Ngozi Okonjo-Iweala ,ministre nigériane des Finances
Ainsi, les acheteurs de devises sur le marché interbancaire ou auprès d'un courtier devront les restituer à la banque centrale s'ils ne les utilisent pas dans les 48 heures. Cette mesure vise à enrayer la spéculation contre la monnaie nationale.
Selon un communiqué de la Banque centrale, les particuliers et les banques qui ne se plieront pas à cette injonction seront soumis aux sanctions qui s'imposent, lesquelles pourront inclure une suspension du marché des changes.
Premier producteur de pétrole du continent africain, le Nigeria dépend à hauteur de 70% de ses exportations de brut pour son budget et à 90% pour ses recettes en devises.
La ministre nigériane des Finances Ngozi Okonjo-Iweala avait annoncé, le 17 décembre, une réduction des dépenses budgétaires et une révision à la baisse des prévisions de croissance pour 2015. Les dépenses budgétaires tomberont à 4300 milliards de nairas (24 milliards de dollars) en 2015, contre 4600 milliards de nairas en 2014, alors que la précédente estimation de croissance pour 2015, à 6,35% du PIB, a été abaissée à 5,5%.
Abuja a aussi annoncé le mois dernier une dévaluation de 8% du naira et une réduction la valeur de référence du baril de pétrole utilisée pour calculer son budget de 78 à 65 dollars.
Ecofin
Selon un communiqué de la Banque centrale, les particuliers et les banques qui ne se plieront pas à cette injonction seront soumis aux sanctions qui s'imposent, lesquelles pourront inclure une suspension du marché des changes.
Premier producteur de pétrole du continent africain, le Nigeria dépend à hauteur de 70% de ses exportations de brut pour son budget et à 90% pour ses recettes en devises.
La ministre nigériane des Finances Ngozi Okonjo-Iweala avait annoncé, le 17 décembre, une réduction des dépenses budgétaires et une révision à la baisse des prévisions de croissance pour 2015. Les dépenses budgétaires tomberont à 4300 milliards de nairas (24 milliards de dollars) en 2015, contre 4600 milliards de nairas en 2014, alors que la précédente estimation de croissance pour 2015, à 6,35% du PIB, a été abaissée à 5,5%.
Abuja a aussi annoncé le mois dernier une dévaluation de 8% du naira et une réduction la valeur de référence du baril de pétrole utilisée pour calculer son budget de 78 à 65 dollars.
Ecofin