Le secteur minier national connaît aujourd’hui, une expansion remarquable par la mobilisation d’importants capitaux dans la recherche et l’exploitation des ressources minérales. Malgré le dynamisme du secteur et les nombreux investissements à caractère socio-économique, la demande sociale est de plus en plus croissante dans les zones d’opérations minières. C’est pourquoi, le Ministère de l’Energie et des Mines envisage de faire évoluer le PSM en un Programme de développement économique au profit de toutes les populations du Sénégal. Le directeur de Cabinet du ministre de l’Energie et des Mines l’a annoncé, lors de l’ouverture de l’atelier d’évaluation du PSM. Pour Madienne Guissé, cet atelier devrait permettre de « formuler de nouvelles orientations » afin d’assurer «un meilleur avenir aux populations abritant les zones d’exploitations minières ». Selon lui, le concept de PSM procède du souci partagé de l’Etat et des investisseurs miniers « d’asseoir une politique de bonne gouvernance du secteur minier ».
Ousmane Cissé, directeur des Mines et de la Géologie pour sa part affirme que « l’importance de cet atelier est de faire en sorte que, le secteur minier soit un outil de développement social pour les populations environnantes ». Il déclare que de 2008 à 2013 « 4 milliards de F CFA ont été investis dans les collectivités locales abritant les zones d’exploitations». Et « ces investissements ont porté sur les volets de la santé, de l’éducation, de l’environnement entre autres ». Malgré cela, les populations de ces zones minières vivent dans une pauvreté extrême. C’est pourquoi le président des élus locaux du Sénégal, Aly Lô invite les responsables des sociétés minières à « faire davantage de concertation avec les populations avant d’élaborer des programmes de développement ». Selon lui, « la plupart des infrastructures qui sont mises en place par ces sociétés d’exploitation, ne disposent pas de matériels, ni de personnel que ce soient les hôpitaux ou encore les écoles ». Parlant du fond social alloué aux populations de ces zones, M. Lô affirme que « les populations n’en bénéficient pas. Elles ne savent pas comment cet argent est réparti ». C’est pourquoi, il recommande à l’Etat et aux acteurs miniers d’asseoir, un dialogue de concertation avec les populations locales, afin qu’elles puissent bénéficier de l’exploitation des richesses de leurs localités. Cela leur permettra « de mieux accompagner les politiques publiques de ces entreprises qui sont quand même sources de développement ».
Par ailleurs, Christian Mace, directeur Environnement et Relations communautaires de Sabadola Corporation soutient que leur société a toujours respecté ses engagements, vis-à-vis de l’Etat et des populations. Sur le plan environnemental, il déclare que « la société Sabadola Corporation a investi 20 millions de dollars US pour un plan de remise en état de la zone exploitée ». Il soutient qu’avec la convention minière qu’ils ont signée avec l’Etat, il verse « 425 mille dollars par an à l’Etat du Sénégal sur la zone d’exploitation minière ». Ainsi, « depuis le début de l’exploitation, nous avons remis à l’Etat du Sénégal 4.700.000 dollars américains ce qui correspond à plus de 2 milliards de FCFA » souligne-t-il.
Amy Diallo
Ousmane Cissé, directeur des Mines et de la Géologie pour sa part affirme que « l’importance de cet atelier est de faire en sorte que, le secteur minier soit un outil de développement social pour les populations environnantes ». Il déclare que de 2008 à 2013 « 4 milliards de F CFA ont été investis dans les collectivités locales abritant les zones d’exploitations». Et « ces investissements ont porté sur les volets de la santé, de l’éducation, de l’environnement entre autres ». Malgré cela, les populations de ces zones minières vivent dans une pauvreté extrême. C’est pourquoi le président des élus locaux du Sénégal, Aly Lô invite les responsables des sociétés minières à « faire davantage de concertation avec les populations avant d’élaborer des programmes de développement ». Selon lui, « la plupart des infrastructures qui sont mises en place par ces sociétés d’exploitation, ne disposent pas de matériels, ni de personnel que ce soient les hôpitaux ou encore les écoles ». Parlant du fond social alloué aux populations de ces zones, M. Lô affirme que « les populations n’en bénéficient pas. Elles ne savent pas comment cet argent est réparti ». C’est pourquoi, il recommande à l’Etat et aux acteurs miniers d’asseoir, un dialogue de concertation avec les populations locales, afin qu’elles puissent bénéficier de l’exploitation des richesses de leurs localités. Cela leur permettra « de mieux accompagner les politiques publiques de ces entreprises qui sont quand même sources de développement ».
Par ailleurs, Christian Mace, directeur Environnement et Relations communautaires de Sabadola Corporation soutient que leur société a toujours respecté ses engagements, vis-à-vis de l’Etat et des populations. Sur le plan environnemental, il déclare que « la société Sabadola Corporation a investi 20 millions de dollars US pour un plan de remise en état de la zone exploitée ». Il soutient qu’avec la convention minière qu’ils ont signée avec l’Etat, il verse « 425 mille dollars par an à l’Etat du Sénégal sur la zone d’exploitation minière ». Ainsi, « depuis le début de l’exploitation, nous avons remis à l’Etat du Sénégal 4.700.000 dollars américains ce qui correspond à plus de 2 milliards de FCFA » souligne-t-il.
Amy Diallo