chroniques
John Mahama, Président du Ghana ne compte pas lésiner sur les moyens pour décrocher des financements. Il a en ligne de mire la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank). Lors d’une visite de courtoisie rendue par Dr. Benedict Oramah, Président désigné d'Afreximbank, il a appelé à renforcer le soutien du financement du commerce dans le secteur industriel ghanéen, et plus précisément dans les domaines de l’agro-alimentaire et de l’industrie pharmaceutique.
Si le président ghanéen a fait cet appel, c’est parce que ces secteurs sont stratégiques dans le développement économique du pays. Il a également encouragé la Banque à intensifier sa contribution dans la croissance du secteur industriel local, dans la construction, dans les énergies renouvelables et dans les autres secteurs clés du Ghana.
Pour sa port, Dr. Oramah a rappelé qu’Afreximbank avait apporté au Ghana, depuis 1993, un financement de près de deux milliards de dollars US, notant que les facilités octroyées chaque année étaient passées de 6,5 millions de dollars US en 1994 à 280 millions de dollars US en 2014.
«En octobre 2014, le Ghana était le sixième principal bénéficiaire des programmes de financement de la Banque,» a dit Dr. Oramah, qui a souligné que cette aide était principalement destinée aux secteurs de l’énergie, la finance, l’agro-alimentaire et les secteurs du développement industriel ainsi qu’à la promotion d’une plus forte valeur ajoutée locale des industries extractives ghanéennes. Les facilités de crédit, accordées par la banque incluent une facilité de 150 millions de dollars US accordée à la Volta River Authority en vue de soutenir les activités d’expansion de capacité et de rénovation, et une facilité supplémentaire de 300 millions de dollars US en cours de négociation; 70 millions de dollars US à une compagnie ghanéenne pour lui permettre de proposer des services miniers et d’ingénierie aux entreprises minières internationales; 100 millions de dollars US à la Banque du Ghana, pour faire face aux problèmes de liquidités à court-terme; et 70 millions à deux firmes ghanéennes de transformation de cacao.
Dr. Oramah a annoncé qu’Afreximbank envisageait d’établir un cadre pour intensifier son intervention dans l’économie ghanéenne au vu des opportunités qu’offre l’environnement socio-politico-économique relativement stable.
«L’ensemble devrait inclure une aide de liquidités en devise étrangère afin de faciliter les importations essentielles, de faire face aux défis transitoires et au financement des secteurs stratégiques pour la réalisation du programme de développement à long terme du pays», indique-t-il.
Pathé TOURE
Si le président ghanéen a fait cet appel, c’est parce que ces secteurs sont stratégiques dans le développement économique du pays. Il a également encouragé la Banque à intensifier sa contribution dans la croissance du secteur industriel local, dans la construction, dans les énergies renouvelables et dans les autres secteurs clés du Ghana.
Pour sa port, Dr. Oramah a rappelé qu’Afreximbank avait apporté au Ghana, depuis 1993, un financement de près de deux milliards de dollars US, notant que les facilités octroyées chaque année étaient passées de 6,5 millions de dollars US en 1994 à 280 millions de dollars US en 2014.
«En octobre 2014, le Ghana était le sixième principal bénéficiaire des programmes de financement de la Banque,» a dit Dr. Oramah, qui a souligné que cette aide était principalement destinée aux secteurs de l’énergie, la finance, l’agro-alimentaire et les secteurs du développement industriel ainsi qu’à la promotion d’une plus forte valeur ajoutée locale des industries extractives ghanéennes. Les facilités de crédit, accordées par la banque incluent une facilité de 150 millions de dollars US accordée à la Volta River Authority en vue de soutenir les activités d’expansion de capacité et de rénovation, et une facilité supplémentaire de 300 millions de dollars US en cours de négociation; 70 millions de dollars US à une compagnie ghanéenne pour lui permettre de proposer des services miniers et d’ingénierie aux entreprises minières internationales; 100 millions de dollars US à la Banque du Ghana, pour faire face aux problèmes de liquidités à court-terme; et 70 millions à deux firmes ghanéennes de transformation de cacao.
Dr. Oramah a annoncé qu’Afreximbank envisageait d’établir un cadre pour intensifier son intervention dans l’économie ghanéenne au vu des opportunités qu’offre l’environnement socio-politico-économique relativement stable.
«L’ensemble devrait inclure une aide de liquidités en devise étrangère afin de faciliter les importations essentielles, de faire face aux défis transitoires et au financement des secteurs stratégiques pour la réalisation du programme de développement à long terme du pays», indique-t-il.
Pathé TOURE
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