Ce résultat est passé de 13,617 milliards de FCFA au 31 décembre 2019 à 7,201 milliards FCFA au 31 décembre 2020, soit une baisse de 47,11%. De l’avis des dirigeants de NSIA Banque, leur établissement « achève un exercice 2020 difficile avec des réalisations inférieures à son budget ». Ils avancent en outre un contexte combinant gestion des incidences de la COVID-19 sur l’activité, reprise de la succursale ivoirienne de NSIA Banque Bénin, Diamond Bank Côte d’Ivoire et mission de contrôle des autorités de régulation.
Cependant, les principaux indicateurs de gestion et financiers sont apparus en hausse. C’est ainsi que le total bilan de la banque s’est accru de 30%, passant de 1194 milliards FCFA en 2019 à 1550 milliards de FCFA en 2020.
Durant la période sous revue, les ressources collectées auprès de la clientèle se sont élevées à 946 milliards FCFA contre 754 milliards FCFA en 2019, soit une progression de 25%. Concernant les créances détenues par la banque sur sa clientèle, elles sont comptabilisées à 962,176 milliards FCFA contre 809,906 milliards FCFA en 2019, soit une hausse de19%.
Les commissions perçues par la banque sur ses produits ont connu une baisse de 1,850 milliard FCFA, s’établissant à 15,899 milliards contre 17,749 milliards en 2019. En parallèle, les commissions sur les charges se sont accrues de 760 millions à 4,073 milliards contre 3,313 milliards en 2019.
Le produit net bancaire a, de son côté, enregistré une hausse de 13% à 71,364 milliards FCFA contre 63,150 milliards FCFA en 2019. « Cette évolution s’explique par la marge d’intérêt qui croit de 19% et ressort à 49,2 milliards FCFA au 31 décembre 2020 contre 41,4 milliards FCFA au 31 décembre 2019 », soulignent les responsables de NSIA Banque Côte d’Ivoire. Ils ajoutent qu’elle intervient malgré un contexte marqué par une baisse des produits d’intérêt consécutivement au reversement au Fonds Commun de Titrisation de Créances (FCTC) des produits d’intérêts sur les créances titrisées (sorties du portefeuille) et la non comptabilisation des intérêts des échéances reportées pour un montant de 3,77 milliards FCFA.
Concernant les charges générales d’exploitation de NSIA Banque Côte d’Ivoire, elles ont évolué de 10,12%, passant de 37,150 milliards de FCFA en 2019 à 40,921 milliards FCFA.
Les frais de personnel sont ressortis à 18,6 milliards FCFA au 31 décembre 2020 contre 18,4 milliards FCFA au 31 décembre 2019. Selon les dirigeants de la banque, cette évolution s’explique essentiellement par l’intégration de l’effectif Diamond Bank Côte d’Ivoire et la maîtrise des charges de salaires malgré la hausse des effectifs (politique de réduction des charges).
Le résultat brut d’exploitation s’est situé à 23,888 milliards contre 19,986 milliards précédemment.
Le coût du risque a beaucoup progressé au terme de l’exercice sous revue, se situant à 16,058 milliards FCFA alors qu’il s’élevait à seulement 4,728 milliards FCFA au 31 décembre 2019. « Cette augmentation résulte des travaux d’assainissement du portefeuille qui devraient permettre, dès l’exercice 2021, de disposer de fondamentaux solides pour la conduite des activités », avancent, en guise d’explication les responsables de la banque.
Le résultat d’exploitation dégagé par la banque s’est fortement replié de 49%, s’élevant à 7,830 milliards FCFA contre 15,258 milliards FCFA en 2019.
Oumar Nourou
Cependant, les principaux indicateurs de gestion et financiers sont apparus en hausse. C’est ainsi que le total bilan de la banque s’est accru de 30%, passant de 1194 milliards FCFA en 2019 à 1550 milliards de FCFA en 2020.
Durant la période sous revue, les ressources collectées auprès de la clientèle se sont élevées à 946 milliards FCFA contre 754 milliards FCFA en 2019, soit une progression de 25%. Concernant les créances détenues par la banque sur sa clientèle, elles sont comptabilisées à 962,176 milliards FCFA contre 809,906 milliards FCFA en 2019, soit une hausse de19%.
Les commissions perçues par la banque sur ses produits ont connu une baisse de 1,850 milliard FCFA, s’établissant à 15,899 milliards contre 17,749 milliards en 2019. En parallèle, les commissions sur les charges se sont accrues de 760 millions à 4,073 milliards contre 3,313 milliards en 2019.
Le produit net bancaire a, de son côté, enregistré une hausse de 13% à 71,364 milliards FCFA contre 63,150 milliards FCFA en 2019. « Cette évolution s’explique par la marge d’intérêt qui croit de 19% et ressort à 49,2 milliards FCFA au 31 décembre 2020 contre 41,4 milliards FCFA au 31 décembre 2019 », soulignent les responsables de NSIA Banque Côte d’Ivoire. Ils ajoutent qu’elle intervient malgré un contexte marqué par une baisse des produits d’intérêt consécutivement au reversement au Fonds Commun de Titrisation de Créances (FCTC) des produits d’intérêts sur les créances titrisées (sorties du portefeuille) et la non comptabilisation des intérêts des échéances reportées pour un montant de 3,77 milliards FCFA.
Concernant les charges générales d’exploitation de NSIA Banque Côte d’Ivoire, elles ont évolué de 10,12%, passant de 37,150 milliards de FCFA en 2019 à 40,921 milliards FCFA.
Les frais de personnel sont ressortis à 18,6 milliards FCFA au 31 décembre 2020 contre 18,4 milliards FCFA au 31 décembre 2019. Selon les dirigeants de la banque, cette évolution s’explique essentiellement par l’intégration de l’effectif Diamond Bank Côte d’Ivoire et la maîtrise des charges de salaires malgré la hausse des effectifs (politique de réduction des charges).
Le résultat brut d’exploitation s’est situé à 23,888 milliards contre 19,986 milliards précédemment.
Le coût du risque a beaucoup progressé au terme de l’exercice sous revue, se situant à 16,058 milliards FCFA alors qu’il s’élevait à seulement 4,728 milliards FCFA au 31 décembre 2019. « Cette augmentation résulte des travaux d’assainissement du portefeuille qui devraient permettre, dès l’exercice 2021, de disposer de fondamentaux solides pour la conduite des activités », avancent, en guise d’explication les responsables de la banque.
Le résultat d’exploitation dégagé par la banque s’est fortement replié de 49%, s’élevant à 7,830 milliards FCFA contre 15,258 milliards FCFA en 2019.
Oumar Nourou