Une note qui renseigne que le Sénégal a une meilleure notation que des pays comme le Nigéria (B2/B), l’Egypte (B3/B), la Tunisie (B2), le Kenya (B+/stable) et le Cameroun (B).
Le document partagé par les services du Ministre Amadou Ba rappelle que Moody’s a rehaussé, le 13 avril 2017, la note du Sénégal qui passe B1 positif à Ba3 stable.
Une notification qui a été justifié par les efforts du Sénégal en matière de croissance (6% entre 2014 et 2016, contre 3,5% entre 2011-2013), de consolidation budgétaire (réduction du déficit qui passe de 5,5% en 2013 à 4,2% en 2016, avec un objectif de se situer à 3% en 2019) et d’amélioration de la gestion de la dette.
Entre autres élément qui ont justifié le rehaussement de la notation du Sénégal par Moody’s en 2017 qui passe de B1 positif à Ba3 stable.
Dans la même veine, S&P maintient la note du Sénégal à B+ mais désormais avec perspective qui passe de stable à positive, depuis le 15 juin 2018.
La même source affirme que cette amélioration de la perspective fait suite au rehaussement de la notation attribuée par Moody’s, sanctionnant positivement la bonne évolution du cadre macroéconomique.
Elle fait savoir que l’opinion de S&P repose sur la consolidation de la croissance qui devrait rester forte sur la période 2018 – 2021, et les efforts du Gouvernement pour réduire le déficit budgétaire et le déficit du compte courant.
En dépit de cette information financière, certains observateurs voient à travers cette sortie une prolongation de la polémique sur « la tension financière » qui secoue l’Etat sénégalais.
Une controverse qui est loin de s’estomper suite à la dernière information relative aux nouvelles taxes que l’Etat vient d’instaurer notamment la « contribution spéciale du secteur des télécommunications » qui remplace le prélèvement spécial sur le secteur des télécommunications.
A cela s’ajoute le Prélèvement sur les compagnies d’assurances (Pca) et le Prélèvement sur les opérations de consignation de produits pétroliers et d’avitaillement en hydrocarbures des navires battant pavillon étranger.
Avec l’arrivée de ces nouvelles taxes qui seront perçues par la Direction générale des impôts et domaines (Dgid) l’Economiste, Mamadou Lamine Diallo, par ailleurs, député sénégalais, conforte sa position du l’existence d’une mauvaise posture des finances de l’Etat.
Ce que continue de rejeter avec bec et ongle l’argentier de l’Etat, Amadou Ba qui s’accroche sur la bonne tenue des finances publiques. Wait and see…car l’avenir nous édifiera.
En tout cas, cette dernière information liée à la notation financière confie que sur les seize pays africains ayant une notation financière internationale, seuls l’Afrique du Sud (Baa3/BB), le Maroc (BBB-) et la Namibie (Ba1) ont une meilleure notation que le Sénégal (Ba3 stable ; B+/perspective positive).
Par la même occasion, il est signalé que la Côte d’Ivoire a la même notation Moody’s que le Sénégal.
Cependant, précise la même source, sa notation Fitch, qui est la même que celle S&P du Sénégal (Fitch la même grille de notation que S&P), porte sur une perspective stable.
Mariama Diallo
Le document partagé par les services du Ministre Amadou Ba rappelle que Moody’s a rehaussé, le 13 avril 2017, la note du Sénégal qui passe B1 positif à Ba3 stable.
Une notification qui a été justifié par les efforts du Sénégal en matière de croissance (6% entre 2014 et 2016, contre 3,5% entre 2011-2013), de consolidation budgétaire (réduction du déficit qui passe de 5,5% en 2013 à 4,2% en 2016, avec un objectif de se situer à 3% en 2019) et d’amélioration de la gestion de la dette.
Entre autres élément qui ont justifié le rehaussement de la notation du Sénégal par Moody’s en 2017 qui passe de B1 positif à Ba3 stable.
Dans la même veine, S&P maintient la note du Sénégal à B+ mais désormais avec perspective qui passe de stable à positive, depuis le 15 juin 2018.
La même source affirme que cette amélioration de la perspective fait suite au rehaussement de la notation attribuée par Moody’s, sanctionnant positivement la bonne évolution du cadre macroéconomique.
Elle fait savoir que l’opinion de S&P repose sur la consolidation de la croissance qui devrait rester forte sur la période 2018 – 2021, et les efforts du Gouvernement pour réduire le déficit budgétaire et le déficit du compte courant.
En dépit de cette information financière, certains observateurs voient à travers cette sortie une prolongation de la polémique sur « la tension financière » qui secoue l’Etat sénégalais.
Une controverse qui est loin de s’estomper suite à la dernière information relative aux nouvelles taxes que l’Etat vient d’instaurer notamment la « contribution spéciale du secteur des télécommunications » qui remplace le prélèvement spécial sur le secteur des télécommunications.
A cela s’ajoute le Prélèvement sur les compagnies d’assurances (Pca) et le Prélèvement sur les opérations de consignation de produits pétroliers et d’avitaillement en hydrocarbures des navires battant pavillon étranger.
Avec l’arrivée de ces nouvelles taxes qui seront perçues par la Direction générale des impôts et domaines (Dgid) l’Economiste, Mamadou Lamine Diallo, par ailleurs, député sénégalais, conforte sa position du l’existence d’une mauvaise posture des finances de l’Etat.
Ce que continue de rejeter avec bec et ongle l’argentier de l’Etat, Amadou Ba qui s’accroche sur la bonne tenue des finances publiques. Wait and see…car l’avenir nous édifiera.
En tout cas, cette dernière information liée à la notation financière confie que sur les seize pays africains ayant une notation financière internationale, seuls l’Afrique du Sud (Baa3/BB), le Maroc (BBB-) et la Namibie (Ba1) ont une meilleure notation que le Sénégal (Ba3 stable ; B+/perspective positive).
Par la même occasion, il est signalé que la Côte d’Ivoire a la même notation Moody’s que le Sénégal.
Cependant, précise la même source, sa notation Fitch, qui est la même que celle S&P du Sénégal (Fitch la même grille de notation que S&P), porte sur une perspective stable.
Mariama Diallo