Le gouverneur de la Bceao qui a présidé cette troisième réunion du Cpm pour 2024 , a expliqué cette décision, soutenant qu’elle résulte, notamment, de l’analyse de l’évolution récente des prix, de l’activité économique et de la situation extérieure de l’Union.
En effet, Jean-Claude Kassi Brou a expliqué qu’au deuxième trimestre 2024, l’inflation a atteint 4,1% contre 2,9% le trimestre précédent. A l’en croire, cette accélération de la hausse des prix est principalement due à une campagne agricole 2023/2024 moins favorable, aux difficultés d'approvisionnement des marchés consécutives à la situation sécuritaire, à l’augmentation des cours des produits alimentaires importés, ainsi qu’au renchérissement de l'énergie dans certains pays.
La Bceao indique que selon les dernières prévisions, l’inflation s’établirait à 3,7% en 2024, au même niveau qu’en 2023. En outre, le gouverneur qui a fait face à la presse en marge de la réunion, a expliqué que le taux d'inflation devrait revenir dans la fourchette cible de 1% à 3% en 2025, grâce à l’anticipation d’une campagne agricole 2024/2025 plus favorable, à la baisse attendue des prix mondiaux des produits alimentaires importés ainsi qu’aux mesures prises par certains États pour lutter contre la vie chère.
Il a précisé, toutefois, que l’inflation reste sujette à des risques haussiers liés notamment à la persistance de la situation sécuritaire dans certains pays, à l’impact de conditions climatiques défavorables sur la production agricole et à l’effet d’une accentuation des tensions géopolitiques sur les prix mondiaux des produits énergétiques et alimentaires.
Par ailleurs, le gouverneur de la Bceao a confié que la situation extérieure de l’Union s’est améliorée, grâce à l’évolution favorable des termes de l’échange et à la mobilisation plus importante de ressources extérieures par les Etats membres de l’Union.
D’après lui, l’activité économique est restée dynamique, avec une progression du Produit intérieur (Pib) réel de 5,3% au deuxième trimestre 2024. Sur l’année 2024, il a souligné que la croissance de l’Uemoa est prévue à 5,9% contre une réalisation de 5,3% en 2023, précisant, enfin, que la hausse des crédits à l'économie est ressortie à 5,3%, en rythme annuel, à fin juin 2024.
Bassirou MBAYE
En effet, Jean-Claude Kassi Brou a expliqué qu’au deuxième trimestre 2024, l’inflation a atteint 4,1% contre 2,9% le trimestre précédent. A l’en croire, cette accélération de la hausse des prix est principalement due à une campagne agricole 2023/2024 moins favorable, aux difficultés d'approvisionnement des marchés consécutives à la situation sécuritaire, à l’augmentation des cours des produits alimentaires importés, ainsi qu’au renchérissement de l'énergie dans certains pays.
La Bceao indique que selon les dernières prévisions, l’inflation s’établirait à 3,7% en 2024, au même niveau qu’en 2023. En outre, le gouverneur qui a fait face à la presse en marge de la réunion, a expliqué que le taux d'inflation devrait revenir dans la fourchette cible de 1% à 3% en 2025, grâce à l’anticipation d’une campagne agricole 2024/2025 plus favorable, à la baisse attendue des prix mondiaux des produits alimentaires importés ainsi qu’aux mesures prises par certains États pour lutter contre la vie chère.
Il a précisé, toutefois, que l’inflation reste sujette à des risques haussiers liés notamment à la persistance de la situation sécuritaire dans certains pays, à l’impact de conditions climatiques défavorables sur la production agricole et à l’effet d’une accentuation des tensions géopolitiques sur les prix mondiaux des produits énergétiques et alimentaires.
Par ailleurs, le gouverneur de la Bceao a confié que la situation extérieure de l’Union s’est améliorée, grâce à l’évolution favorable des termes de l’échange et à la mobilisation plus importante de ressources extérieures par les Etats membres de l’Union.
D’après lui, l’activité économique est restée dynamique, avec une progression du Produit intérieur (Pib) réel de 5,3% au deuxième trimestre 2024. Sur l’année 2024, il a souligné que la croissance de l’Uemoa est prévue à 5,9% contre une réalisation de 5,3% en 2023, précisant, enfin, que la hausse des crédits à l'économie est ressortie à 5,3%, en rythme annuel, à fin juin 2024.
Bassirou MBAYE