« Les notes de l’Agence japonaise de notation de crédit sont le reflet de nos politiques prudentes de gestion des risques, de nos performances financières solides et du fort soutien dont nous bénéficions de la part de nos membres », a réagi Bajabulile Swazi Tshabalala, vice-présidente des finances et directrice financière du Groupe de la Banque africaine de développement.
L’agence Jcr a félicité la Banque pour son soutien solide à ses pays membres, comme en témoignent les sept augmentations générales de capital réalisées à ce jour. Bien que l’investissement en capital de la Banque soit resté limité en volume, ses risques ont augmenté en raison de l’impact de la pandémie de Covid-19. Selon Jcr, la Bad a réagi rapidement pour amortir l’impact de la pandémie sur ses pays membres en créant un Fonds d’intervention contre le Covid 19.
L’agence précise en outre que « les investissements de la Banque dans sa trésorerie visent à garantir une liquidité suffisante et une gestion efficace des actifs. La Banque la gère de manière prudente, en limitant ses investissements aux contreparties qui sont généralement d’une grande solvabilité. »
Elle souligne aussi que la Banque, qui bénéficie d’une cote de crédit élevée, a mobilisé des fonds provenant des marchés de capitaux internationaux à des conditions favorables.
« À la fin de l’année 2020, note Jcr, la Banque avait respecté presque tous ses règlements internes prudentiels en matière de prêts, de participation au capital, d’utilisation du capital-risque, d’emprunts et de liquidités. Le ratio d’utilisation du capital risque de la Banque a été proche de la limite supérieure définie par sa réglementation interne, en raison principalement des risques accrus liés à ses expositions sur les prêts et investissements. »
Jcr estime que la Banque continuera à se conformer à la règlementation « dans la mesure où elle a pris des mesures correctives comprenant une augmentation temporaire spéciale de capital exigible en mars 2021 et une optimisation de son portefeuille d’actifs, et que des progrès sont réalisés dans le règlement de la dette ».
Tout en prenant note du fait que l’impact continu de la pandémie de Covid-19 pourrait affaiblir la qualité des actifs de la Banque, principalement par rapport à ses prêts non souverains, l’Agence japonaise de notation de crédit indique que « toute hausse du coût de crédit pourra être absorbée principalement par des recettes, et que son impact sur les finances de la Banque sera limité. »
L’agence a également écarté la possibilité que les notations actuelles soient soumises à des pressions à la baisse si la majorité des pays membres ne parviennent pas à apporter leur contribution à la dernière augmentation de capital, ou lorsque les prêts non souverains de la Banque augmentent en volume et que la qualité de ses actifs se détériore considérablement dans le long terme. JCR conclut que « les risques d’une telle éventualité sont minimes ».
Jcr suit les banques de développement multilatérales afin de s’assurer qu’elles sont suffisamment viables pour soutenir leurs activités en termes de structure financière, de rentabilité et de gestion des risques.
La Bad est créditée actuellement d’un triple A par Standard and Poor’s, Moody’s et Fitch.
Adou FAYE
L’agence Jcr a félicité la Banque pour son soutien solide à ses pays membres, comme en témoignent les sept augmentations générales de capital réalisées à ce jour. Bien que l’investissement en capital de la Banque soit resté limité en volume, ses risques ont augmenté en raison de l’impact de la pandémie de Covid-19. Selon Jcr, la Bad a réagi rapidement pour amortir l’impact de la pandémie sur ses pays membres en créant un Fonds d’intervention contre le Covid 19.
L’agence précise en outre que « les investissements de la Banque dans sa trésorerie visent à garantir une liquidité suffisante et une gestion efficace des actifs. La Banque la gère de manière prudente, en limitant ses investissements aux contreparties qui sont généralement d’une grande solvabilité. »
Elle souligne aussi que la Banque, qui bénéficie d’une cote de crédit élevée, a mobilisé des fonds provenant des marchés de capitaux internationaux à des conditions favorables.
« À la fin de l’année 2020, note Jcr, la Banque avait respecté presque tous ses règlements internes prudentiels en matière de prêts, de participation au capital, d’utilisation du capital-risque, d’emprunts et de liquidités. Le ratio d’utilisation du capital risque de la Banque a été proche de la limite supérieure définie par sa réglementation interne, en raison principalement des risques accrus liés à ses expositions sur les prêts et investissements. »
Jcr estime que la Banque continuera à se conformer à la règlementation « dans la mesure où elle a pris des mesures correctives comprenant une augmentation temporaire spéciale de capital exigible en mars 2021 et une optimisation de son portefeuille d’actifs, et que des progrès sont réalisés dans le règlement de la dette ».
Tout en prenant note du fait que l’impact continu de la pandémie de Covid-19 pourrait affaiblir la qualité des actifs de la Banque, principalement par rapport à ses prêts non souverains, l’Agence japonaise de notation de crédit indique que « toute hausse du coût de crédit pourra être absorbée principalement par des recettes, et que son impact sur les finances de la Banque sera limité. »
L’agence a également écarté la possibilité que les notations actuelles soient soumises à des pressions à la baisse si la majorité des pays membres ne parviennent pas à apporter leur contribution à la dernière augmentation de capital, ou lorsque les prêts non souverains de la Banque augmentent en volume et que la qualité de ses actifs se détériore considérablement dans le long terme. JCR conclut que « les risques d’une telle éventualité sont minimes ».
Jcr suit les banques de développement multilatérales afin de s’assurer qu’elles sont suffisamment viables pour soutenir leurs activités en termes de structure financière, de rentabilité et de gestion des risques.
La Bad est créditée actuellement d’un triple A par Standard and Poor’s, Moody’s et Fitch.
Adou FAYE