La notation de court terme est « w-4 » avec une perspective stable.
Simultanément, sur son échelle internationale, WARA a décerné à SIFCA les notations et perspective iB+/Stable/iw-5.
<< Ces notations reflètent la position de leader de SIFCA sur ses activités de référence, une bonne gouvernance du groupe agro-industriel, fort d’une vision et d’une stratégie claires, renforcées par un soutien permanent de ses actionnaires, sur le long terme, une demande mondiale de caoutchouc naturel et d’huile de palme soutenue, la transformation progressive de SIFCA en un groupe agro-industriel plus recentré et mieux organisé et la poursuite, en bas de cycle, des politiques d’investissement et de réduction de coûts afin de renforcer la résilience du groupe face à la volatilité des cours>>, ont justifié les responsables de WARA.
En revanche, soutiennent-ils, la notation de SIFCA est contrainte par la dépendance aux cours mondiaux du caoutchouc naturel et de l’huile de palme, la difficulté pour le groupe d’imposer des produits finis dérivés de l’huile de palme sur le marché ivoirien sous une marque à forte valeur ajoutée, quelques faiblesses opérationnelles notamment au niveau de la qualité des processus industriels et un environnement opérationnel instable, animé par des dissensions politiques récurrentes pesant sur le bon développement du pays.
Selon toujours WARA, la notation de contrepartie de SIFCA ne bénéficie d’aucun facteur de support externe. <<Toutefois, l’opinion de WARA quant à la solvabilité de SIFCA tient compte des bénéfices multiples que tire le Groupe des relations étroites qu’il entretient avec ses actionnaires stratégiques et ses partenaires industriels>>, ont laissé entendre les responsables de l’agence.
Selon eux, une amélioration de la notation de SIFCA est tributaire d’une hausse significative et durable des cours mondiaux pour les filières caoutchouc et huile de palme, la poursuite du processus de strict contrôle des coûts, du succès des plans d’investissement nécessaires pour moderniser l’outil industriel et augmenter les capacités de production actuelles, de la saturation de l’outil de production avec des intrants de bonne qualité et du développement de produits finis oléagineux portés par une ou plusieurs marques fortes sur le marché local et régional à même de mieux cristalliser les marges de cette filière.
<< Une détérioration de la notation de SIFCA serait la conséquence, avance WARA, de la baisse significative et durable des cours du caoutchouc naturel et d’huile de palme, de la perte de parts de marché de SIFCA sur ses activités de référence, d’une nouvelle crise politique affectant la Côte d’Ivoire, de retards ou contraintes rédhibitoires en matière d’investissements destinés à moderniser et/ou augmenter les capacités de production ou d’un recours à l’endettement que WARA jugerait excessif.>>
WARA justifie la perspective attachée à la notation de SIFCA qui reste stable par la baisse prononcée des cours du caoutchouc sur ces dernières années et de l’huile de palme avec des cours encore volatiles. <<Néanmoins, relève-t-on au niveau de l’agence de notation, le Groupe poursuit sa politique d’investissement : elle ne permettra évidemment pas d’anesthésier la dépendance de SIFCA aux cours mondiaux des matières premières, qui sont un facteur exogène, mais elle rendra moins probable l’occurrence d’un exercice déficitaire, en abaissant de manière incrémentale le seuil de rentabilité du Groupe.>>
Oumar Nourou
Simultanément, sur son échelle internationale, WARA a décerné à SIFCA les notations et perspective iB+/Stable/iw-5.
<< Ces notations reflètent la position de leader de SIFCA sur ses activités de référence, une bonne gouvernance du groupe agro-industriel, fort d’une vision et d’une stratégie claires, renforcées par un soutien permanent de ses actionnaires, sur le long terme, une demande mondiale de caoutchouc naturel et d’huile de palme soutenue, la transformation progressive de SIFCA en un groupe agro-industriel plus recentré et mieux organisé et la poursuite, en bas de cycle, des politiques d’investissement et de réduction de coûts afin de renforcer la résilience du groupe face à la volatilité des cours>>, ont justifié les responsables de WARA.
En revanche, soutiennent-ils, la notation de SIFCA est contrainte par la dépendance aux cours mondiaux du caoutchouc naturel et de l’huile de palme, la difficulté pour le groupe d’imposer des produits finis dérivés de l’huile de palme sur le marché ivoirien sous une marque à forte valeur ajoutée, quelques faiblesses opérationnelles notamment au niveau de la qualité des processus industriels et un environnement opérationnel instable, animé par des dissensions politiques récurrentes pesant sur le bon développement du pays.
Selon toujours WARA, la notation de contrepartie de SIFCA ne bénéficie d’aucun facteur de support externe. <<Toutefois, l’opinion de WARA quant à la solvabilité de SIFCA tient compte des bénéfices multiples que tire le Groupe des relations étroites qu’il entretient avec ses actionnaires stratégiques et ses partenaires industriels>>, ont laissé entendre les responsables de l’agence.
Selon eux, une amélioration de la notation de SIFCA est tributaire d’une hausse significative et durable des cours mondiaux pour les filières caoutchouc et huile de palme, la poursuite du processus de strict contrôle des coûts, du succès des plans d’investissement nécessaires pour moderniser l’outil industriel et augmenter les capacités de production actuelles, de la saturation de l’outil de production avec des intrants de bonne qualité et du développement de produits finis oléagineux portés par une ou plusieurs marques fortes sur le marché local et régional à même de mieux cristalliser les marges de cette filière.
<< Une détérioration de la notation de SIFCA serait la conséquence, avance WARA, de la baisse significative et durable des cours du caoutchouc naturel et d’huile de palme, de la perte de parts de marché de SIFCA sur ses activités de référence, d’une nouvelle crise politique affectant la Côte d’Ivoire, de retards ou contraintes rédhibitoires en matière d’investissements destinés à moderniser et/ou augmenter les capacités de production ou d’un recours à l’endettement que WARA jugerait excessif.>>
WARA justifie la perspective attachée à la notation de SIFCA qui reste stable par la baisse prononcée des cours du caoutchouc sur ces dernières années et de l’huile de palme avec des cours encore volatiles. <<Néanmoins, relève-t-on au niveau de l’agence de notation, le Groupe poursuit sa politique d’investissement : elle ne permettra évidemment pas d’anesthésier la dépendance de SIFCA aux cours mondiaux des matières premières, qui sont un facteur exogène, mais elle rendra moins probable l’occurrence d’un exercice déficitaire, en abaissant de manière incrémentale le seuil de rentabilité du Groupe.>>
Oumar Nourou