Selon Wara, une agence de notation ouest africaine , la notation du groupe Sonatel reflète sa position majeure dans le secteur des télécommunications de la sous-région. En effet, explique l’agence de notation ouest africaine, Sonatel est leader dans les 5 pays où le groupe est présent et peut en outre s’appuyer sur une marque de renommée mondiale, Orange, une gamme de solutions exhaustives, et un réseau de distribution efficient.
Sa diversification géographique est une réussite rare dans la sous-région, soutient Wara. Qui ajoute que le groupe dispose d’une forte capacité d’anticipation, d’innovation et d’investissement, grâce à laquelle Sonatel a su faire évoluer son modèle d’affaires et trouver de nouveaux relais de croissance pour compenser la baisse des segments traditionnels. « Le niveau et la qualité de ses infrastructures réseau sont exemplaires. Sa gouvernance est saine et ses ressources humaines de très grande qualité. Enfin, sa situation financière est très robuste », remarque l’agence.
En revanche, indique Wara, le secteur des télécommunications est très concurrentiel, et se caractérise par une forte intensité capitalistique. En outre, « l’environnement opérationnel de Sonatel reste instable, conséquence du contexte politique et/ou sécuritaire incertain qui caractérise plusieurs pays où le groupe est présent ». Cependant, elle soutient que ce risque est partiellement mitigé par la diversification géographique du groupe, laquelle tend à diluer le niveau moyen de risque-pays. « De surcroît, les risques fiscaux et règlementaires sont importants. Enfin, ce que le Groupe gagne en taille, il pourrait le perdre en agilité », note l’agence de notation.
« La notation de contrepartie à long terme en devise locale de Sonatel (AA-) ne bénéficie d’aucun facteur de support externe, mais notre carte des scores intègre un ajustement favorable qui reflète l’intégration opérationnelle de Sonatel au sein du groupe Orange », renseigne-t-elle. Selon Wara, une amélioration de la notation de Sonatel est tributaire, entre autres, de l’intensification de sa stratégie de diversification géographique et par métiers, tantôt par croissance externe, tantôt par expansion organique, de la réduction incrémentale du risque pays, qui serait la conséquence d’une amélioration du contexte macroéconomique de l’un ou plusieurs de ses marchés domestiques.
Elle souligne toute de même qu’une détérioration de la notation de Sonatel serait la conséquence, notamment, de la dégradation prolongée du risque-pays sur plusieurs de ses marchés domestiques, d’une compression des marges à même d’affaiblir la capacité d’autofinancement et donc la propension du groupe à déployer les investissements nécessaires au maintien de sa position concurrentielle en taille et en qualité, de l’affaiblissement de ses liens capitalistiques et/ou opérationnels avec le groupe Orange.
Bassirou MBAYE
Sa diversification géographique est une réussite rare dans la sous-région, soutient Wara. Qui ajoute que le groupe dispose d’une forte capacité d’anticipation, d’innovation et d’investissement, grâce à laquelle Sonatel a su faire évoluer son modèle d’affaires et trouver de nouveaux relais de croissance pour compenser la baisse des segments traditionnels. « Le niveau et la qualité de ses infrastructures réseau sont exemplaires. Sa gouvernance est saine et ses ressources humaines de très grande qualité. Enfin, sa situation financière est très robuste », remarque l’agence.
En revanche, indique Wara, le secteur des télécommunications est très concurrentiel, et se caractérise par une forte intensité capitalistique. En outre, « l’environnement opérationnel de Sonatel reste instable, conséquence du contexte politique et/ou sécuritaire incertain qui caractérise plusieurs pays où le groupe est présent ». Cependant, elle soutient que ce risque est partiellement mitigé par la diversification géographique du groupe, laquelle tend à diluer le niveau moyen de risque-pays. « De surcroît, les risques fiscaux et règlementaires sont importants. Enfin, ce que le Groupe gagne en taille, il pourrait le perdre en agilité », note l’agence de notation.
« La notation de contrepartie à long terme en devise locale de Sonatel (AA-) ne bénéficie d’aucun facteur de support externe, mais notre carte des scores intègre un ajustement favorable qui reflète l’intégration opérationnelle de Sonatel au sein du groupe Orange », renseigne-t-elle. Selon Wara, une amélioration de la notation de Sonatel est tributaire, entre autres, de l’intensification de sa stratégie de diversification géographique et par métiers, tantôt par croissance externe, tantôt par expansion organique, de la réduction incrémentale du risque pays, qui serait la conséquence d’une amélioration du contexte macroéconomique de l’un ou plusieurs de ses marchés domestiques.
Elle souligne toute de même qu’une détérioration de la notation de Sonatel serait la conséquence, notamment, de la dégradation prolongée du risque-pays sur plusieurs de ses marchés domestiques, d’une compression des marges à même d’affaiblir la capacité d’autofinancement et donc la propension du groupe à déployer les investissements nécessaires au maintien de sa position concurrentielle en taille et en qualité, de l’affaiblissement de ses liens capitalistiques et/ou opérationnels avec le groupe Orange.
Bassirou MBAYE