Le projet vise à étendre, selon le ministre en charge des finances et du budget, Mamadou Moustapha Ba, l'accès à une connectivité à haut débit abordable et résiliente aux changements climatiques et à améliorer l'adoption des services gouvernementaux en ligne et des dossiers médicaux électroniques.
Le Paen comprend quatre composantes que sont l’amélioration d’un environnement juridique, réglementaire et institutionnel favorable à l'économie numérique et respectueux du climat ; le développement d’une infrastructure haut débit résiliente en mettant l'accent sur la dorsale nationale en fibre optique et sur la connectivité du dernier kilomètre dans les zones de la Casamance et du Bassin arachidier.
Il comprend également, comme composante, le soutien à la transformation numérique du secteur public en renforçant les bases techniques et les services de l'administration en ligne et l'adoption du numérique par une amélioration de l'alphabétisation et des compétences numériques, en particulier chez les femmes et les jeunes ; et enfin l’accroissement de l'accès aux informations de santé pour améliorer la prestation des services de santé.
Le projet comprend également une Composante de réponse d'urgence contingente (Cerc) qui pourrait permettre un décaissement des soldes non engagés en réponse rapide aux crises ou urgences éligibles qui pourraient survenir pendant la mise en œuvre du projet.
Le ministre indique que le Projet d’accélération de l’économie numérique constitue, ainsi, une réponse adéquate aux préoccupations des acteurs du numérique au Sénégal, tout en favorisant l’adoption du numérique par la participation de la population à l'économie numérique.
Cela, en s'attaquant, d’une part, aux principaux obstacles liés à la demande, à savoir la fourniture de contenu local utile par le biais de services publics numériques et l'amélioration de la culture et des compétences numériques et, d’autre part, en développant la Santé digitale à travers la mise en place d'un écosystème de santé numérique pour permettre le déploiement de systèmes digitaux d'information de santé sécurisés.
Pour sa part, la nouvelle directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal souligne qu’au Sénégal, l’adoption des technologies numériques génère des bénéfices importants. En effet, dans les zones où l’internet mobile est disponible, le niveau de consommation des ménages augmente de 14 %, et l’extrême pauvreté diminue de 10 %. Pour Keiko Miwa, davantage d’emplois mieux payés sont ainsi créés.
Elle soutient que pour maximiser ces impacts, nous devons aussi nous assurer que les populations visées ont les compétences nécessaires pour bénéficier des dividendes numériques. En effet, comme le montre le Rapport sur le développement dans le monde 2021 de la Banque mondiale – rapport intitulé « Des données au service d’une vie meilleure » - sur l’ensemble des personnes au Sénégal qui n’utilisent pas le haut-débit, 64 % ne l'utilisent pas en raison d’absence de compétence numérique.
Enfin, Mme Keiko Miwa confie qu’il est essentiel de tirer parti des technologies numériques au profit de la population dans des secteurs critiques, tels que la santé, où les solutions numériques, notamment les dossiers médicaux électroniques, la télémédecine, la gestion des vaccinations et autres applications peuvent avoir un impact tangible.
Bassirou MBAYE
Le Paen comprend quatre composantes que sont l’amélioration d’un environnement juridique, réglementaire et institutionnel favorable à l'économie numérique et respectueux du climat ; le développement d’une infrastructure haut débit résiliente en mettant l'accent sur la dorsale nationale en fibre optique et sur la connectivité du dernier kilomètre dans les zones de la Casamance et du Bassin arachidier.
Il comprend également, comme composante, le soutien à la transformation numérique du secteur public en renforçant les bases techniques et les services de l'administration en ligne et l'adoption du numérique par une amélioration de l'alphabétisation et des compétences numériques, en particulier chez les femmes et les jeunes ; et enfin l’accroissement de l'accès aux informations de santé pour améliorer la prestation des services de santé.
Le projet comprend également une Composante de réponse d'urgence contingente (Cerc) qui pourrait permettre un décaissement des soldes non engagés en réponse rapide aux crises ou urgences éligibles qui pourraient survenir pendant la mise en œuvre du projet.
Le ministre indique que le Projet d’accélération de l’économie numérique constitue, ainsi, une réponse adéquate aux préoccupations des acteurs du numérique au Sénégal, tout en favorisant l’adoption du numérique par la participation de la population à l'économie numérique.
Cela, en s'attaquant, d’une part, aux principaux obstacles liés à la demande, à savoir la fourniture de contenu local utile par le biais de services publics numériques et l'amélioration de la culture et des compétences numériques et, d’autre part, en développant la Santé digitale à travers la mise en place d'un écosystème de santé numérique pour permettre le déploiement de systèmes digitaux d'information de santé sécurisés.
Pour sa part, la nouvelle directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal souligne qu’au Sénégal, l’adoption des technologies numériques génère des bénéfices importants. En effet, dans les zones où l’internet mobile est disponible, le niveau de consommation des ménages augmente de 14 %, et l’extrême pauvreté diminue de 10 %. Pour Keiko Miwa, davantage d’emplois mieux payés sont ainsi créés.
Elle soutient que pour maximiser ces impacts, nous devons aussi nous assurer que les populations visées ont les compétences nécessaires pour bénéficier des dividendes numériques. En effet, comme le montre le Rapport sur le développement dans le monde 2021 de la Banque mondiale – rapport intitulé « Des données au service d’une vie meilleure » - sur l’ensemble des personnes au Sénégal qui n’utilisent pas le haut-débit, 64 % ne l'utilisent pas en raison d’absence de compétence numérique.
Enfin, Mme Keiko Miwa confie qu’il est essentiel de tirer parti des technologies numériques au profit de la population dans des secteurs critiques, tels que la santé, où les solutions numériques, notamment les dossiers médicaux électroniques, la télémédecine, la gestion des vaccinations et autres applications peuvent avoir un impact tangible.
Bassirou MBAYE