation bancaire avec le respect des normes internationales. « C’est à partir de ce moment-là que la décision politique devrait tomber pour lancer la monnaie commune en 2020 », soutient-il.
Au titre des avantages de la monnaie unique, le directeur général de l’AMAO énonce entre autres, un ensemble beaucoup plus vaste et d’opportunités d’échanges pour les pays de la CEDEAO. Les Etats vont également avoir, selon lui plus de crédibilité en termes de négociation sans compter la libre circulation des personnes et des biens à l’intérieur de la CEDEAO. Ce qui permet aux entreprises d’avoir plus d’opportunités de financement au sein de la zone élargie.
El Hadj Diakhaté
Selon lui, la convergence est basée sur un certain nombre d’indicateurs de critères. « Nous avons des avancées très significatives concernant l’inflation qui est maitrisée et est à un chiffre pour les pays anglophones et des taux inférieurs à 3% concernant les pays de l’UEMOA». Concernant le déficit budgétaire, M. Ndiaye estime qu’il y a certes des difficultés dues à l’évolution de certaines situations externes comme l’augmentation des prix du pétrole ou des denrées alimentaires, mais l’évolution est relativement maîtrisée au niveau de la sous-région.
En 2013, signale-t-il, la moitié des pays de la CEDEAO s’est approché des trois critères de convergence sur les quatre. Cependant, relativise le professeur Ndiaye, ce n’est pas suffisant pour lancer la monnaie commune. « Il faut un certain nombre d’indicateurs et de cohérences à respecter avant de pouvoir lancer la monnaie unique au niveau de la CEDEAO en 2020 ». Pour ces cohérences, il a évoqué le système de paiement. Il estime en outre que l’AMAO est en train de travailler sur la réglementation bancaire avec le respect des normes internationales. « C’est à partir de ce moment-là que la décision politique devrait tomber pour lancer la monnaie commune en 2020 », soutient-il.
Au titre des avantages de la monnaie unique, le directeur général de l’AMAO énonce entre autres, un ensemble beaucoup plus vaste et d’opportunités d’échanges pour les pays de la CEDEAO. Les Etats vont également avoir, selon lui plus de crédibilité en termes de négociation sans compter la libre circulation des personnes et des biens à l’intérieur de la CEDEAO. Ce qui permet aux entreprises d’avoir plus d’opportunités de financement au sein de la zone élargie.
El Hadj Diakhaté