« WARA annonce aujourd’hui la clôture de la surveillance de la note de l’ONATEL, par une affirmation de cette note, assortie d’une perspective stable », affirment les dirigeants de l’Agence de notation.
Sur l’échelle régionale de WARA, poursuivent-ils, la note de l’ONATEL est affirmée à BBB-/Stable/w-4, à l’issue de la surveillance. Simultanément, sur son échelle internationale, l’agence affirme la note de la société de téléphonie burkinabé à iB/Stable/iw-6.
Par ailleurs, les dirigeants de WARA signalent la clôture de la mise sous surveillance du plafond souverain burkinabè. « Le plafond souverain au Burkina Faso demeure BBB+ », soulignent-ils.
La mise sous surveillance de l’ONATEL avait été décidée par WARA, le 30 octobre 2014, pour tenir compte des tensions politiques au Burkina Faso qui s’étaient traduites par des manifestations et des échanges violents entre la population burkinabè et les représentants des forces de l’ordre. WARA a souligné le fait que la période de transition ait été convenue d'accord parties et que des institutions adaptées à la situation aient été consensuellement mises en place pour conduire le pays vers des élections libres. « Néanmoins, tempère l’agence de notation, les difficultés dont la transition pourrait être émaillée posent directement la question de potentielles conséquences sur la stabilité économique du pays ». A ce
titre, WARA estime que la probabilité de survenue d’une interruption du processus de transition avant son terme, qui n'est pas nulle dans l'absolu, est moindre par rapport au scénario d'un aboutissement du processus de transition, en raison à la fois de la volonté manifeste du peuple burkinabé de réussir la transition, et de l'engagement de la communauté internationale à accompagner le processus de changement.
Opérateur historique de téléphonie au Burkina Faso, l’ONATEL a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 123 milliards FCFA.
El Hadj Diakhaté
Sur l’échelle régionale de WARA, poursuivent-ils, la note de l’ONATEL est affirmée à BBB-/Stable/w-4, à l’issue de la surveillance. Simultanément, sur son échelle internationale, l’agence affirme la note de la société de téléphonie burkinabé à iB/Stable/iw-6.
Par ailleurs, les dirigeants de WARA signalent la clôture de la mise sous surveillance du plafond souverain burkinabè. « Le plafond souverain au Burkina Faso demeure BBB+ », soulignent-ils.
La mise sous surveillance de l’ONATEL avait été décidée par WARA, le 30 octobre 2014, pour tenir compte des tensions politiques au Burkina Faso qui s’étaient traduites par des manifestations et des échanges violents entre la population burkinabè et les représentants des forces de l’ordre. WARA a souligné le fait que la période de transition ait été convenue d'accord parties et que des institutions adaptées à la situation aient été consensuellement mises en place pour conduire le pays vers des élections libres. « Néanmoins, tempère l’agence de notation, les difficultés dont la transition pourrait être émaillée posent directement la question de potentielles conséquences sur la stabilité économique du pays ». A ce
titre, WARA estime que la probabilité de survenue d’une interruption du processus de transition avant son terme, qui n'est pas nulle dans l'absolu, est moindre par rapport au scénario d'un aboutissement du processus de transition, en raison à la fois de la volonté manifeste du peuple burkinabé de réussir la transition, et de l'engagement de la communauté internationale à accompagner le processus de changement.
Opérateur historique de téléphonie au Burkina Faso, l’ONATEL a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 123 milliards FCFA.
El Hadj Diakhaté