« Il y a des piliers sur lesquels il faudrait agir », a dit Astou Diao Camara alors qu’elle intervenait lors d’un débat à l’occasion du colloque international sur les 20 ans de la Politique agricole de l’Uemoa.
Le premier pilier pour lequel elle appelle à plus de considération demeure « la formation et notamment l’ingénierie ». A ce titre, elle a confié qu’il faudrait notamment « palier la bureaucratisation des expertises ».
Le deuxième pilier est, selon elle, la recherche. « On a besoin des observatoires fonctionnels. On en a annoncé beaucoup », a-t-elle martelé soulignant que la question qui se pose est de savoir « comment faire des observatoires fonctionnels qui puissent avoir les données valides et valables qui servent à nos politiques publiques ».
La recherche a été au coeur des débats, et il a été relevé qu’il y avait beaucoup de maladies qui impactent sur les rendements et que cette recherche devrait aider à trouver des variétés plus résistantes au profit des agriculteurs.
Dans le cadre des financements dans la production et la productivité, Khady Fall Tall a, pour sa part, noté qu’il faut « prendre en compte toutes les chaînes de valeurs ».
« Si on investit dans la production en achetant des semences et des machines et laisser en rade les unités de transformation, de stockage, de conditionnement etc, il y aura les mêmes défis », a soutenu la présidente régionale de l‘Association des femmes de l’Afrique de l’Ouest (Afao).
Bassirou MBAYE
Le premier pilier pour lequel elle appelle à plus de considération demeure « la formation et notamment l’ingénierie ». A ce titre, elle a confié qu’il faudrait notamment « palier la bureaucratisation des expertises ».
Le deuxième pilier est, selon elle, la recherche. « On a besoin des observatoires fonctionnels. On en a annoncé beaucoup », a-t-elle martelé soulignant que la question qui se pose est de savoir « comment faire des observatoires fonctionnels qui puissent avoir les données valides et valables qui servent à nos politiques publiques ».
La recherche a été au coeur des débats, et il a été relevé qu’il y avait beaucoup de maladies qui impactent sur les rendements et que cette recherche devrait aider à trouver des variétés plus résistantes au profit des agriculteurs.
Dans le cadre des financements dans la production et la productivité, Khady Fall Tall a, pour sa part, noté qu’il faut « prendre en compte toutes les chaînes de valeurs ».
« Si on investit dans la production en achetant des semences et des machines et laisser en rade les unités de transformation, de stockage, de conditionnement etc, il y aura les mêmes défis », a soutenu la présidente régionale de l‘Association des femmes de l’Afrique de l’Ouest (Afao).
Bassirou MBAYE