Orientation budgétaire : la maitrise des dépenses publiques privilégiée sur la période 2016-2018

Il s’adressait aux députés lors du débat d’orientation budgétaire pour l’année 2016.
Selon toujours le ministre « la réduction du train de vie de l’Etat restera un axe fondamental par l’identification des niches de gaspillage ainsi que des dépenses improductives des administrations publiques ».
Sur un autre registre, le ministre a estimé que pour les années 2016,2017 et 2018, le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) devrait s’établir respectivement à 6,4%, 7% et 7,2% dans un contexte de maîtrise de l’inflation et du déficit budgétaire. Pour 2015, le taux de croissance du PIB est attendu à 5,4%. « Les finances publiques ont connu une progression soutenue des recettes, une plus grande fluidité dans l’exécution des dépenses ainsi qu’une dette sous contrôle se situant à 53% du PIB sur un plafond communautaire toléré de 70% », a laissé entendre le ministre. Il est aussi question au cours de la période 2016-2018 de poursuivre la rationalisation et de la restructuration du budget avec une attention particulière pour les secteurs stratégiques de la santé et de l’action sociale, de la sécurité, de la justice, de la diplomatie et de l’agriculture.
El Hadj Diakhaté