L'élection du Président de la Banque africaine de développement (BAD) est prévue, en mai 2025. Ce poste suscite des appétits avec plusieurs candidats déclarés. Sur la ligne de départ, le Sénégalais Amadou Hott, ancien ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération qui a également été vice-président de la BAD, en charge de l’Énergie, de la Croissance verte et du Changement climatique ; le Béninois Romuald Wadagni, Ministre des Finances depuis 2016 reconnu pour avoir transformé l’économie de son pays grâce à des réformes à fort impact ; le Tchadien Abbas Mahamat Tolli, ancien gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) ; la Sud-africaine Swazi Tshabalala et le Zambien Samuel Munzele Maimbo, vice-président de la Banque mondiale en charge du Budget, de l’Évaluation des performances et de la Planification stratégique.
Si la compétition est très ouverte au regard des profils des candidats déclarés, l’actuel vice-président tout plaide pour Samuel Munzele Maimbo.
Capitalisant près de 30 ans d’expérience dans le développement et les marchés financiers dont 23 ans à la Banque mondiale, le Zambien est un fin connaisseur de la finance internationale. Sa feuille de route donne une idée de ses ambitions pour l’institution et le continent. Il compte mettre l’accent sur création d’emplois pour les segments de la population dont les revenus sont en déclin ; sur l'investissement dans les territoires vulnérables. Le développement du capital humain notamment pour la jeunesse et les femmes figure parmi ses priorités.
Conscient de l’importance de l’électricité dans le développement du continent, il entend faire de l’accès universel, un pilier de sa politique. Samuel Munzele Maimbo connait les avantages que procure une énergie de qualité et à moindre coût sur la qualité de vie des individus et la compétitivité des entreprises.
L’intégration commerciale transcontinentale, soutenue par des infrastructures robustes, la réduction des inégalités lui tiennent à cœur de même que le renforcement des chaînes de valeurs agricoles.
Le développement industriel de l'Afrique étant un enjeu crucial, il a érigé l’industrialisation en sur priorité ainsi que la finance et l’adaptation climatique. Beaucoup d’observateurs voient en lui le favori de l’élection à la présidence de la Banque africaine de développement. Sa feuille de route couplée à une fine connaissance de la finance internationale lui donnent une longueur d’avance sur ses concurrents. S’il est élu, en mai 2025, Samuel Munzele Maimbo va donner un nouveau souffle à la Banque africaine de développement.
Ismaila BA
Si la compétition est très ouverte au regard des profils des candidats déclarés, l’actuel vice-président tout plaide pour Samuel Munzele Maimbo.
Capitalisant près de 30 ans d’expérience dans le développement et les marchés financiers dont 23 ans à la Banque mondiale, le Zambien est un fin connaisseur de la finance internationale. Sa feuille de route donne une idée de ses ambitions pour l’institution et le continent. Il compte mettre l’accent sur création d’emplois pour les segments de la population dont les revenus sont en déclin ; sur l'investissement dans les territoires vulnérables. Le développement du capital humain notamment pour la jeunesse et les femmes figure parmi ses priorités.
Conscient de l’importance de l’électricité dans le développement du continent, il entend faire de l’accès universel, un pilier de sa politique. Samuel Munzele Maimbo connait les avantages que procure une énergie de qualité et à moindre coût sur la qualité de vie des individus et la compétitivité des entreprises.
L’intégration commerciale transcontinentale, soutenue par des infrastructures robustes, la réduction des inégalités lui tiennent à cœur de même que le renforcement des chaînes de valeurs agricoles.
Le développement industriel de l'Afrique étant un enjeu crucial, il a érigé l’industrialisation en sur priorité ainsi que la finance et l’adaptation climatique. Beaucoup d’observateurs voient en lui le favori de l’élection à la présidence de la Banque africaine de développement. Sa feuille de route couplée à une fine connaissance de la finance internationale lui donnent une longueur d’avance sur ses concurrents. S’il est élu, en mai 2025, Samuel Munzele Maimbo va donner un nouveau souffle à la Banque africaine de développement.
Ismaila BA