Toutefois, ajoute le Fmi, cette continuité apparente masque des différences notables : la révision à la hausse des prévisions pour les États-Unis a compensé l’abaissement de celles des autres pays avancés, en particulier les plus grands pays européens.
De la même manière, dans les pays émergents et les pays en développement, les perturbations de la production et du transport des produits de base (du pétrole, en particulier), les conflits, les troubles sociaux et des phénomènes météorologiques extrêmes ont entraîné des révisions à la baisse des perspectives pour l’Afrique subsaharienne et la région Moyen-Orient et Asie centrale.
Ces abaissements des prévisions ont été compensés par les révisions à la hausse des perspectives pour les pays émergents d’Asie, où la croissance a été renforcée par la forte augmentation de la demande de semi-conducteurs et de composants électroniques, alimentée par d’importants investissements dans l’intelligence artificielle.
Selon les dernières prévisions, la croissance mondiale s’établirait à 3,1 % d’ici cinq ans, un niveau qui reste médiocre si on le compare à la moyenne prépandémique. Des vents contraires structurels persistants, comme le vieillissement de la population et la faible productivité, freinent la croissance potentielle dans de nombreux pays. Les déséquilibres cycliques se sont atténués depuis le début de l’année, ce qui a permis de mieux aligner l’activité économique sur la production potentielle dans les principales puissances économiques. Cet ajustement réduit les écarts entre les taux d’inflation des différents pays et, dans l’ensemble, a contribué à faire baisser l’inflation mondiale.
En effet, explique le Fmi, l’inflation globale au niveau mondial devrait passer d’une moyenne annuelle de 6,7 % en 2023 à 5,8 % en 2024, puis à 4,3 % en 2025. Les pays avancés retrouveraient leur niveau cible plus rapidement que les pays émergents et les pays en développement. Alors que la désinflation mondiale se poursuit à un rythme globalement conforme au scénario de référence, la voie de la stabilité des prix pourrait encore être cahoteuse. Les prix des biens se sont stabilisés, mais l’inflation des prix des services reste élevée dans de nombreuses régions, ce qui souligne l’importance de comprendre les dynamiques sectorielles et de moduler la politique monétaire en conséquence.
Adou FAYE
De la même manière, dans les pays émergents et les pays en développement, les perturbations de la production et du transport des produits de base (du pétrole, en particulier), les conflits, les troubles sociaux et des phénomènes météorologiques extrêmes ont entraîné des révisions à la baisse des perspectives pour l’Afrique subsaharienne et la région Moyen-Orient et Asie centrale.
Ces abaissements des prévisions ont été compensés par les révisions à la hausse des perspectives pour les pays émergents d’Asie, où la croissance a été renforcée par la forte augmentation de la demande de semi-conducteurs et de composants électroniques, alimentée par d’importants investissements dans l’intelligence artificielle.
Selon les dernières prévisions, la croissance mondiale s’établirait à 3,1 % d’ici cinq ans, un niveau qui reste médiocre si on le compare à la moyenne prépandémique. Des vents contraires structurels persistants, comme le vieillissement de la population et la faible productivité, freinent la croissance potentielle dans de nombreux pays. Les déséquilibres cycliques se sont atténués depuis le début de l’année, ce qui a permis de mieux aligner l’activité économique sur la production potentielle dans les principales puissances économiques. Cet ajustement réduit les écarts entre les taux d’inflation des différents pays et, dans l’ensemble, a contribué à faire baisser l’inflation mondiale.
En effet, explique le Fmi, l’inflation globale au niveau mondial devrait passer d’une moyenne annuelle de 6,7 % en 2023 à 5,8 % en 2024, puis à 4,3 % en 2025. Les pays avancés retrouveraient leur niveau cible plus rapidement que les pays émergents et les pays en développement. Alors que la désinflation mondiale se poursuit à un rythme globalement conforme au scénario de référence, la voie de la stabilité des prix pourrait encore être cahoteuse. Les prix des biens se sont stabilisés, mais l’inflation des prix des services reste élevée dans de nombreuses régions, ce qui souligne l’importance de comprendre les dynamiques sectorielles et de moduler la politique monétaire en conséquence.
Adou FAYE